La rébellion est un phénomène qui a la vie dure. Ces dernières années elle a pris des proportions beaucoup plus dangereuses ayant dépassé tout entendement depuis l’assassinat de Mouhammar El Kadhafi et le retour sur le territoire du Mali des ex- combattants de la Libye avec tout un arsenal sophistiqué de guerre. Depuis l’entrée dans les hostilités des ex-combattants de la Libye, la situation va de mal en pis.
Au moment ou les rencontres se succèdent en vue de la recherche de solution durables à la rébellion, au retour de la paix, à la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du pays, le président de la république s’est dit prêt à tout négocier, à tout accepter de la part des rebelles excepté la partition du pays. Pour IBK, il faut obtenir la paix à tout prix. Cependant l’expérience démontre qu’il ne faut pas sceller la paix à tout prix. Tirons tous les enseignements de ce passé tragique récent axé sur la traîtrise et la cruauté de certains de nos compatriotes.
A l’étape actuelle des négociations, il est de plus en plus questions de l’intégration des rebelles dans l’armée nationale. Certaines sources annoncent un quota de cent officiers pour les rebelles et quelques milliers de sous officiers. De cette manière, IBK entend répéter une très mauvaise expérience d’il y a quelques années.
La première intégration des rebelles dans l’armée nationale a permis certes, d’apaiser la situation, mais au file du temps, on a compris que cela n’était pas la solution. A preuve, ceux que l’Etat malien avait bien formés, se sont retournés pour la plupart contre lui. On peut citer l’officier supérieur déserteur de la garde nationale Bamoussa Diarra, ce fils de feu le vaillant soldat, ayant combattu la première rébellion de 1963-64, Daba Diarra, originaire de Fana. Aujourd’hui, ce serait une très grosse erreur pour nos autorités de vouloir à nouveau intégrer les gens qui se sont rebellés contre l’Etat malien en foulant aux pieds les lois de la république, en égorgeant d’innocentes personnes, en mutilant, en exécutant froidement des frères, en violant des filles et femmes. Pire, ce sont des gens qui ont suffisamment tué de Maliens pour qu’on se contente de les intégrés à nouveau dans l’armée nationale. Il faut se passer de leur service, si l’on veut sortir de ce cycle infernal de tueries inutiles. Nous prêchons la paix et pas n’importe laquelle.
D’ailleurs cette idée contrarie fortement la position de l’actuel ministre de la Justice qui a toujours soutenu que ceux qui ont commis des crimes doivent tous répondre de leurs actes devant la justice. Il n’est pas bon aujourd’hui de s’engager à nouveau dans une telle aventure périlleuse. Si on dit que la paix n’a pas de prix, ce n’est pas des sacrifices du genre qu’il faut consentir. Comme on le dit : « l’erreur est humaine, mais persévérer dans l’erreur est diabolique ». Cet adage est une vérité qui colle bien à un projet d’intégration des rebelles dans l’armée. En tout cas, nul ne doit être surpris si d’aventure les autorités actuelles intègrent à nouveau les rebelles et que ceux-ci reprenaient dangereusement du service. Aussi les regards sont tous tournés sur le ministère de la Défense et des Anciens Combattants.
La rédaction
Le Mali doit avoir les moyens de la défense de son intégrité territoriale. Ibk et son gouvernement doivent s’atteler à cela. Quant à l’intégration des bandits armées nous devons tirer les leçons du passé très récent. A bon entendeur salut. ❗
Je soutiendrai plutôt un référendum d’autodétermination dans la région de Kidal en lieu et place de l’intégration injuste des touarègues dans des proportions qui dépasse leur pourcentage dans population malienne. Avec les touarègues comme citoyens maliens, le Mali ne connaitra jamais la paix tant ce ne sont eux pas eux qui nous dirigent comme en Mauritanie.
Un couteau a double tranchant en tout cas.
PERSISTEZ A RECRUTER DANS UNE ARMEE REGULIERE DES BANDITS, DES NARCO- TRAFICANTS ET DES APATRIDES, C’EST SE RETROUVER UN JOUR AVEC UNE ARMEE DE NARCO- TRAFICANTS, D’APATRIDES ET DE BANDITS.
PERSISTEZ A RECRUTER DANS UNE ARMEE REGULIERE DES BANDITS, DES NARCO- TRAFICANTS ET DES APATRIDES, C’EST SE RETROUVER UN JOUR AVEC UNE ARMEE DE NARCO- TRAFICANTS, D’APATRIDESDES ET DE BANDITS.
Ce serait une très grosse erreur de remanier la composition de l’armée malienne en tenant compte des exigences des rebelles. De plus en plus les rebelles n’épousent plus la division du pays, mais la France l’aidera à occuper petit à petit tout le pays dans la durée. Et sachez qu’en politique la notion de durée est très large et élastique.
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