Cette quatrième réunion du groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali présidée par le président par intérim, le professeur Dioncounda Traoré, a enregistré la présence du commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union Africaine (UA), M. Ramtane Lamanra, du président de la commission de la CEDEAO, le Burkinabé Kadré Désiré Ouédraogo, de l’émissaire français pour le Sahel, l’ancien diplomateau Mali, Menthon ainsi que des représentants des Nations Unies et de l’union européenne.
Parmi l’assistance, il y avait également des chefs de la diplomatie de plusieurs pays de la sous-région.
Il est à préciser que c’est la troisième fois que la communauté internationale exige du MNLA de déposer les armes. Lors du 42ème sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO le 28 février à Yamoussoukro, la Conférence avait demandé le désarmement de tous les groupes armés, notamment le MNLA. Elle a précisé davantage que la renonciation du MNLA à la violence et à son projet sécessionniste est une condition sine qua none à remplir avant son acceptation dans tout processus de dialogue. En début avril, c’était au tour du ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius de déclarer lors d’une visite à Bamako que le ” MNLA devra désarmer et se cantonner”.
Et l’exigence faite au MNLA de déposer les armes lors de cette réunion de Bamako a tout l’air d’un dernier avertissement. Puisque la demande expresse est faite aux forces de la MISMA de désarmer ce mouvement autonomiste touareg qui contrôle la localité de Kidal où sont positionnées également les troupes tchadiennes de la MISMA.
A l’ouverture des travaux, le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo s’est montré très ferme : ” la situation ambigüe qui semble prévaloir dans la région de Kidal avec les exigences persistantes du MNLA devrait interpeller les membres du groupe de soutien et de suivi “. Kadré Désiré Ouédraogo persiste : ” Pour la CEDEAO, aucun groupe scissionnistes ne doit exister, le MNLA doit donc désarmer et accepter de dialoguer avec les autorités maliennes. A cet égard, nous demandons à la communauté internationale et aux forces alliées de faciliter le déploiement des forces de défense et de sécurité maliennes sur toute l’étendue du territoire tout en œuvrant à l’ouverture des discussions politiques avec toutes les parties qui s’ inscrivent dans le plan de paix de la communauté internationale “.
Les participants ont demandé à l’UA, à la CEDEAO, aux Nations unies et à l’UE, sous la conduite de l’ancien Président Pierre Buyoya, de prendre les initiatives appropriées, dans le prolongement des efforts de médiation de la CEDEAO, en vue du règlement de ce problème. Ils ont en outre exprimé leur préoccupation face aux allégations de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, qui risquent de compromettre les efforts de réconciliation nationale au Mali. Tout en prenant bonne note des assurances données par le Gouvernement malien pour garantir le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris en menant des enquêtes sur les violations alléguées et en traduisant leurs auteurs en justice. Ils ont salué la mise en place de la Commission Dialogue et Réconciliation avant d’appeler les autorités de transition à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour permettre à la Commission de commencer immédiatement ses travaux. S’agissant de l’élection présidentielle, les participants ont noté la volonté déclarée des autorités maliennes de tenir des élections en juillet 2013, et ont salué les efforts soutenus déployés pour se conformer à ce calendrier. Ils ont souligné l’impératif que revêt la création de conditions propices à la tenue d’élections libres, régulières, transparentes et inclusives, y compris en réglant les problèmes techniques et organisationnels qui se posent, afin d’éviter des conflits postélectoraux de nature à compromettre les progrès réalisés jusqu’ici.
Auparavant à l’ouverture des travaux, le président par intérim avait déclaré que le Mali est en train de sortir du tunnel et que c’est un président élu qui refera du Mali, le pays tranquille et solide qu’il était, saluant au passage l’action de la communauté internationale.
La prochaine rencontre est prévue pour juin prochain.
Abdoulaye Diarra
ENCORE LES MENACES DE LA CEDEAO……. LES GARS LA SE COMPORTENT COMME SILS SONT CHEZ ENTRAIN DE MENACER LEURS ENFANTS, QUAND LENFANT A 2ANS CA MARCHE MAIS QUAND LENFANT A 20ANS IL NA PAS PEUR SIL SAIS QUE SONT PERE NE PEU PAS LE FRAPPER. SVP ARRETER CA? CA EN DEVIENS RIDICULE…. ON VOUS DEMANDE DAGIR SEULEMENT
Le MNLA n’a jamais tenu une promesse et ils vont jamais désarmer puis que ce sont en majeurs parties des libyens parrainés par quelques bandits maliens et parlementaires. Ils savent qu’ils auront plus rien au Mali et ils savent que si c’est le jeu démocratique la population les haïssent c’est pourquoi ils ont pris les armes pour coloniser et martyriser tous ceux qui ne partagent pas leurs idées. Les transformer en parti politique ne leur arrange pas c’est le brigandage qui est leur jeu favori.
Il est vraiment temps d’aller au concret en fixant un ultimatum aux terroristes du mnla pour deposer les armes, passe le délai sans deposer les armes il faut le faire par la force legitime,trop de reunions pour peu de resultats.
Taavarich, vous croyez vraiment lancer un ultimatum à un voleur???? Autant lancer un ultimatum à un âne.
cette decision prise par comuneautee international ela cedeao est salutaire et apprecier de tout les maliens. le desarmenant du mnla est une res bonne chose et dans le meilleurs delais. cela doit se faire avant les elections pour ne pas y avoir de perturbation dans les elections a venir. aussi tout les menbres du mnla qui sont sous mandat d’arret international doit etre executer le plus rapidement possible.
les pays qui hebergent ses bandits doivent les livrer a la cedeao ou au mali afin de les juger.
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