La gestion de l’existence du CNRDRE (Comité National de Redressement de la Démocratie et de la Restauration de l’Etat) est bien un problème pour les autorités maliennes. En effet, suite aux injonctions de la communauté internationale (UEMOA, CEDEAO, ONU) à Abidjan cette semaine, le gouvernement malien tente de rassurer mais…
Cette hypothèse qui n’est pas encore tout à fait réelle est attendue par les Maliens pour se prononcer sur son opportunité. Mais les premiers commentaires sont empreints de scepticisme sur la nécessité de création d’une autre structure qui va davantage alourdir le fonctionnement de la transition.
Ce qui est clair avec ce projet, c’est qu’il est vraiment flou et le Ministre dans ses explications n’avait pas beaucoup d’arguments pour le caractériser. Il est clair que même Monsieur le ministre n’a pas davantage de précisions à donner.
En outre, la communauté internationale à travers les Nations Unies demande clairement la dissolution du CNRDRE. En effet, avant l’ONU le département d’état Américain n’avait cessé d’interpeller la junte à arrêter de se faufiler dans les décisions publiques. Il avait dit clairement qu’il tenait le CNRDRE personnellement responsable des souffrances du peuple malien. Les interpellations du département d’état des USA intervenaient depuis quelques semaines. Alors l’injonction de l’ONU en ajoute à la pression sur la junte militaire.
Il est important de savoir que le Chef de la junte malienne le capitaine Amadou Haya Sanogo, à la suite de l’accord avec le CEDEAO, a déjà bénéficié du statut d’ancien Chef d’Etat. En dépit de cet accord son comité est omniprésent dans la gestion des affaires publiques. Il est clair que désormais le gouvernement se crée des marges de manœuvre difficilement tous les militaires sont présents. Ainsi à Bamako, ils sont nombreux à être convaincus que c’est toujours la junte qui détient la réalité du pouvoir à Bamako.
Pourtant il sera intelligent pour le CNRDRE et la junte d’aller jusqu’au bout de leur logique de céder le pouvoir. En effet, la succession des événements a fait qu’il va être difficile pour le chef de la junte malienne de rester au pays après la transition. Il sera donc sage pour le CNRDRE et son chef de jouer à l’apaisement. Car très bientôt ils auront besoin des Nations Unies pour un point de chute pour le capitaine. Autrement, toute autre option est de l’aventure qui va vite se révéler éphémère.
Il est donc un peu prématuré de se prononcer sur la suite des événements, car l’heure n’est plus aux tensions, surtout que nous avons déjà fait l’essentiel.
Une fois de plus comme le disent tous les acteurs, c’est le Mali qui compte et aucun sacrifice ne sera de trop pour ce beau pays.
Youba KONATE
et au cas si l’assemblée venait à adopter ce projet de loi de quoi toi tu es capable pour enfreindre à cette intervention ? dabord es ce que tu a bien lis et cerner tous les contours de l’article en question , tu n’est qu’ un ptit grain de sable dans la mer Maliba , et d’après qui d’autres on voté le projet d’amnistie au putchistes et réclasser le capitaine sanogo au rang de statut d’ancien Président si ce n’est la présente assemblée et à la majorité réquise , crois tu qu’ils l’ont fait le couteau à la gorge ou le kalack à la nique ? de grace vous les fils imbéciles de la république laisser nous évoluer et allez y vous faire foutre , individu de mauvaise foi et apatride , regrdez la place TAHRIR ou ces tunisiens au boulevard HABIB BOURGUIBA , pensiez vous que la révolution ou le changement tombent du ciel comme une mangue mûre ? sachez une chose <>
A moins que le PM ne veuille créer cette “structure” par décret. Sinon, les députés n’ont qu’à refuser le projet, ou bien ce sera cautionner le coup d’état.
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