Présidentielle 2013 : Tessalit, Anefis, Aguelhok : Bataillon Waraba1 a rassuré!

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Trois zones où rien n’est à négliger au plan de sécurité. Là-bas, le Groupe de Suivi Inter Arme devait prouver ce qu’il vaut. Arrêté à Anefis par la France dans son avancée progressive vers Tessalit et Aguelhoc, les choses sont rentrées dans l’ordre vendredi dernier. Ils y sont présents et tout s’est très bien passé.

L’organisation du premier tour des élections présidentielles a réussi. Les localités du nord du Mali sur lesquelles le pessimisme était si grand, ont démenti les oiseaux de mauvais augure.Dans la région de Kidal, précisément les localités de Tessalit, Aguelhok, Anefis,le vote s’est très bien passé, le 28 juillet. La sensibilisation et la mobilisation de quelques résidents restés sur place a été un pari gagné par les politiques, les notables et les autorités maliennes. Ils sont sortis en grand nombre sans crainte d’éventuels attentats ou de menaces de preneurs d’otages.

La réussite, elle n’est pourtant pas une surprise pour ceux qui connaissent les hommes qui ont la lourde tache de conduire la situation. Des hommesen tenue, mais pas les moindre, et sont tous maliens. Il s’agit des 715 militaires maliens formés par des experts européens à Koulikoro. Qui d’ailleurs étaient à leur premier essai après la formation théorique.

C’est le vendredi dernier qu’ils ont été définitivement répartisentre ces trois zones pour sécuriser le premier tour de l’élection présidentielle.

Selon nos informations, tout s’est très bien passé dans ces localités. « Nous sommes là pour la sécurité. J’avoue que j’ai été dépassé par la participation des habitants du nord restés sur place. Ils sont venus en grande pompe signifier leur amour pour le Mali », nous a confié un militaire depuis Anefis, hier vers 16 heures. Et pour les autres zones, Aguelhok et Tessalit, le vote s’est aussi très bien passé. Nous a confirmé la même source.

Mais le mercredi dernier, la tension était montée. En principe, c’est ce jour que les militaires maliens du GTIA Waraba devaient poursuivre son déploiement progressif après son entrée à Anefis. Selon des informations, La France s’y était opposée pour des raisons qui restent inconnues.

Au même moment, il était aussi annoncé le déploiement d’une unité du contingent à Kidal. Ce qui n’a plus été fait ; Kidal est sous surveillance des forces de la MINUSMA et des forces de l’armée malienne qui sont entrés dans la ville, l’on se rappelle, sans tenue.

Ce déploiement des forces maliennes dans ces zones malgré la présence des forces étrangères, atteste la volonté des organisations internationales à mettre les fils du Mali au-devant de la scène afin de sortir triomphalement de cette crise, notamment sur le plan militaire, pour couper court à tous les maux dont l’armée malienne est victime aujourd’hui.

Selon des informations, il était impossible de penser que l’élection aurait échouédans la région de Kidal. Car la France, appuyée par ses frères de l’Union européenne et des organisationsinternationales, adéployé de gros moyens pour la cause.

‘’La France a pensé tenable les élections et avait monté pression contre les autorités de transition. C’est quand même fait, mais nous ne savons pas ce qui suivra après’’, s’interrogeait un habitant de la ville de Anefisjoint au téléphone le jour du vote.

Boubacar Yalkoué

 

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