Problème de discipline au sein des Famas : Risque de démobilisation des troupes

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Les forces armées et de sécurité (FAMAS)

On attend de savoir le sort des 36 gendarmes arrêtés et désarmés le mercredi 17 janvier dans la forêt de la Faya après avoir décroché de N’Gomancoura dans la région de Ségou ou elle était déployée dans le cadre de la lutte contre le terrorismeIls appartenaient à la force d’action rapide de la gendarmerie malienne, en poste dans la localité de Ngomakoura, dans la région de Ségou. Selon des sources militaires, c’est l’état-major général des armées maliennes qui décidera conformément au règlement intérieur « la sanction qu’il faut » pour avoir décroché sur le théâtre des opérations à l’encontre des ordres de la hiérarchie.

Cette réaction des gendarmes est, selon certains observateurs, très négative sur le moral des troupes qui sont sur les théâtres des opérations. Ils estiment que la hiérarchie militaire doit rapidement mettre en place un dispositif solide pour prévenir le découragement et d’autres cas de désertions. Dr Fodié Tandjigora, enseignant chercheur à l’université de Bamako, appelle donc à des sanctions exemplaires parce que le cas des 36 gendarmes « peut être un facteur de démobilisation ». Mais on doute bien si son appel serait entendu puisque la plupart du temps, ce sont les enfants des officiers supérieurs qui s’adonnent à des écarts de comportement au sein de l’armée. Affaire donc à suivre.

Avec ST

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4 COMMENTAIRES

  1. Au Mali tout est prétexte à revendication corporatiste ou professionnelle dans un contexte politico-social , sécuritaire fragilisé . Et tous s’y agitent comme des aiguilles aimantées sur un champ magnétique . Chacun cherchant une place au soleil .
    Quand bien mêmes nos jeunes gendarmes ont transgressé le règlement militaire , il faudra prendre leur inconduite avec philosophie tout en adoptant une position médiane . Les sanctions doivent tomber avec retenue . Après , il faudra tenir les promesses .
    La république a encore besoin d’eux . Ce qu’il faille maintenant , est d’aider ces braves soldats à retrouver le moral mais également à gagner de la confiance quant on sait le coût élevé de la formation qu’ils ont reçue et , la qualité de l’entrainement subi . Ils constituent aujourd’hui une denrée rare parmi les Famas .

  2. Il faut sanctionner,si ça sert à améliorer la discipline au sein des forces armées.
    La discipline n’est pas seulement liée au respect des règles qui régissent le fonctionnement de l’ ARMÉE MALIENNE ,il faut aussi un comportement exemplaire de la hiérarchie.
    Avons nous d’abord des officiers supérieurs qui méritent d’être là où ils sont car dans L’ARMÉE,plus qu’ailleurs,ça compte énormément?
    Les hommes de rang qui constatent que ceux avec lesquels ils ont enduré les pires souffrances de terrain sont écartés dans la nomination dans les instances supérieures de l’ ARMÉE pour placer ceux là même qui trouvaient,à travers les relations politiques ou familiales,des prétexte pour ÉVITER les affectations dans les endroits d’insécurité du pays.
    La mauvaise gouvernance dans L’ARMÉE MALIENNE ne permet pas de FAIRE réinstaller une discipline nécessaire à toute ARMÉE digne à faire face aux terroristes.
    Les sanctions,dans ce contexte,seront considérées comme une injustice aggravant encore le fossé de méfiance entre les officiers supérieurs et les hommes de rang.
    Ce fossé est la cause principale du MAL de l’ ARMÉE MALIENNE.
    Le cas des gendarmes rentre dans ce CADRE.
    Une promesse non ténue a provoqué la désolation des hommes qui se battent quotidiennement sur le terrain alors que d’autres qui ont des relations sont envoyés faire les formations les plus nécessaires pour occuper les hautes fonctions sans trimer sur le terrain.
    A tous ceux-ci,il faut ajouter les détournements du budget de l’ alimentation mettant les hommes dans les conditions exécrables,pendant que d’autres moins méritants bénéficient des avantages enviables à cause de leurs relations.
    L’AUTORITÉ requiert des conditions à remplir qui sont loin d’être réunies dans notre ARMÉE.

    • Dans une periode d’instabilite’, on ne peut pas permettre a’ ce que ceux qui sont charge’s de proteger nos populations, plient baggage et quittent contre l’instruction de la hierarchie! SANS DISCIPLINE, UN CORPS MILITAIRE NE PEUT PAS REMPLIR SA MISSION! QUAND ON EST ARME’, MECONTENT ET INDISCIPLINE’, ON DEVIENT UN DANGER POUR LA REPUBLIQUE ET SES INSTITUTIONS DEMOCRATIQUES!!! Nous devons egalement etre de bons exemples pour les quelques 12 000 soldats etrangers qui nous aident en ce moment meme dans notre faso! Nous devons leur montrer que nous sommes prets a’ nous sacrifier pour notre faso! Esperons qu’une grave faute de ce genre ne va plus se repeter!!!

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