Dans l’optique de renouveler le mandat des forces des nations Unies, la Minusma, le conseil de Sécurité a adopté à l’unanimité, le mercredi dernier, la résolution 2164 qui proroge d’un an avec un effectif maximum de 11 200 militaires. Ce mandat n’est pas conséquent car il ne prend pas en compte les préoccupations légitimes du peuple malien.
Dans le cadre de la sécurité, de la stabilisation et de la protection civile, les forces de la Minusma vont appuyer les autorités maliennes en stabilisant les principales agglomérations, notamment dans le nord du pays, et, dans ce contexte, écarter les menaces et prendre activement des dispositions pour empêcher le retour d’éléments armés dans ces zones. Pour ce faire, il s’agit d’assurer, sans préjudice de la responsabilité des autorités maliennes, la protection des civils immédiatement menacés de violences physiques ; assurer une protection particulière aux femmes et aux enfants touchés par le conflit armé, notamment en déployant des conseillers pour la protection des enfants et des conseillers pour la protection des femmes, et répondre aux besoins des victimes de violences sexuelles et sexistes liées au conflit; tout en renforçant sa coordination opérationnelle avec les Forces de défense et de sécurité maliennes, dans les limites de ses moyens et dans ses zones de déploiement, dans le cadre de l’Accord préliminaire de Ouagadougou, sous réserve d’une évaluation des risques et en stricte conformité avec la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes.
Concernant l’Appui au dialogue politique national et à la réconciliation nationale, il s’agira à ce niveau pour les forces Minusma de se coordonner avec les autorités maliennes en les aidant à engager un processus de négociation crédible et inclusif ouvert à toutes les communautés du nord du Mali. User de ses bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement aux niveaux national et local pour prévoir, prévenir, atténuer et régler tout conflit, y compris en renforçant les capacités de négociation et en favorisant la participation de la société civile dont les associations féminines. De ce fait, appuyer le cantonnement des groupes armés vers la mise en place d’un processus de DDR efficace dans le cadre d’un accord de paix global. Et concourir à traduire en justice ceux qui ont commis au Mali des violations graves des droits de l’homme ou des atteintes graves à ces droits, ou des violations graves du droit international humanitaire.
Pour l’Appui au rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays, à la reconstruction du secteur de la sécurité malienne, à la promotion et la protection des droits de l’homme, et à l’aide humanitaire, il s’agit d’aider les autorités maliennes à étendre et rétablir l’administration de l’État dans tout le pays, en particulier dans le nord, conformément à l’Accord préliminaire de Ouagadougou et à l’accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014
Un mandat inconséquent pour le Mali
Cette résolution du Conseil de Sécurité a pris à contre poil beaucoup de nos compatriotes qui espéraient voir un renforcement du dispositif en vue de rendre plus opérationnelle les forces partenaires sur le terrain. Car, depuis un certain temps, les langues se délient sur la passivité de la Minusma sur le théâtre des opérations. Rien dans cette résolution ne demande aux forces de la Minusma d’agir aux côté de nos forces de défense.
Boubacar SIDIBE
Les choses sont pourtant assez claires:
– la MINUSMA, comme au Congo, pendra ses 10 ans de perdiems et de marchés avant de chasser les djihadistes après les protestations des uns et des autres;
– SERVAL va fouiller tout le sol de Kidal en vue de signer son accord de défense qu’il se fera rembourser par de l’uranium gratuit;
– le MNLA et ses amis terroristes à Kidal vendent de la drogue, des armes, de la cigarette, perçoivent quelques perdiems et argent frais de la France pour leur collaboration à la faiblesse de l’Etat malien;
– IBK et MARA vont s’enrichir et s’empiffrer d’ici la fin de leur mandat.
– la CEDEAO et l’Algérie impuissantes laisseront la zone de Kidal devenir une zone de non droit, de refuge des terroristes en espérant que ces derniers resteront au Mali ;
-les populations de Kidal dans l’intervalle seront privées pour de nombreuses années d’école, de santé, de justice ou de tout autre service de l’Etat.
SI LA SOCIETE CIVILE MALIENNE LAISSE FAIRE.
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