Comme on le dit : «A tout seigneur, tout honneur !». Le Directeur régional de la police nationale du district (DRPND), le nouveau Contrôleur général Siaka Bouran Sidibé, est un cadre compétent, intègre et dévoué au service de son pays. De gardien de la paix, il a gravi avec courage et détermination tous les échelons pour devenir aujourd’hui Contrôleur général de police.
Le nouveau Contrôleur général Siaka B. Sidibé est de la promotion 1979-1981. Il suit la formation de Gardien de la Paix (GP) à l’Ecole nationale de police. Sa première structure d’affectation a été la Compagnie de la circulation routière, où il exécute avec dévouement et sincérité les fonctions d’élément de brigade, secrétaire de section et chef de poste. Il est promu en 1987 au grade de sergent de police. De 1988 à 1990, il obtient respectivement le C.A.T2 police au Groupement Mobile de Sécurité (GMS) et le Certificat Inter-Arme (CIA) au Centre d’instruction de Koulikoro.
Dans les années 1992, le Sergent-chef de police qu’il était, devient formateur non permanent à l’Ecole nationale de police. Le commissaire sert pendant trois ans à la police spéciale de l’aéroport, avant d’entamer en 1995 la formation d’Inspecteur de police. Un an après son accession au grade d’Inspecteur de police, Siaka Bouran s’envole pour sa première mission internationale. De 1997 à 1999, il est nommé conseiller de police judiciaire et communautaire à Port-au-Prince et à Jeremy au sein de la Mission des Nations-Unies en Haïti.
A son retour, il est déployé de 1999 à 2003 au commissariat de police du 2e arrondissement de Bamako. Il sert à des postes stratégiques de chef de Police Judiciaire (PJ) et chef de la Brigade des Recherches (BR). Il multiplie les exploits et devient l’ennemi farouche des malfrats de grands chemins.
Il retourne en 2003 à l’école pour suivre le cycle de commissaire de police. En 2004, Siaka B. Sidibé est promu commissaire de police et la même année, on retrouve ses traces à la Direction générale de la police nationale comme chef du secrétariat général. Un an avant sa nomination au grade de commissaire-principal, il est désigné adjoint au commandant de la Compagnie de la Circulation Routière (CCR). De 2008 à 2011, il retourne en Haïti au sein de la mission des Nations-Unies.
A son retour au bercail en 2011, il hérite de la Division formation, emplois et compétences de la Direction des ressources humaines du ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. Il est, de 2012 à 2013, officier de cabinet de défense du Premier ministre à la cellule de sécurité. Le 1er janvier 2013, il devient commissaire-divisionnaire. Une fois de plus, il retourne au sein de la mission des Nations-Unies pour la stabilisation en Haïti.
A partir de 2015, il prend la tête du commissariat du 14e arrondissement. En avril 2016, il gagne des galons et devient Directeur régional de la police du district de Bamako. En parfaite intelligence avec ses supérieurs hiérarchiques, Siaka B. Sidibé réorganise les services et parvient à donner un élan à la lutte contre l’insécurité dans la ville du district et environs.
Pour sa récompense, il vient d’être gradé contrôleur général de la police.
Grace à lui et à ses hiérarchiques supérieurs, la ville de Bamako est aujourd’hui quadrillée. Les forces de sécurité sont visibles sur les grandes artères de la ville, malgré leurs maigres moyens. Des check-points sont installés au niveau des trois ponts de la ville aux trois caïmans, des deux côtés de la rive. Avec courtoisie et rigueur, les policiers multiplient les fouilles et autres contrôles des véhicules. Personne ne dira que l’Etat n’a rien fait. La plus belle femme du monde, a-t-on l’habitude d’entendre, ne peut donner que ce qu’elle a.
Le contrôleur général Siaka B. Sidibé est l’un des meilleurs éléments de notre police nationale. Il est brillant et a la tête sur les épaules. Il a des belles initiatives.
Il a été et restera très bon, très pragmatique, très actif. Son action a toujours été couronnée par un bon résultat.
Si on se donne le temps de l’écouter, de le comprendre et de le laisser agir, il aura forcément des résultats, parce qu’il a la compétence, la technicité et, surtout, la confiance des hommes qu’il dirige et l’accompagnement des citoyens.
Depuis sa nomination au poste DR, il faut reconnaître que cet homme a fait valoir ses compétences et son expertise au service de son pays. Disponible et accessible, le nouveau contrôleur général Sidibé est ferme surtout quand il s’agit de la traque de ceux qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens.
Ce qu’on peut dire, si tous les policiers étaient comme lui, les gens allaient comprendre que ce corps est l’un des plus importants au Mali et qu’il mérite mieux que ça.
On ne peut que lui souhaiter bon vent.
Tièfing Kanté
c’est bon comme carrière, mais il n’y a aucune trace d’un passage a l’intérieure du pays. tout ‘une carrière à Bamako.
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