La Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) a expliqué aux journalistes les mesures prises pour respecter le droit international humanitaire. C’était au cours d’une conférence de presse animée par le Capitaine Binè Sissoko, le jeudi 31 janvier 2013, à son siège. Etaient présents aux côtés de la conférencière, le directeur de la Dirpa, Lieutenant-colonel Souleymane Maïga, et le Capitaine Modibo Nama Traoré
Depuis un certain temps, l’armée malienne est accusée à tort ou à raison d’exactions dans les zones de conflit. D’aucuns pensent que c’est une méconnaissance du droit international humanitaire par nos soldats. Ce droit protège des combattants qui ont cessé de combattre aussi bien que les civils qui vivent dans les localités des théâtres des opérations, a expliqué la conférencière, Capitaine Sissoko. Cette convention s’applique dans les guerres inter Etats et les conflits internes. Dans la convention de Genève, le droit international humanitaire recommande aux belligérants de distinguer les objectifs militaires de ceux civils, et la limitation des dégâts. Il s’agit d’éviter les combats dans les lieux de culte, tels que les mosquées et églises ainsi que les structures sanitaires. Ce droit exige que si l’ennemi brandit le drapeau blanc, il ne doit plus être combattu. Selon les responsables de la Dirpa, dire que les soldats ignorent les principes du droit international humanitaire relève du mensonge. Car tous les combattants ont été formés et informés des dispositions de ce droit. En plus, ajoute le capitaine Sissoko, un livret contenant la quintessence des principes du droit international humanitaire a été offert à chacun des combattants maliens.
Au cours de la séance questions-réponses, les préoccupations des confrères ont porté sur, entre autres, l’applicabilité du droit international humanitaire dans la guerre asymétrique que vit le Mali et le transfert à Bamako de nos militaires soupçonnés d’avoir commis des exactions.
En réponse à ces préoccupations, le directeur de la Dirpa et le capitaine Binè Sissoko ont affirmé que le droit international humanitaire doit être obligatoirement appliqué dans cette guerre même si elle est irrégulière : « les combattants maliens sont obligés de respecter ce droit. Car ils combattent au nom d’un Etat qui a ratifié cette convention. Que l’ennemi respecte le droit international humanitaire ou pas, le Mali est tenu de le respecter. Après la fin de la guerre, l’autre partie qui n’observe pas ces mesures répondra de ses actes », ont-ils soutenu.
Au sujet des présumés auteurs d’exactions, les conférenciers ont précisé qu’ils bénéficient jusqu’à présent de la présomption d’innocence. De toutes les façons, ils sont à la disposition de la justice et seront jugés si les accusations dont ils font l’objet s’avéraient.
Oumar KONATE
Accueil Armée
Exactement. Le droit de l’homme ne s’applique que si l’ennemi brandit un drapeau blanc!
Or, à ce que je sache, l’ennemi n’a à aucun moment brandit le drapeau blanc. Le fait qu’il soit habillé en civil ne leur donne pas ce droit. Ces collabos sont tout autant coupables que les terroristes. Il faut les abattre!
Il faut continuer à nettoyer tout le territoire malien de cette vermine.
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