Amnesty international a présenté son rapport dénommé “Agenda pour les droits humains au Mali” à la presse le 30 novembre dernier. Dans ce document figure la liste des militaires portés disparus au lendemain du contre-coup d’Etat du 30 avril 2012. Ils sont au nombre de 21. C’est l’affaire pour laquelle le Général Sanogo est actuellement aux arrêts. On y retrouve également une liste de neuf autres personnes arrêtées, selon Amnesty International, par l’armée malienne et dont on n’a plus de nouvelles.
Selon le rapport, le putsch militaire, dirigé par le capitaine Sanogo, a entraîné des violations graves des droits humains. De nombreux responsables politiques et militaires ont été arrêtés et détenus de manière arbitraire et un certain nombre de soldats et policiers ont fait l’objet de disparitions forcées et de tortures. Depuis le début de la crise, plus d’une trentaine de personnes auraient été arrêtées par les forces de sécurité maliennes et furent victimes de disparitions forcées. Ces actes ont visé des militaires accusés d’être restés fidèles à l’ancien président déchu ainsi que des civils accusés d’être des partisans des groupes armés. Ces disparitions forcées ont eu lieu dans le cadre d’incidents opposant des parachutistes, connus sous le nom de “bérets rouges” et favorables à l’ancien Président
Amadou Toumani Touré, et des militaires, connus sous le nom de “bérets verts”, qui soutenaient le coup d’État militaire du capitaine Sanogo.
Le rapport révèle que plus récemment, en octobre 2013, un certain nombre de militaires ont été exécutés de manière extrajudiciaire ou ont disparu dans le cadre d’une purge menée au sein de l’armée par certains soldats fidèles au général Amadou Haya Sanogo, qui a organisé un coup d’État en mars 2012.
Ces militaires ont été visés suite à une mutinerie qui a éclaté, le 30 septembre 2013, dans la caserne de Kati. Ils s’étaient rebellés contre certains membres de l’ex-junte à qui ils reprochaient de ne pas les avoir promus. Les corps sans vie de quatre soldats ont été découverts au début du mois d’octobre près de la capitale et plusieurs autres, y compris le colonel Youssouf Traoré, sont portés disparus.
En octobre 2013, la justice malienne a engagé des poursuites contre trois membres des forces de sécurité et a délivré des mandats d’amener contre 17 autres personnes (y compris le Général Amadou Haya Sanogo) pour leur rôle présumé dans les disparitions forcées de mai 2012. Les trois suspects, un capitaine de gendarmerie et deux militaires de rang subalterne, ont été arrêtés les 23 et 30 octobre 2013.
Amnesty International se félicite de cette décision et appelle les autorités maliennes à veiller à ce que les juges puissent mener cette enquête à son terme et juger les auteurs présumés de ces actes sans être l’objet de menaces ou d’intimidations.
Dans un autre document “Disparitions forcées et tortures de militaires et de policiers opposés à la junte, juillet 2012. Index: AFR37/04/2012” cité dans le rapport, il ressort également qu’ “Accusés d’avoir fomenté un contre-coup d’État, des militaires ont été arrêtés par les forces de sécurité proches des putschistes et 21 d’entre eux ont disparu après avoir été enlevés de leur cellule au camp militaire de Kati, siège de la junte militaire, dans la nuit du 2 au 3 mai 2012. Deux de ces disparus, Abdoul Karim Keita et Youba Diarra, ont été montrés à la télévision malienne, le 30 avril 2012, deux jours avant leur enlèvement. Un cameraman les a filmés alors qu’un militaire leur posait des questions en relation avec le contre-coup d’État. Par ailleurs, un certain nombre de soldats blessés lors du contre-coup d’État ont également disparu après avoir été emmenés, le 1er mai 2012, par des membres de la junte militaire, à l’hôpital Gabriel Touré de Bamako (la capitale) où ils étaient soignés. En dépit de ses demandes, Amnesty International n’a pas pu obtenir la liste de ces militaires ni établir le lieu où ils se trouvent”.
Par ailleurs, le rapport a révélé d’autres violations des droits de l’homme au Nord. Onze personnes, notamment plusieurs commerçants arabes, arrêtées par l’armée malienne à Tombouctou, auraient fait l’objet d’exécutions extrajudiciaires ou de disparitions forcées. Les corps de certaines d’entre elles ont été retrouvés quelques jours après leur arrestation.
Amnesty fustige les exactions perpétrées notamment par tous les groupes qui ont pris les armes : le MNLA, le Mujao, Aqmi, et d’autres.
