S’acheminera-t-on vers la fin de l’affaire dite des Bérets rouges qui défraie la chronique au Mali depuis le 30 avril 2012 ? Tout porte à le croire à l’analyse des dernières mesures qui viennent d’être prises par le juge d’instruction en charge de ce dossier, Fousseyni Togola, du 8ème Cabinet du Tribunal de première instance de la Commune III du District de Bamako.
Si cette mesure est considérée au niveau de la justice comme de droit, elle peut paraître curieuse dans le contexte actuel. Est-il en effet besoin de rappeler que c’est en pleine reconquête du Nord-Mali et au moment où les forces étrangères et maliennes s’apprêtent à lancer l’offensive terrestre que cette mesure de liberté provisoire est intervenue en faveur de nos forces spéciales.
De sources judiciaires, on nous informe que c’est l’Etat qui serait dans les bonnes dispositions pour vider ce dossier qui divise nos forces de défense et de sécurité. La raison invoquée, nous indique-t-on, est de concilier les cœurs et les esprits.
Selon les mêmes sources, les 29 premières personnes qui viennent de bénéficier de la liberté provisoire ne sont que du menu fretin. Il s’agit d’une stratégie adoptée par les autorités judiciaires consistant à séquencer les libérations afin de mieux tâter le pouls des Maliens. L’objectif visé, nous indique-t-on, est qu’ils doivent tous être libérés incessamment.
Cette décision est d’autant plus surprenante qu’elle va à l’encontre de toutes les valeurs démocratiques qu’on tente de sauver à tous les prix aujourd’hui. Elle nous donne en effet l’impression que notre justice est plus qu’instrumentalisée. On en veut pour preuve le rejet pur et simple de la demande de liberté provisoire de certains inculpés dans la même affaire. Des gens qui n’avaient rien à se reprocher et qui avaient été blanchis au cours de l’enquête. En son temps, ils ont été maintenus en prison pour faire plaisir au prince du jour, à savoir le capitaine Amadou Haya Sanogo. D’autres inculpés, dont la libération avait été demandée officiellement par le parquet en son temps, pour défaut de preuve, ont été injustement et illégalement maintenus en prison à cause du refus de Kati. Ce qui a d’ailleurs poussé un magistrat à nous confier sous le couvert de l’anonymat que «la libération des Bérets rouges devrait intervenir à la suite d’un procès équitable. Au lieu d’une liberté provisoire, pourquoi ne pas les déférer devant une chambre de jugement».
À en croire un greffier, ce dossier est loin d’être clos. Selon lui, il y a encore d’autres actes à accomplir dans le dossier. Il s’agit, entre autres, des enquêtes de moralité et surtout des expertises médicales pour attester de l’état mental des inculpés. Tout en faisant savoir qu’après la fin de l’interrogatoire au fond du juge d’instruction, que les inculpés sont en droit de demander la liberté provisoire, un autre juriste estime qu’il ne pense pas pour autant que cette mesure puisse apporter un apaisement ou une accalmie au sein de la population. Selon lui, la question est de savoir si ce temps de détention leur a permis de s’amender ?
Toujours est-il qu’il y a derrière cette mesure des pressions politiques auxquelles n’entendent pas se soumettre certains responsables militaires de Kati. Une information qui reste à vérifier d’autant plus que, de source sûre, nous avons appris que les 29 personnes inculpées n’ont pas été libérées durant le week-end à cause tout simplement de la non notification de l’ordonnance du juge d’instruction au Procureur de la République près du Tribunal de première instance de la Commune III. En effet, il nous revient de source judiciaire que quand le juge d’instruction du 8ème Cabinet, Fousseyni Togola, a pris son ordonnance après la fin des interrogatoires au fond, il a conformément à la loi notifié ladite ordonnance aux inculpés. Et c’est à travers ces derniers que l’information de la probable liberté provisoire des Bérets rouges impliqués dans cette affaire a fait le tour de la ville, sans que l’ordonnance soit notifiée au Procureur de la République. Or, sans notification au parquet, l’ordonnance ne peut pas être effective.
