Les élus de la nation, conformément aux dispositions de l’accord-cadre, ont voté la semaine dernière la loi prorogeant le mandat des députés pendant la durée de la transition. Si la majorité des députés a voté ladite loi, le Dr. Mariko, par contre s’est prononcé contre la prorogation du mandat des parlementaires. A cet effet, beaucoup attendent de lui sa démission le 10 août prochain qui consacre la fin du mandat des députés.
La session d’avril a pris fin le week-end dernier par le vote de la loi d’habilitation qui autorise selon l’article 74 de la Constitution du 25 février 1992 le gouvernement à prendre des mesures par ordonnance. Il faut noter qu’au cours de cette session trois projets de loi ont été votés par les parlementaires.
Il s’agit de la loi sur le Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, le texte sur l’indemnisation des victimes des événements du 22 mars et de la guerre au nord, puis la loi portant prorogation du mandant de l’Assemblée nationale. Si les deux premiers ont été votés sans problème par les députés, le dernier par contre a suscité des discussions entre parlementaires.
Même si la loi accorde un bonus de mandat à tous les parlementaires et pour la durée de la transition, elle n’a pas bénéficié d’une totale unanimité. En effet, la polémique née du lendemain du coup d’Etat du 22 mars autour de la dissolution des institutions de la République s’est invitée dans les débats.
La délibération sur la prorogation du mandat des députés a été une occasion où les pros et les anti-putsch se sont accrochés. Après une vive polémique, la loi a finalement été votée par la majorité. Et c’est le Dr. Mariko qui a voté contre cette loi de prorogation. Ce qui voudrait dire logiquement qu’il serait incohérent pour le secrétaire général du parti Sadi de vouloir continuer à exercer son mandat au-delà de l’échéance parlementaire fixé au 10 août prochain. La logique recommande à l’honorable Mariko de quitter l’institution parlementaire. Mais ira-t-il jusqu’au bout de sa logique ?
Et si l’honorable Mariko avait raison
Effectivement dans l’accord-cadre de mise en œuvre de l’engagement solennel du 1er avril, il est prévu en son article 7 (c) une loi portant prorogation du mandat des députés jusqu’à la fin de la transition. Or, selon cet accord-cadre, cette prolongation de mandat se fera par une loi. Si cela venait à se réaliser, ce serait une entorse à l’article 61 de la Constitution du 25 février 1992 que de vouloir proroger le mandat des députés par une loi autre qu’une loi portant révision de la Constitution et devant dès lors, être approuvé par référendum (cf. article 118). En clair pour que le mandat des députés puisse être prolongé, il faut une loi portant révision de la Constitution et approuvée par le peuple.
Ben Dao
pourquoi pas SANOGO AMADOU AYA aussi doit etre poursuivi, ou bien vous avez peur de lui, même si c’est 20 ans apres il sera interpeller, dans l’affaire de DOINGOUNDA, UN JOUR. NUL n’est au dessus de la loi.
Quand c’est MARIKO c’est bien reflechi.LA VERITE TRIOMPHERA
Bravo!
Il n’a pas à démissionner Mr le journaliste, la perte d’une position par voie démocratique n’impose nullement aux perdants le retrait du jeu démocratique. Au contraire ils doivent y rester poursuivre et interpeller au moment opportun….
Courage Honorable Mariko…
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes du Mali,
Le CNRDRE (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
Capable de détruire en un jour 50 ans d’indépendance et d’unité du Mali,
Faisait aux maliens la guerre.
Nous n’en mourront pas tous, mais tous sont frappés :
On n’en voyait point d’occupés
A chercher le soutien d’une mourante vie ;
Nul mets n’excitait leur envie ;
Ni ATT ni Dioncouda n’épiaient
La douce et l’innocente proie.
Les soldats de divers corps (bérets rouges et vert) se fuyaient :
Plus d’amour, partant plus de joie.
Sanogo tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune (CNRDRE) ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune (l’unité du pays).
L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L’état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J’ai chassé ATT, pillé le Palais de Koulouba, la Cité Administrative l’ORTM, et permis la bastonnade de Dioncounda.
Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m’est arrivé quelquefois d’ extorqué les recettes de la Douane et du Trésor public.
Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
– Sire, dit Mariko, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, Piller le Palais, voler les caméras de l’ORTM, voler les recettes de la Douane et du trésor ,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les volant beaucoup d’honneur.
Et quant à Dioncounda l’on peut dire
Qu’il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les Maliens
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit Mariko, et flatteurs( Amion Guindo, Me Gakou, Aminata Dramane Traoré,Dragon,Yèrèwolo Ton) d’applaudir.
On n’osa trop approfondir
De Rokia du Miria, ni de Yèrèwolo Ton, ni des autres du MP23,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples marcheurs sur Koulouba,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Tapo vint à son tour et dit : J’ai souvenance
Qu’en un pré de Moines (CENI) passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre(l’argent facile), et je pense
Quelque diable(Alpha, IBK) aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet( Tapo).
Un Loup (Me Konaté) quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l’herbe d’autrui (l’argent de la CENI)! Quel crime abominable !
Rien que la mort n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant (Sanogo) ou misérable ( Tapo),
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Il ne doit pas démissionner car la loi est générale et la décision lui est imposée. Déjà le simple fait de voter contre est suffisant. Mariko gêne dans l’assemblée nationale, alors le peuple pauvre du Mali demande que tu restes.
Oumar ils veulent ta demission pour pouvoir te poursuivre dans l’affaire de dioncounda.tu dois rester puisque tu es la voix des sans-voix
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