Pour tous ces cas de disparition, la structure internationale de défense des droits de l’homme demande qu’une enquête minutieuse soit faite. Et qu’en cas de crime commis, les auteurs soient traduits devant les tribunaux. Selon elle, les disparitions forcées ont, en outre, été considérées par de nombreux organes internationaux de droits humains comme violant l’interdiction absolue de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Rappelons que le présent document s’adresse principalement aux autorités maliennes et vise à promouvoir la mise en œuvre des obligations internationales incombant à notre pays en matière de respect des droits humains. Il incombe, en effet, en premier lieu aux autorités d’enquêter sur toutes les violations et atteintes commises par les forces de sécurité maliennes et par les groupes armés, afin d’assurer justice et réparation aux victimes et mettre un terme à l’impunité.
Bandiougou DIABATE
je comprend pas ces gens là on parle de crime cmis au mali au lieu de faire 1 minute de silence pour ces morts retrouver ils nous parle de alassane ouattara ou a acuser amnesty,vous nous avez dis ici k sanogo nest coupable de rien et aujourdhui vous devrez avoir honte
Justice aussi pour les criminels rebelles touareg et autres responsables de milliers de victimes au MALI.
La MAUVAISE FOI des pro-sanogo est proprement ECOEURANTE!
TOUT LE MALI savait!!! 👿 👿
TOUT LE MALI connaissait l’existence d’un charnier à Diago!!! 👿
TOUT LE MALI savait que ces 21 bérets rouges avaient bel et bien été EXECUTES!!! 👿 👿
Et le dossier était même sur le bureau de la CPI depuis mi-2012!!!
Seulement jusqu’ici, tant que Sanogo était honteusement protégé par le pouvoir, PAS QUESTION D’INVESTIGATIONS, chasse gardée!!!…
Malheureusement, quand l’affaire a pris brutalement une dimension INTERNATIONALE, il n’a plus été possible de couvrir plus longtemps les assassins et ……… plus été possible d’empêcher plus longtemps les investigations, où TOUT LE MONDE savait ce qu’on allait trouver!
Et maintenant, les pro-pintadeaux voudraient nous faire croire au “complot” (vieille habitude Malienne!) 😆 😆 😆
Vous avez beau faire: Maintenant c’est BIEN LA FIN de votre mentor!
Amnesty International est à la solde de ses bailleurs Sionistes. Le voleur Ouattara, (le bourreau de l’Afrique par l’intermédiaire du FMI et des programme iniques d’ajustement structurel) est arrivé au pouvoir avec des milliers de morts!! (comme à Dékoué)mais là, impunité totale!!! Au contraire, ses sbires, les milices, les prosonniers libérés, sont récompensé par des postes et la mafia occidentale sioniste, bien sur, ne lui reproche rien, au contraire.
La junte est patriotique et les puissants savent manipuler l’opinion qui ne connait pas les faits.
Amnesty International est une organization sioniste qui ne s’attaque qu’aux faibles nations qui n’obeissent pas a l’oxydent!
Et cela a pour consequence, de favoriser les divisions dans ces pays, des troubles et des guerres!
Au mali, amnesy international comdamne sanogo or les vrais criminels du mali sont tourjours libres et ont toujours leur mot a dire sur le sort du mali:
-les politicards (rpm, adema, a tou faux, sidibadien, Cisse, ibCON…)
-le mouvement du zazaouad
le sort de sanogo ne change rien a la situation du mali: presence de l’armee francaise avec le zazaouad toujours arme, le franc des colonies francaises d’afrique, la corruption, l’insecurite, le non fonctionement de la police et de la justice…
Ils ne font que condemner des pays comme la cote d’ivoire, le mali, la libye la sirie … Mais jamais des pays comme: angleterre, israel, france (et tous ces crimes en afrique: cote d’ivoire, congo, libye…)
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=xhnkeesdy
LE CAPI NE PEUT PAS RESTER … LE CAPI NE PEUT PAS QUITTER … IL S’EST FAIT RATTRAPER PAR LE SORT PERILEEUX QU’ILS S’EST CRÉER ….
IL NE FALLAIT PAS TORTURER … À PLUS FORTE RAISON TUER CES BÉRETS ROUGES DÉTENUS ET DÉSARMÉS … ÇA TE SUIVRA JUSQUE DANS TA TOMBE …
Moussa Ag,.., LE POUVOIR DES ARMES N’A JAMAIS FAIT …ET NE FERA JAMAIS D’UN SIMPLE MORTEL … UN DIEU … CE DÉMON L’APPRENDRA À SES DÉPENDS….
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