Rebondissement dans l’affaire des bérets rouges : Un militaire et un chef religieux mis aux arrêts

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Rumeur ou réalité ? En tout cas, l’information fait la une des causeries dans la capitale : un militaire et un chef religieux ont été arrêtés le jeudi 26 juillet à Bamako par des hommes armés dans le cadre des enquêtes sur la « tentative de contrecoup d’Etat » déjouée en fin avril par l’ex-junte militaire.

Des explications d’Aly Ouattara (un membre de la famille du militaire appréhendé), il ressort que le Lieutenant Mohamed Yaya Ouattara a été arrêté le jeudi dernier par des hommes armés. « On nous a dit que c’est dans le cadre des enquêtes sur la tentative de contrecoup d’Etat contre les militaires de Kati », déclare-t-il  avant de préciser : « Jusqu’ aujourd’hui, nous n’avons pas de ses nouvelles. Nous sommes très inquiets ». Le Lieutenant Ouattara fait partie du corps des Bérets rouges du 33è Régiment des Commandos parachutistes  restés fidèles au Président ATT renversé le 22 mars par le Capitaine Amadou Haya Sanogo. Par ailleurs, un chef religieux du nom d’Amadou Dembélé, réputé proche d’Abdine Guindo, ex-Aide de camp d’ATT, est arrêté dans le cadre de la même affaire de contrecoup d’Etat. Il a été appréhendé par des hommes armés, mais en tenue civile. Mais en cours de route, il a pu joindre sa famille pour déclarer qu’il est arrêté. Toutefois, il affirme qu’il ne se reproche rien. Depuis lors, sa famille est sans nouvelle de lui.

Le 30 avril dernier, les ex-putschistes avaient affirmé avoir fait échouer une offensive des forces restées loyales à ATT. Il y avait eu alors au moins 22 morts. Depuis la riposte des Bérets rouges au cours de laquelle il y a eu 22 morts, l’ex- junte est très influente à Bamako et cela, dès  qu’elle a rendu le pouvoir aux civils le 6 avril dernier. Les putschistes avaient arrêté de nombreuses personnalités considérées comme des proches d’ATT, dont des militaires. Le mercredi dernier,  l’Organisation des droits de l’homme, « Human Right Watch » (HRW) a fait une révélation qui taxe les soldats fidèles au Capitaine Sanogo d’être « responsables de la disparition de 20 soldats liés au mouvement du 30 avril et d’avoir perpétré des actes de torture et autres exactions à l’encontre de dizaines d’autres soldats ».

De l’autre côté, le Nord du Mali est tombé entre les mains des islamistes après le coup d’Etat militaire du 22c mars dernier. Aujourd’hui, le Nord-Mali, qui représente plus de deux tiers du territoire, est contrôlé depuis quatre mois par des groupes armés : islamistes d’Ançardine, MUJAO,  tous alliés d’AQMI qui y ont évincé les rebelles touaregs sécessionnistes.

Jean Pierre James

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1 commentaire

  1. Mais S’il a’agit de faire un coup detat ou torture ; vennez au Mali mais on ne c’est pas liberé meme un villllllage

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