Conscientes de leurs conséquences sur l’armée, les autorités militaires sont dans une logique de mettre fin aux irrégularités qui entament les recrutements dans les Forces armées maliennes (FAMa).
Hier mardi le 9 mai 2017, le souci de reconstruire une armée forte à la hauteur des attentes de la population a été partagé avec les journalistes lors d’une conférence de presse animée par le patron de la direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), colonel Diarran Koné. Cette conférence de presse avait pour but d’informer les journalistes sur l’avancement de la procédure du recrutement de 5 000 éléments au compte de l’année 2017 dans les FAMa. Un recrutement qui s’inscrit, a précisé le colonel Koné, dans le cadre de la Loi d’orientation et de programmation militaire afin de forger un outil de défense professionnel.
Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de faire engager des hommes qui répondent aux critères et conditions du recrutement. C’est en tenant compte de cette priorité que les dossiers des postulants ont été minutieusement étudiés afin de sélectionner ceux et celles qui sont aptes à franchir la première phase de ce recrutement qui est l’examen des dossiers.
« Le travail d’examen a été fastidieux compte tenu du respect des critères et conditions de recrutement. Pour ce recrutement du contingent de 5 000 éléments, 60 136 dossiers ont été déposés. Après examen seul 9 273 dossiers ont été validés. Les résultats de la première étape seront publiés dans les prochains jours », a informé le directeur de la Dirpa.
A cette première phase d’examen des dossiers, le colonel Diarran Koné a fait état de la constatation de plusieurs irrégularités au niveau des pièces d’identités et d’Etat civil. « Les motifs de rejet de dossiers sont généralement de deux types : la fraude documentaire et la fraude identitaire », a regretté le conférencier.
Pour mettre fin à ces pratiques, il a rappelé que les autorités militaires elles seules ne peuvent pas, qu’il faille l’engagement de chacun à son niveau pour barrer la route aux fraudeurs. Cette étape cruciale sera suivie des examens d’aptitude, qui sont d’ordres morale, physique, biologique, médicale, etc. Elle permettra de dégager la liste de ceux qui sont aptes à accéder à la Formation commune de base.
Youssouf Coulibaly
C est tres triste que ces lourdeurs adtifs demeurent
Parlant des dossiers à fournir, pourquoi exiger la carte Nina alors que dans ces dernières années on ne délivre plus la pièce??? Ceux qui n’étaient pas encore majeurs quand on commençait le recensement pour l’obtention de la carte (qui n’a duré que quelques années 2009-2010), sont aujourd’hui les concernés dans les recrutements, les concours. Comment voulez-vous qu’ils aient la carte si l’État ne continue pas de la délivrer?
Bien parle
La voix sitoyens je vous rappelle d’un tre grand remerciements
5 ans après une crise existentielle, qui dure encore, nous en sommes encore a ce stade….
Sacré pays!
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