Rencontre entre le Premier ministre, le FDR, la COPAM, la CSM et la Coalition IBK : 2012Pourquoi Cheick Modibo Diarra veut créer Un organe consultatif avec la classe politique

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Il n’avait pas été favorable à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Après avoir superbement ignoré les partis politiques dans la constitution de son équipe gouvernementale, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra veut-il se rattraper en appelant les différents regroupements politiques pour mettre en place un organe consultatif devant lui servir de … cuirasse ? En échangeant avec les acteurs politiques autour d’un tel organe le mardi après-midi à la primature, le chef du Gouvernement tend visiblement une perche pouvant le sauver du naufrage.

Le Premier ministre de la transition, Cheick Modibo Diarra

A la place du Gouvernement d’union nationale préconisée par l’accord-cadre du 6 avril 2012, l’on a assisté à la formation d’un gouvernement dit de “ technocrates “. Seulement, cette équipe de technocrates peine à prendre de l’envol pour sortir le pays de l’ornière.

Curieusement, après avoir snobé les principales formations politiques du microcosme national en ne les associant pas à la formation de son équipe, le navigateur interplanétaire Cheick Modibo Diarra avait voulu faire cavalier seul. Mais, le chef du Gouvernement comptait sur un accompagnement conséquent des “seigneurs”, putschistes de Kati.

Mais, du fait que cet attelage institutionnel n’inspire pas confiance aux partenaires du Mali-, le chef du Gouvernement se rend compte qu’il  ne peut instaurer une gouvernance qui balaie d’un revers de main l’idéal démocratique né du 26 mars 1991. L’UA – avec un Jean Ping qui n’en démord pas – et d’autres institutions continuent de plaider pour un gouvernement plus crédible à Bamako. Les institutions de Bretton Woods continuent de faire la moue face au gouvernement de l’ancien patron de Microsoft Afrique. Pire, les partis opposés aux putschistes, regroupés au sein du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR) viennent de jeter un gros pavé dans la mare en évoquant, de façon audible, “ la mise en place d’un Gouvernement d’union nationale inclusif et représentatif, une feuille de route pour le Gouvernement de transition… “

Après avoir échangé avec les autres regroupements politiques tels la COPAM des Oumar Mariko et Hamadoun Amion Guindo, la CSM des Me Mountaga Tall, Housseini Amion Guindo, l’ADPS de Soumana Sako et la Coalition IBK-2012 de Bocar Moussa Diarra, autour de ces préoccupations, la classe politique est apparue menaçante pour le Premier ministre et son gouvernement. Le beau-fils du Général Moussa Traoré aura alors conclu qu’en invitant les acteurs politiques à ” la table du dialogue “, il se constituerait une ceinture de sécurité pouvant le mettre à l’abri d’une quelconque déstabilisation.

En proposant au FDR, à la COPAM, à la CSM et à la Coalition IBK-2012 la formation d’un organe consultatif devant servir de ” cadre innovant de dialogue et de gouvernance “, Cheick Modibo Diarra fait preuve d’un repentir actif non désintéressé. Grâce à cet organe, qui serait une ” interface “ entre le Gouvernement et les acteurs politiques, le président du RpDM convoite une certaine légitimation. Serait-ce là un appel à un accompagnement politique qui lui faisait défaut ?  Cet organe consultatif devra servir de structure d’appoint au gouvernement pour mieux faire face aux défis auxquels le pays fait face.

En effet, pour affermir son pouvoir dans ce contexte post-putsch avec des militaires proches de l’ex-junte, qui continuent de faire parler d’eux -arrestations et intimidations à loisir-, le Premier ministre de transition avait plus que jamais besoin d’une solidarité dans les milieux politiques de la place.

Seulement, tous les regroupements politiques contactés ont fait comprendre au chef du gouvernement qu’il leur faut un temps de réflexion et d’analyse de cette offre suspecte avant de lui faire parvenir leur réponse.

Par ailleurs, on s’interroge sur la pertinence de cet organe consultatif dans la mesure où il existe déjà un cadre de concertation des partis politiques avec le gouvernement à travers le ministère de l’Administration territoriale et des collectivités locales. Ce cadre a, d’ailleurs, été réactivé récemment par le successeur du Général Kafougouna Koné à la tête de ce département, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, qui annonçait sa volonté de lui  imprimer un nouvel élan.