Selon nos sources, la notification tant attendue du juge d’instruction sera faite aujourd’hui au parquet. Et le Procureur aura alors trois jours soit pour accepter la teneur de l’ordonnance ou interjeter appel contre la décision du juge d’instruction. En attendant, les inculpés sont obligés de prendre leur mal en patience.
Birama Fall
Accueil Armée
Sanogo garde les Ils sont ennemis du Mali. Ils etaient manupiler par la CEDEO en complicate avec ATT.
Personne ne cassera les couilles de Sanogo!
Le bonhomme est un fin stratège qui a su ligoter le pouvoir qu’il contrôle à distance et de manière subtile. Dioncounda ne paut le destituer ou lui retirer nuls avantages ou prérogatives: il a mis hors d’état de nuisance les bérets rouges, il a installer dans la classe dirigeante cette terreur diffuse ( que renforce la démission forcée du PM), il grippe le fonctionnement de la transition par des actes commandités (société civile et vendus politiques exigeant la démission du président).
N’ayant pas réussi le coup d’Etat avant la descente des soldats français au Mali, il planifie une entrée légale à la présidence, positionnant ses proches dans les institutions et ourdissant de s’accaparer de la comission électorale. Si la guerre finit tôt, il a des lauriers pour avoir été « artisan de la réorganisation de l’armée » et il améliore le sort de la troupe par des indemnités. Il démissionnera ensuite et se présentera, auréolé, pour la présidence.
je crois que nul ne doit se sursoir à l’execution d’une decision de justice. les militaire de kati ne son pas au dessus de la loi.il doivent respecter laloi comme nous tous sinon il ne sont à l’abris d’un assassinat collectif maquier en attentat terroriste ou par un tire inconnus avec la pressence des millier de tireur d’élite. je crois l’heure est à la reconcialiation de l’armée nationale car pénalement il n’a pas de differences notoire entre coup d’état et contre coup d’état. le président dioncounda doit prendre ces responsabilité en liberant les bérets rouges et montrer à tous que pouvoirs est revenu aux insttution de la republique . nul ne doit s’ingérer dans la vie de la nation sans en avoir la compétence ou qualité. Bon entendeur sallut.
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je crois que à un moment de sa vie tout le monde doit s’arrêter, refléchir et faire une évaluation de sa raison d’être. Sanogo et consors ont attein leur niveau de mediocrité, c’est le moment effectivement de reconnaître cela et laisser la place aux autres. S’ils le font pas, je crois que le mali aura la solution pour eux. Que Dieu benit le Mali.
Une chose est de promettre des millions à la télévision (par les privés) et lors des fora internationaux (par les Etats), une autre chose est de verser réellement les sommes promises.
La coalition attend instamment l’aide :
– des pays arabes nantis s’ils ne sont pas complices des djihadistes trafiquants/pirates/ennemis d’un islam de paix et de bonté,
-de la Chine qui est entrain de perdre des marchés à cause de l’insécurité dans la sous-région.
Toute cette belle unanimité n’aura servi à grand-chose si la Communauté internationale n’aide pas la Libye à se sécuriser. Car la Libye est devenue le sanctuaire du crime organisé qui a envahi le Mali. Comme la Somalie, l’Afghanistan…
je crois que la CPI doit enquêter aussi sur la disparution des berets rouges. c’est le début du commencemment quand la CPI se mele bonjour les dégats et un jour SANOGO et consort vont repondre dez charniers de B R
Qu’on envoi ce Sanogo à l’exterieur, sinon il va mal finir au Mali. Il n’ya plus de doute.
vratment, il faut que l’etat malien prenne cette histoire dite KATI au seurie,si non comment on peut expluquer l’intervation de cauminoté international pour defendre le droit le plus faible !
voilà une patate chaude dans les mains de Sanogo et de sa horde. Après la guerre ils doivent répondre de leur acte. Ils ont posés des actes encore plus répressibles à savoir les charniers.
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