L’incident malheureux survenu en 2011 à l’Ecole militaire inter armées (Emia) de Koulikoro, revient dans les débats ces derniers temps. Et ce, au moment où le pays a besoin de toute l’armée pour la libération et la sécurisation des territoires occupés.
De plus en plus, au sein de l’opinion nationale, l’on se pose cette question : Quel rôle ces élèves officiers de l’Emia pourront jouer dans la situation de guerre que notre pays connaît ? Surtout quand on sait que leurs camarades de la sous-région évoluent dans la Misma. En effet, parmi les 51 élèves officiers terminalistes de l’Emia, figurent 40 sanctionnés, selon la réglementation en la matière, pour «faute militaire et négligence». Cela, après l’exercice qui a causé mort d’hommes.
Mieux, ils ont passé deux mois d’arrêt de forteresse. Mais, depuis lors, rien n’a changé dans leur situation : ils sont à la maison et en chômage, alors que le pays a un fort besoin dans le domaine. D’autant plus que la formation est arrivée à terme et que dans la sous-région, les cours à ce niveau, se limitent à 2 ou 3 ans. D’où l’impérieuse nécessité de faire en sorte que ces militaires puissent connaître leur sort, une année après les faits. Cela, à une période où certains de leurs cadets servent déjà à Nara et ailleurs au front. Surtout à un moment où la réconciliation de l’armée est souhaitée par tous, car ces jeunes officiers n’ont jamais posé d’acte susceptible de compromettre la stabilité du pays. À ce niveau, le pouvoir politique doit donner une suite à ce dossier qui n’a pas fini d’être traité par le défunt régime, en raison du coup d’Etat et de l’occupation armée.
De ce fait, ils ne peuvent qu’attendre de leur hiérarchie une conduite à tenir, ce qui tarde à venir. Car, tout porte à croire que leurs dossiers dorment dans les tiroirs.
En clair, au vu de la situation, les 40 élèves officiers ne sont ni civils ni militaires. La transition doit être un cadre propice, afin de gérer au mieux cette question. Il y va de la stabilité du pays.
Paul Mahamane
Tous ces individus ne doivent plus figurer dans les corps de l’armée et de sécurité. Déjà leur mode de recrutement laissait à désirer. Leur cas doit être considéré comme une première justice divine contre ATT et ses acolytes, en particulier les officiers supérieurs qui s’étaient accaparés de l’EMIA.
Le prétendu bon samaritain de journaliste ferait mieux de les encadrer pour autre chose de plus concret que des chimères.
Au moment ou on veut assainir notre armée toi tu viens mettre de l’huile sur le feu, tous ceux qui sont mis en cause doivent être arretés, à cause de leur acte, des gens ont volontairement perdu la vie. Il est temps de les ecarter pour éviter dans 5 ou 10ans l’affaire beret vert- beret rouge parce que les gens qu’ils ont assassiné avait des promotionnaires et des parents qui ne vont les laisser que s’ils paient pour leur acte. On a plus besoin des militaires indisciplinés dans notre armée
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