Bruno D SEGEBEDJI

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. Qu’on laisse le PM et sincérité gouvernement faire leur job
    c’est ne pas une course à vitesse
    où un relais 4 fois cent
    :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
    ne déstabiliser point le PM
    de toute façon ils auront de reproches bidon

  2. Arrêtez donc d’être aussi aveugles
    L’arrivé du PM a été un grand espoir pour tout le monde, mais quelle déception aujourd’hui hui!!!!!!
    Toutes les personnes de bonne foi y compris la communauté internationale ont constaté l’incompétence de l’équipe.
    CMD est certes un brillant scientifique, mais il fait du surplace depuis 2 mois. Le gouvernement n’a même pas pu produire une feuille de route et pilote a vue un pays qui traverse une telle crise.
    Sa nouvelle proposition prouve qu’il a conscience lui même de ses lacunes.
    Je ne suis d’aucun bord politique, mais être dans un parti politique n’est pas synonyme de manque de patriotisme. Le Gouvernement de CMD a été accueilli par tous, et la déception est générale, donc c’est normal d’émettre des réserves et des conditions à ce soutient.
    CMD sait qu’il doit s’entourer de compétences, mais pour quelles raisons les politiques travailleraient a sa place en restant dans l’ombre? Si une alliance sacrée doit se faire, elle doit être autour du psdt de la république qui est jusqu’à preuve du contraire, le chef de l’état selon la constitution.
    Sur ce point, je trouve que c’est CMD qui manque de patriotisme en s’accrochant a son plein pouvoir alors que son incompétence est avéré.

  3. sans partis politiques pas de gouvernement
    chacun peut en créer
    alors qu’est ce que vous voulez? les partis ont donné trois mois à ce que gouvernement qui ne fait ni plus ni moins qu’amener le pays au fond du puits–>les partis ne peuvent pas laisser leur pays entre les mains des amateurs guidé par un capitaine qui a échoué dans tout ce qu’il a entrepris dans sa vie(sauf le coup d’États qui a contribue a l’occupation des régions nord)
    donc soyons réalistes et laissons les partis jouer leur rôle et cela quelque soit votre aigreur
    merci

  4. On doit dire clairement a Cheick astronaute,que lui et son gouvernement sont illegitme,ayant ete imposer par la junte des bandits aux mains armees et Blaise Compaore,ce qui veut dire que les maliens, la societe civil et la classe politique doivent se concerter pour designer un president qui doit choisir son premier ministre comme nous avons l’habitude de le voire.Je n’ai jamais vu un PM plein pouvoir quequepart ignorant l’autorite du president de la republique,nous ne somme pas dans un royaume meme labas le roi ou la reine ne sont pas multiplier par zero de la part du premier ministre,la verite n’est pas il ya une seule verite.

  5. Une information donnee par un ancien journaliste de l’Essor et de l’ORTM qui sert presentement au Commisariat a la Securite Alimentaire.

    !!!!!!!!!!A l’attention de MR. Ssam, si vous doutez, partez vous renseigner a la source.!!!!!!!!!!!!!!!!

    Trop c’est trop. Chers confrères, le personnel du Commissariat à la Sécurité Alimentaire vient de vivre l’incroyable.
    Des énergumènes en uniforme policier et militaire, payés et engraissés aux frais du contribuable malien, se présentant comme des envoyés du si tristement célèbre Comité National de Redressement de la Démocratie ont molesté et embarqué le garde du corps du Commissaire à la Sécurité Alimentaire après avoir tiré des coups de feu. L’enlèvement a eu lieu ce matin au siège du CSA sous les yeux ahuris du personnel et des badauds.
    Quelle est la faute du sergent Makamba sissoko ?
    Seuls les fameux ‘’redresseurs de la démocratie’’ pourront répondre. A notre connaissance, Makamba Sissoko, élément du prestigieux 33ème régiment des commandos parachutistes, appelés bérets rouges est le frère cadet du Général Hamidou Sissoko dit Man, lui aussi victime de l’arbitraire du ridicule CNDRE qui n’a eu d’autre mérite que d’offrir sur un plateau d’argent, les trois régions du nord du pays à ses ennemis.
    Sûr de son FORFAIT qu’il essayait de faire passer pour un sauvetage du Mali de sa noyade programmée, pensant ainsi berner le peuple dans sa totalité, le fameux CNDRE n’a trouvé d’autre occupation à ce jour que celle de traquer et d’humilier des fils de ce pays qui parfois sont plus méritants que ceux veulent usurper aujourd’hui le pouvoir et asservir les maliens : triste exploit.
    A quand la fin de cette anarchie ?
    L’adage dit : quand la case de ton voisin brûle, il faut l’aider à l’éteindre. Au rythme des arrestations et kidnapping auxquels nous assistons aujourd’hui, surviendra indubitablement le tour de chacun, si rien n’est fait. Si cette mainmise sur NOTRE ARMEE et cet exercice de fait du pouvoir du monstre CNDRE n’est pas freiné, personne n’est à l’abri de la vendetta et de l’aigreur manifeste de la junte.
    Jusqu’à preuve du contraire, le Mali appartient à chacun de ses fils. Aucun, pour une raison que ce soit, n’a le droit d’oppresser, à fortiori, torturer ou assassiner d’autres maliens impunément. Le peuple magnanime du Mali a déjà été plus clément que la clémence elle même envers le CNDRE en acceptant d’accorder l’amnistie à ces putschistes du dimanche pour leur crime imprescriptible. En réponse, eux continuent de semer la division et la terreur au sein de l’armée et du peuple malien.
    Cependant, une chose est claire et immuable : la vérité rattrape toujours le mensonge et la roue de l’histoire tourne, nul ne peut l’arrêter ou la torpiller. Le peuple veille et n’oublie jamais

