Réforme de l’Armée nationale : IBK commence à donner espoir

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Le président  Ibrahim Boubacar Keïta
Le président Ibrahim Boubacar Keïta au centre de l’armée nationale

Aujourd’hui personne n’a oublié la fête du 20 janvier dernier que le pays avait placé sous le signe de la réconciliation entre les frères armes. La date du 30 Mars 2012, s’illustre comme un haut fait  de la désarticulation  d’une armée pourrie par le commandement. Et pour cause, l’équipement matériel était vieillissant ou inexistant, car  depuis deux décennies, elle n’a pas enregistré de renouvellement. Reconstruire une armée aussi atteinte dans le moral et dans le physique, nécessite forcement la réconciliation des cœurs entre les corps d’armées, puis que l’on sait, la fracture qui y régnait. Cette exigence appelle à l’ultime sacrifice  des autorités, c’est-à-dire créer les voies et moyens pour y arriver.  Enfin ne dit on – t-il pas que : qui  veut la paix, prépare la guerre. A ce jour, on peut noter la formation et l’équipement des bataillons  par la coopération européenne et l’engagement d’un processus de réconciliation des corps. En termes d’investissement immédiat, plus de deux milliards ont été engagés dans la dotation des troupes pour la commémoration du 53ème anniversaire du 20 janvier et la mise à exécution du projet de logements sociaux pour les hommes, sont des actes qui font naitre la confiance au sein de la grande muette. Il n’ya donc rien à négliger pour cette ambition nationale : construire  une armée forte qui réitère des actes forts sans calculs politiques politiciens.

 

 

Au-delà de cette manifestation, le Mali et la France était sur la voie de signer un accord de défense commun qui devait aboutir à donner des contrats juteux à la France que des personnes qualifiaient d’un autre coup d’Etat ou d’un autre accord d’Alger. Suite à la tournure des évènements et aux promesses de campagne le Président a préféré bien réfléchir et attendre l’aval des députés certainement. Selon nos informations, la volonté du Président de la République de faire la lumière sur tous les dossiers et ses promesses de campagne lui a poussé de reporter la signature de cet accord jusqu’à la rentrée parlementaire pour permettre à tout le peuple de savoir les pours et les contours de cet accord. Un acte qui n’est pas du gout de l’Elysée qui semble-t-il veut avoir la main sur l’armée malienne et surtout, contrôler le Nord du Mali pour des raisons stratégiques et économiques.

 

 

C’est pour cela indiquent nos sources, le climat ne serait pas au beau-fixe entre Bamako et Paris par ce que Koulouba veut la jouée dans la transparence alors que l’Elysée s’impatiente.

                                                                                                             Bréhima Traoré 

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4 COMMENTAIRES

  1. PAUVRE journalist Qui commence par la fete fini par la defaite!
    Rien a feter avant la recuperation du poumon de notre pays( Kidal)
    2 milliards a partager entre les familles des victims et deplaces de la guerre allait etre plus salutaire que dans la fete honteuse

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