Dans le cadre du respect des droits des personnes, avant pendant et après les conflits armés dont ceux des femmes et des enfants plus de 80 sessions de formation et de sensibilisation à l’intention des forces armées et sécurité du Mali.
Ces séances de formation sont destinées aux officiers ; sous-officiers et militaires de rang grâce à l’appui technique et financier des partenaires comme les Pays-Bas, l’ONU Femme.
Les autorités maliennes ont bien raison de s’étonner légitimement des accusations d’exactions commises par leurs forces armées et de sécurité lors des combats de libération du Nord. En ce sens que depuis des années, à travers la Section Droit International humanitaire de l’Etat-major des armées du Mali, les militaires de tous grades sont formés au respect des droits des personnes pendant les conflits armés.
Ces formations assurées grâce au concours du royaume des Pays-Bas et de l’ONU femme, visent à intégrer dans la vie de tous les jours des officiers, sous-officiers et militaires de rang, le respect du droit international humanitaire en général et particulièrement celui des femmes, les filles et les enfants avant, pendant et après la guerre.
L’objectif recherché par la hiérarchie des forces armées et de sécurité au cours de ces formations est d’amener les bénéficiaires à «privilégier la raison à la place de la passion » sur les théâtres d’opérations.
En plus du respect de ces droits des enfants, des femmes et des filles, d’autres thématiques sont développées lors de ces formations destinées aux militaires maliens.
Pendant ces sessions de formations, les participants se sont planchés sur des thématiques telles que : le code de conduite des forces armées et de sécurité du Mali et les relations civilo-militaires ; le droit international humanitaire et la protection des populations ; les résolutions internationales sur femme, paix et sécurité ; le rôle des militaires dans la protection des femmes et des enfants avant pendant et après les conflits armés ; les violences sexuelles et sexiste.
Selon la hiérarchie militaire du Mali, ces formations aboutissent à l’engagement des forces armées et de sécurité à respecter et à faire respecter le droit international humanitaire pendant les conflits armés. D’où la stupéfaction légitime des autorités de transition d’entendre présentement des accusations d’exactions de la part des forces armées et de sécurité maliennes au nord.
Il faut rappeler qu’à travers un large programme de formation et de sensibilisation à l’intention des officiers, sous-officiers et militaires de r
Youssouf Coulibaly