  6. Le CNDRE bourreau du peuple malien

    Trop c’est trop. Chers confrères, le personnel du Commissariat à la Sécurité Alimentaire vient de vivre l’incroyable.
    Des énergumènes en uniforme policier et militaire, payés et engraissés aux frais du contribuable malien, se présentant comme des envoyés du si tristement célèbre Comité National de Redressement de la Démocratie ont molesté et embarqué le garde du corps du Commissaire à la Sécurité Alimentaire après avoir tiré des coups de feu. L’enlèvement a eu lieu ce matin au siège du CSA sous les yeux ahuris du personnel et des badauds.
    Quelle est la faute du sergent Makamba sissoko ?
    Seuls les fameux ‘’redresseurs de la démocratie’’ pourront répondre. A notre connaissance, Makamba Sissoko, élément du prestigieux 33ème régiment des commandos parachutistes, appelés bérets rouges est le frère cadet du Général Hamidou Sissoko dit Man, lui aussi victime de l’arbitraire du ridicule CNDRE qui n’a eu d’autre mérite que d’offrir sur un plateau d’argent, les trois régions du nord du pays à ses ennemis.
    Sûr de son FORFAIT qu’il essayait de faire passer pour un sauvetage du Mali de sa noyade programmée, pensant ainsi berner le peuple dans sa totalité, le fameux CNDRE n’a trouvé d’autre occupation à ce jour que celle de traquer et d’humilier des fils de ce pays qui parfois sont plus méritants que ceux veulent usurper aujourd’hui le pouvoir et asservir les maliens : triste exploit.
    A quand la fin de cette anarchie ?
    L’adage dit : quand la case de ton voisin brûle, il faut l’aider à l’éteindre. Au rythme des arrestations et kidnapping auxquels nous assistons aujourd’hui, surviendra indubitablement le tour de chacun, si rien n’est fait. Si cette mainmise sur NOTRE ARMEE et cet exercice de fait du pouvoir du monstre CNDRE n’est pas freiné, personne n’est à l’abri de la vendetta et de l’aigreur manifeste de la junte.
    Jusqu’à preuve du contraire, le Mali appartient à chacun de ses fils. Aucun, pour une raison que ce soit, n’a le droit d’oppresser, à fortiori, torturer ou assassiner d’autres maliens impunément. Le peuple magnanime du Mali a déjà été plus clément que la clémence elle même envers le CNDRE en acceptant d’accorder l’amnistie à ces putschistes du dimanche pour leur crime imprescriptible. En réponse, eux continuent de semer la division et la terreur au sein de l’armée et du peuple malien.
    Cependant, une chose est claire et immuable : la vérité rattrape toujours le mensonge et la roue de l’histoire tourne, nul ne peut l’arrêter ou la torpiller. Le peuple veille et n’oublie jamais

    • Des balivernes tjrs des balivernes, je dirais que votre détermination à salir les patriotes de ce pays est à la hauteur de votre être apatride mais heureusement LE BON DIEU aime ce pays donc Il a placé en sein des fils qui tolère beaucoup de choses mais qui ne négocient pas son redressement s’il doit chavirer

  7. Mon frère Bruno je ne sais pas quel journaliste tu es ?on constate dernièrement que tu passes tout ton temps à infliger des critiques et des mesquineries stériles à ce gouvernement rien que pour manifester ton opposition à ce changement de régime unique pour remplir ton ventre parasite ,mais il faut savoir que tu n’es pas le seul malien,comment vous vous pouvez progresser dans votre métier comparez vous à des journalistes sous régionaux comme au Sénégal tout près ,toi tu n’es qu’un journaliste alimentaire

  8. je trouve que ces partis n ont aucune volonté manifeste à accompagner ce gouvernement vers une transition et cette sortie de crise.Ici en italie le gouvernement monti(techniciens) est soutenu par les partis de gauche et de droite y compris le parti de berlusconi qui a étE demis de ses fonctions.Je me pose la questionspourquoi l insistance de ces partis à un gouvernement d union nationale.je crois que cette logique ne nous fera pas avancer, car chacun se croira tout permis.

  9. Si la classe politique veut contribuire qu’il le fasse en appuyant le gouvernement de la transition mais pas en rentrant dans gouvernement.
    Les parties doivent attendre apres les éléctions pour metre en pratique les plants voulus du partie ou de la coalittion.

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