Les informations distillées, ça et là, par un confrère de la place sur un prétendu statut de chef d’Etat accordé par IBK à Sanogo ne sont guère fondées. Malheureusement, il persiste dans l’erreur et devient, ipso facto, diabolique.
En effet, de quoi s’agit-il ? Le chef d’Etat major particulier du président de la République, Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense, qui doit alors son poste à Amadou Aya Sanogo, a cru bon de faire une réflexion sur la sécurité du Capitaine devenu Général. C’est ainsi qu’il a rédigé un draft, soumis à la fois au Secrétaire général de la Présidence et au ministère de la Défense.
C’est ce brouillon qu’on a lâché aux sbires, ils en ont fait leurs choux gras, sans rien chercher à comprendre.
Au niveau de la Cellule de Communication de la Présidence de la République, on persiste et signe que : « Toumani Djimé Diallo, Secrétaire général de la Présidence n’a jamais rien signé en faveur de Sanogo. Le brouillon que le chef d’Etat major particulier d’IBK, Yamoussa Camara, lui a remis se trouve toujours dans son tiroir. Il n’a cru bon de s’en ouvrir au chef de l’Etat tellement la chose lui paraissait surréaliste. Malheureusement, dans l’intermède la presse s’en est saisie. Je défie quiconque de prouver une hypothétique décision de la Présidence accordant des privilèges d’un ancien chef d’Etat à Sanogo. Si un journaliste possède cette décision qu’il la publie en fac-similé. On verra alors les textes visés, les différents articles et, bien sûr, les privilèges dont il parle. Je vous dis que c’est faux. Il n’existe aucun texte accordant à Sanogo ce dont il n’a pas droit ».
Du côté du ministère de la Défense, on dément également l’existence d’un quelconque statut de chef d’Etat pour l’ex putschiste Sanogo. Seulement voilà : le département reconnait avoir mis une quinzaine d’éléments à sa disposition pour sa sécurité. A la question de savoir si tous les Généraux ont droit à cet avantage, notre interlocuteur du Secrétariat général de la Défense de répondre en ces termes : « Non ! Ce qu’il faut savoir, c’est que Sanogo est le plus haut gradé de l’armée malienne. C’est un fait. La situation est telle qu’aujourd’hui il a besoin de sécurité. C’est pourquoi, nous, nous avons mis à sa disposition 15 éléments pour sa sécurité et autres servitudes. Cela n’a rien à avoir avec un statut d’ancien chef d’Etat qui ne relève pas de notre prérogative. Kati est sécurisée, Sanogo se trouve à la Base. C’est ce qui nous importe, tout le reste n’est que du superfétatoire ».
Voilà le vrai faux statut de chef d’Etat de Sanogo. Alors, que ceux qui manquent d’humilité, et qui se posent en experts de la désinformation, rentrent dans leurs petits souliers !
Chahana Takiou
cet article est aussi minable que son auteur. il prétend avec une fatuité déconcertante, que seul son auteur détient la vérité absolue. en même temps, celui-là n’a pas honte de se contenter de colporter des bobards de prétendus “proches du dossier” et sans avoir le moindre courage même de citer un seul nom. et paradoxalement, c’est lui qui demande à d’autres de donner des preuves de leurs dires comme s’il en était exempt, lui… quel professionnalisme !
Merci CHAHANA,un vrai professionnel qui a l’amour de son métier,nous ne voudrons que de la vraie information que sa soit pour ou contre IBK cela importe peu mais nous ne voudrons pas de la fausse information dans le seul but de semer la haine “anti -IBK” dans le Coeur des Maliens.Certains Maliens ne se rendent pas compte toujours que le pays est convalescent qu’il faut des gestes de patriotisme pour l’aider a se remettre de cette grave maladie qui a failli l’emporte’.
MERCI A TOUTE L’EQUIPE DU “22 SEPTEMBRE”
Chahana Takiou tu nous dis avoir enquêté c’est très bien mais non seulement tu n’amènes aucune preuve à ta version mais en plus tu demandes aux autres journalistes d’apporter leurs preuves !!!
Qui a raison, qui a tort peu importe. Ce qui n’est pas normal c’est que le gouvernement a un porte paroles. Ce porte parole doit être muet car on ne l’entend jamais. Dans un cas de cette importance c’est au gouvernement qu’il appartient de dire comment cette affaire a été traitée.
A ne pas vouloir communiquer le gouvernement laisse la porte ouverte à toutes les dérives de la presse.
Depuis quand ce camara est nommé directeur de la communication. A chacun son boulot voyons! Un dircab du Président ne communique pas directement à la presse surtout que si c’est pour distiller des inepties à 2 balles. Que le Secretaire Général de la Présidence s’assume.
IBK serait mieux inspiré en se débarassant à jamais de ce dossier Sanogo. On a plus urgent et important à faire face
Je suis quand même outré à l’idée qu’un directeur de cabinet du haut de son rang en soit à balancer des informations aussi sensibles dans les médias sans se donner la peine de les vérifier.On peut légitimement s’intérroger sur la façon dont la coordination des services de la Présidence est assurée.
Chahana tu n’es pas le seul journaliste au Mali tout le monde est au courant sauf toi par ce que tu es pro IBK.Cela a ete confirme par le directeur de cabinet d’IBK mamadou Camara donc tu veux contredire ca.Donc tu ne veux pas informer la population plutot tu defent IBK .Chahana c’est grave tu dois etre malade.
Attention Mr.Chahana, vous êtes considéré comme un afidé d’IBK, c’est votre droit. Brouillon ou pas, il faut que vous ayez raison, autrement vous allez devenir ridicule .
On verra bien ce que nous réserve la fin de ce feuilleton.
Ou sont passés les organisations de la société civile créée le jour meme du coup d’état qui soutenaient Sanogo. c’etait une erreur. on finira tous par donner raison à ATT.
Les journalistes piromanes doivent être interpellé par le conseil superieur de la communication. on a dit informaton et non desinformation
mamadou camara dircab du Président aurait semble t-il discuté en off avec une connaissance sur la question. cette discussion qui n’avait aucun caractère officiel a été rapportée déformée. ça l’apprendra quand même, de la place où il est à mieux choisir ses iinterlocuteurs
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