Face à la nécessité de défendre le territoire en proie à des menaces terroristes des pseudos jihadistes, le Mali renforce son effectif militaire. L’ouverture des centres d’instruction de Koutiala et de Tiby (San)… dont la sortie des premières promotions a eu lieu la semaine dernière en est une illustration. Les 1000 recrues ont été formées sous la houlette du colonel Néma Sagara, la pasionaria de l’armée malienne lors de la reconquête du Nord. La cérémonie de présentation au drapeau a mobilisé, le jeudi 2 janvier 2014 à Koutiala, des personnalités militaires, administratives et politiques du cercle de Koutiala. Elle fait la fierté de la hiérarchie militaire.
Les rangs de l’armée malienne ne cessent de grossir. La semaine dernière, un nouveau contingent de 1000 éléments s’est ajouté aux effectifs des militaires maliens. Assurée par le Centre d’instruction de Koutiala dirigé par le colonel Néma Sagara, leur formation a pris fin le jeudi 2 janvier par une cérémonie de présentation au drapeau à laquelle étaient présentes des personnalités civiles et militaires de la 3e région du Mali.
Comme pour célébrer leur enthousiasme à faire partie d’une armée prête à défendre la patrie, jadis menacée dans son existence par des bandits de tout genre, les 1000 recrues du Centre d’instruction de Koutiala ont fait vibrer, la veille de leur sortie, la ville de Koutiala aux sons de balafon. Une veillée qui ne les a pas empêchés d’être tôt au rendez-vous du lendemain. Déjà à 8 h tout était mis au point pour une cérémonie riche en couleurs et en démonstration, histoire de prouver à l’assistance ce dont ces nouvelles recrues sont capables après une formation de base de 20 semaines soit 6 mois.
Ces jeunes civils volontairement engagés dans l’armée en juillet 2013 ont subi une formation qui les a rendus aguerris et aptes à remplir les fonctions et à exécuter les missions de quelques natures que ce soit. Décrit comme un cadre qui a moulé en eux l’endurance et la maitrise de soi, multiplié chez eux le reflexe tout en les ayant préparés à l’action en équipe, ce CI de 20 semaines qui a formé ces jeunes soldats au maniement des armes est l’œuvre d’une dame de fer du nom de Néma Sagara.
Cette dame connue dans les milieux militaires comme une militaire engagée et ferme, s’est une fois de plus illustrée par ce travail de transformation de novices en soldats engagés. Comme tous leurs frères d’arme récemment formés, ces nouvelles recrues ont appris par le volet théorique de leur formation les droits humains et la discipline militaire. Toutes choses qui feront d’eux des militaires modernes prêts à opérer sur tous les terrains.
Cela est à l’honneur de la hiérarchie militaire représentée à cette occasion par l’adjoint au chef d’état-major des armées, le général de brigade Didier Dakouo. Dans son discours, le général Dakouo s’est réjoui de l’aptitude acquise par ce millier de jeunes soldats et surtout leur engagement à défendre la patrie. Dans les mots du général de Brigade l’on pouvait retenir la volonté de l’Etat de reformer son armée avec plus de discipline pour l’efficacité et le professionnalisme. Rien de tout ce la n’a manqué durant leur formation.
C’est le moins qu’on pouvait également retenir du discours du directeur de Centre d’instruction, le colonel Néma Sagara. A l’en croire, les 1000 nouvelles recrues ont été formées par la pratique du terrain, aguerris par l’expérience, la formation ayant été consacrée plus à la pratique qu’à la théorie. “Cette formation développe chez l’individu et au sein du groupe, la rigueur et le dynamise indispensable à toutes les activités militaires”, a-t-elle expliqué.
Ces jeunes éléments ont été soumis à d’intenses apprentissages dans les domaines des armes, en discipline générale, sans oublier la sacro sainte règle en vigueur dans toutes les armées, à savoir les droits humanitaires. En d’autres termes, ces jeunes civils qui ont porté pour la première fois l’uniforme en juillet 2013 sont aujourd’hui des soldats loyaux, aptes à servir la nation en tout temps, en toutes circonstances et sur les terrains les plus hostiles. Le directeur a également invité les jeunes soldats à considérer la faim, la soif, le froid, la poussière, la chaleur et le danger comme leurs compagnons de tous les jours. Par conséquent, elle les a instruit de braver tous ces risques et danger pour leur nation.
