Louis Michel, chef de la mission des observateurs de l’Union européenne (UE) était face à la presse nationale et internationale, vendredi dernier. Selon lui, l’élection présidentielle au Mali, dont le premier tour a eu lieu hier, peut se dérouler dans un contexte et dans des conditions acceptables.
Devant les hommes de médias, Louis Michel a affirmé qu’avant son arrivée au Mali, il avait quelques appréhensions sur l’aptitude de mettre en œuvre tout le processus, que ce soit logistique ou matériel. Mais, à ses dires, il a finalement trouvé « une plus grande capacité que celle » qu’il imaginait de la part des organisateurs de l’élection. Il s’en réjouit.
Ensuite, il a expliqué qu’une centaine d’observateurs de l’UE seront déployés, dimanche, dans toutes les régions administratives du Mali, à l’exception de celles du Nord : Tombouctou, Gao et Kidal. Avant d’ajouter que le travail d’observation était réparti entre les diverses missions dont celles de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Il a conclu en disant que «cette présidentielle est une évolution essentielle, car ce qui se passe au Mali concerne le Mali, concerne la sous-région, concerne l’Afrique, concerne l’Europe et concerne le monde. On est au cœur d’un véritable débat planétaire ».
Rokia DIABATE