Pour le renforcement des capacités de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye de Bamako, une cérémonie de signature de l’accord de financement a réuni l’ambassade de France au Mali et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). C’était ce mercredi 10 juin 2020.
950 millions de FCFA, c’est le budget pour le renforcement des capacités des cadres francophones africains pour une « participation accrue aux activités de maintien de la paix et de sécurité de l’ONU ». La signature de l’accord pour la mise en œuvre de ce projet d’appui à l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye a eu lieu ce mercredi 10 juin 2020 entre Joël Meyer, Ambassadeur de France au Mali, et le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) par intérim Alfredo Teixeira.
À travers ce projet, les capacités d’enseignement et d’accueil de l’école de maintien de la paix seront développées d’ici la fin de cette année 2020. Ce projet apportera une assistance technique et professionnelle à près de « 600 éléments des forces de défense et de sécurité africaines dans les domaines des Opérations de maintien de la paix ». En plus des cours sur le leadership, le terrorisme et l’extrémisme violent, ce projet permettra « l’élargissement et le renforcement du réseau des points focaux de l’école. »
Selon le communiqué de presse de l’ambassade de France au Mali, ce financement permettra également la rénovation de l’École de maintien de la paix à travers la construction de certaines infrastructures, notamment 5 salles de formation et 92 chambres, l’amélioration du système informatique et pédagogique.
Teixeira estime qu’« avec près de 28 000 cadres civils, policiers et militaires africains déjà formés, l’École est de nos jours une référence internationalement reconnue ».
Pour sa part, M. Meyer se réjouit de voir que la France reste toujours engagée au côté de cette école de grande renommée internationale. « L’EMP est sans doute l’une des plus belles écoles internationales à vocation régionale en termes d’infrastructure et de formation », a déclaré M. Joël Meyer, avant d’indiquer que « par ce financement, la France est fière de participer tant à l’éclat de l’école qu’aux bonnes conditions de formation de ses stagiaires, dont le niveau n’est plus à démontrer. »
Fousseni Togola