La cérémonie de sortie de promotion a été marquée par le chant du contingent 2013 du Centre d’instruction de Koutiala, une manœuvre tactique combinée de parcours d’obstacles et de démonstration de close-combat par des soldats qui ont également défilé. La présentation au drapeau a été le clou de l’évènement.
Les 1000 éléments ont été repartis entre 6 compagnies portant chacune le nom d’une ville du nord du pays. La 1re compagnie est baptisée Inémas, la 2e Goruma-Rharouss, la 3e Gossi, la 4e Djébock, la 5e Tin-Essako, et la 6e compagnie porte le nom de Faffa. Ils devront apprendre les réalités du terrain dans ces compagnies respectives.
O. Daou avec Seydou Traoré dit Bamanan
pourquoi tu es intéressé à le savoir?
Justement, à cause du renforcement de l’ effectif militaire du pays sur le terrain au Nord. Leursortie vait été annoncé. Mais contrairement aux Bataillons “Waraba” et “Félou” leur envoi au Nord n’a pas été annoncé.
As-tu des infos fiables ou non?
As tu des doutes que je suis un Malien qui veut que son pays soit sécurisé contre toutes sortes de malfrats?
Merci d’ Avance !
Mr Diagayéré, sachez que les recrues après leur sortie du centre d’instruction ne sont que de simples soldats avec le rudiment militaire. Les envoyer en masse dans les zones de combat revient à les livrer aux massacres. Ils doivent être intégrés dans des unités en premier lieu et entrer dans une formation constituée. Quant aux bataillons recyclés par l’Union Européenne, ils sont déjà des unités constituées mais ont besoin d’une certaine accoutumance pour être plus opérationnels. L’organisation d’exercice opérationnel a toujours manqué à l’armée malienne. Elle n’a cessé de clamer le manque de moyen pour atteindre cet objectif. Un exercice de vol de 03 heures d’un MIG 21 coûtait en moyenne 4 millions de Francs CFA au temps de Moussa TRAORE. Les argentiers ont de tout temps crier que l’armée est budgétivore sans appréhender la nécessité de tels exercices. Avec la guérilla, il faut au moins 16 véhicules par compagnie pour qu’elle puisse manœuvrer.
4 compagnies font un bataillon. Faites le calcul et vous saurez le moyen roulant équipé en moyen radio d’un Bataillon.
Merci pour les Infos. Je pense que maintenant, avec les “nouvelles” menaces qui n’ existaient dans les années avant 2001 (9/11), tous ceux qui oeuvrent pour la paix et la stabilité seront obligés d’ avaler la couleuvre “armée forte” budgétivore, malheureusement en partie contre les investissements socio-économiques. Je faisais aussi partie de ces gens. Je suis obligé de reconnaitre la réalité.
pour autant ma question était: la Bataillon “Sigui” est-il déjà déployé, comme ce fut avec “Waraba” et “Félou”?
Merci d’ avance encore.
Le bataillon Sigui à l’instar des bataillons waraba et Felou doit rentrer dans un dispositif tactique. En mesure de coordonner ses actions avec les troupes maliennes d’abord et ensuite des troupes amies (Serval et MINUSMA), le bataillon est destiné à soulager les autres unités engagées et résoudre le déficit d’effectif ça et là. Comprenez que c’est une seule armée qui doit être solide, aguerrie et plus opérationnelle. Contrairement à ce que vous pensiez mr Mahamadou Diagayété, la menace d’une nation est permanente. C’est le politique qui doit le comprendre et décider en conséquence. Certes ATT a investi dans les routes, les barrages, les bâtiments et autres mais toutes ces réalisations ont été annihilées tant la sécurité et la défense ont été réléguées au second plan. Dommage que tous les pays africains de l’ouest connaissent ce phénomène. Si le Tchad n’avait pas réagi aux épreuves libyennes, il serait effacé de la carte aujourd’hui car Khadafi n’avait pas d’état d’âme.
Je vous informe que Waraba et Sigui sont déjà à Taoudeni. Tu es moins renseigné Mr,
Quand est-ce que Waraba et Sigui vont prendre Kidal?En un mot : IBK a bel et bien violé la Constitution
Qu’ est ce qui est du Bataillon “Sigui” formé par l’ EUM?
Merci pour les Infos!
Bien cordialement
M. Diagayété
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