Avec le processus de reforme de l’armée en cours, près de dix milles de nos hommes sont en formation. Ce qui ne se faisait plus de puis 2009. Ce qui a pour but de permettre aux forces armées maliennes d’honorer sans restriction le contrat opérationnel fixé. Il s’agit de bâtir un nouveau type de militaires avec de nouveaux types de moyens matériels.
Depuis le lancement officiel de la reforme le 2 décembre dernier, sous la houlette de Soumeylou Boubèye Maïga, ministre de la Défense et des anciens combattants, toutes les formations ont repris à la satisfaction générale de nos forces armées et de sécurité.
Il s’agit du certificat d’aptitude technique numéro 1 pour former les caporaux ; le certificat d’aptitude technique numéro 2 pour les sous officiers et le brevet interarmes préparant aux fonctions d’officier. Toutes ces initiatives permettent de mettre le moral de la troupe au beau fixe. On dénombre une dizaine de centres de formation à travers le territoire national. Cette politique permettra de rehausser le niveau du recrutement et de la formation.
La reforme tient compte les nouveaux besoins et les nouvelles menaces. Il s’agira de façonner une armée républicaine au top de ses moyens. Tel est la volonté des plus hautes autorités de notre pays. Il faut rappeler que le volet formation de la reforme, prend en charge la création d’un contenu adapté à la réalité pour la formation des officiers, sous officiers et militaires du rang ; la formation de spécialistes à tous niveaux ; la rénovation de l’enseignement supérieur militaire avec la création d’écoles spécialisées ; la rénovation du cursus de formation initiale des officiers et sous-officiers ; l’élaboration d’une politique de préparation opérationnelle dans toutes les directions et états majors et l’élaboration des mesures de contrôle, de coordination et d’évaluation.
Il est aussi prévu d’allouer des ressources nécessaires sous forme de ligne budgétaire spécifique pour les activités de préparation opérationnelle.
La preuve est ainsi faite que les lignes ont bougés dans le cadre de la construction de l’armée de nos besoins qui arrive à s’insérer dans une perspective régionale et la promotion de la condition militaire.
Akhimy Maïga
Du Courage Excellence MAIGA. Après ces formations j’espère que les cancres du système de gestion et de commandement de l’armée seront virés n’en déplaise aux Maliens voyous adepte de l’inertie et du sabotage.
Bien dit Mr Doumbia, car CAT1 CAT2, BA1 ou BA2 ect… n’ont de valeur que si ils sont appliques sur le terrain. Il ne sert a rien de former des Caporaux, sergents et chef, Adjudants de “ville”.
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