En ouvrant le procès pour tentative de coup d’Etat de septembre 2015, le Burkina Faso, vient de prouver à son voisin du Mali qu’il est un Etat qui a le souci de la préservation des droits de tous ses citoyens. Au même moment, le Général Amadou Haya Sanogo et ses 17 co-accusés croupissent en prison depuis plus de quatre ans sans jugement. Le Burkina ayant donné le ton, alors à quand la reprise du procès des putschistes de Kati ?
Le procès des proches de l’ancien Président Blaise Comparé, qui ont tenté de mener une contre-révolution en fomentant un putsch, s’est ouvert le mardi 27 février 2018 à Ouagadougou au Burkina Faso. Au nombre de 84, dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, tous deux très proches de l’ancien président Blaise Compaoré, le procès a été finalement suspendu après le retrait des avocats de la défense qui ont protesté contre le décret de nomination du président du tribunal. Pour des observateurs éloignés que sont les Maliens et qui ont suivi avec grand intérêt ce procès, deux enseignements sont à tirer à savoir la relative diligence avec laquelle ce procès a été ouvert, c’est-à dire seulement deux ans et quelques mois après leur arrestation. Le deuxième enseignement est le temps des instructions pour un si grand nombre de prévenus. A l’opposé du Burkina, et avec plus ou moins la même situation, le Mali n’arrive toujours pas à tenir le procès Amadou Haya Sanogo et compagnie, d’où la colère de leurs épouses, amis et proches. Le gouvernement du Mali va-t-il s’inspirer de l’exemple burkinabé pour tenir enfin ce procès des 17 militaires incarcérés depuis plus de quatre ans ? Comme au Burkina, faut-il continuer à faire pression sur les autorités maliennes, à l’instar de ce que fait le Collectif des épouses, pour qu’ils soient jugés ou, dans le cas contraire, leur accorder la liberté provisoire conformément à la loi. En plus du Collectif des épouses, cette situation doit interpeller toutes les organisations des Droits de l’homme, ou tout citoyen épris de justice.
En somme, bien que suspendu, le procès des présumés coupables du coup d’Etat manqué en septembre 2015 au Burkina Faso est le signe que l’impunité semble être banni au Pays des hommes intègres. Vivement qu’il fasse des émules en Afrique, en général, et au Mali en particulier.
Youssouf Sissoko
youssouf@journalinfosept.com
Les Français ont voulut faire les snobes, comme quoi ils pouvaient se débrouiller avec leurs produits bien de chez eux hors de prix, orgueilleux comme à leur habitude, disaient-ils tout fier comme un coq “tant pis si c’ést plus cher, nous avons les moyens” …
Grands discours, grandes gueules, petits effets…
Aujourd’hui ils râlent, ils ont eu les yeux plus gros que le ventre et grognent parce que leur pouvoir est en baisse …
Pour ton information cher journaleux le procès de Aya sanogo est bien ouvert. Peut être que tu ne le savais pas.
Nous Maliens avions cette fâcheuse habitude de comparer nos tocards au As des autres, de comparer nos avortons aux colosses des autres. Pourquoi citer le nom d’un farfelu Général-chieur Sanogo à côté de généraux capables et valables comme Bassolé et Diéndéré ? D’abord il y a Général et général, puis il y a pays et pays. Si ces braves gens sont devant une cour de justice, c’est parce que le Burkina n’est pas le MALI. Le monde entier a vu comment le peuple Burkinabé s’est dressé comme un seul homme contre les 1500 éléments de la garde présidentielle qui pourtant est le segment le mieux équipé de l’armée alors que chez nous, Religieux, Politiciens, Griots, Donsos et associations opportunistes ont joué les coudes pour soutenir 120 troufions, pour la plupart toxicomanes et envoyer notre pays en Enfer. Personne ne s’est préoccupé de l’intérêt supérieur de la Nation et au moment de récolter les conséquences, nous nous en prenons à tout le monde sauf à nous mêmes.
Comme dirait l’autre, comparaison n’est pas raison ! 💡💡💡💡
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