PARIS – Un peu moins de 3.000 soldats français sont actuellement au Mali, où deux journalistes de RFI ont été enlevés et tués samedi, et l’objectif de Paris est de faire tomber ces effectifs à un millier une fois achevées les élections législatives dans le pays à la fin de l’année.
La réunion de crise qui s’est tenue dimanche à l’Elysée autour de François Hollande, après l’enlèvement et le meurtre de Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal, dans le nord du Mali, avait notamment pour objet de faire le point sur la force Serval, qui est arrivée dans le pays lors du déclenchement de l’intervention française le 11 janvier dernier.
“La sécurisation de l’ensemble de la zone et des zones voisines, concernant en particulier celle des ressortissants français, va être accrue”, a annoncé à l’issue de la réunion le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
De source gouvernementale, il s’agirait de rendre la présence française “plus visible” à l’extrême nord du Mali. Des réponses vont être apportées dans les tout prochains jours par les responsables militaires aux demandes exprimées à cet égard par le président de la République lors de la réunion, selon la même source.
Dès les premiers jours de l’intervention française, en janvier, les djihadistes, qui étaient arrivés jusqu’à Konna, dans le centre du pays, ont été refoulés et leurs bastions sont tombés les uns après les autres. Au plus fort des opérations, en février, les forces françaises ont compté 4.500 soldats.
Actuellement, un peu moins de 3.000 hommes sont installés à Bamako, Gao, Tombouctou et Kidal. 500 à 700 d’entre eux sont engagés aux côtés de soldats maliens et de la Mission de l’Onu dans une vaste opération antiterroriste, baptisée Hydre, dans le nord du pays.
L’offensive Hydre a été déclenchée le 20 octobre, avec au total 1.500 soldats des trois composantes, au nord et au sud de la boucle du Niger, pour faire pression sur les groupes terroristes. Ceux-ci sont en effet encore actifs, comme le montre tragiquement l’enlèvement des deux journalistes de RFI.
L’action militaire française au Mali relève maintenant du “contre-terrorisme”, déclarait mercredi à l’Assemblée nationale le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
“Nous avons changé qualitativement notre action au Mali, ce que l’on a appelé la guerre du Mali est derrière nous”, avait dit le ministre. “Nous sommes maintenant devant des opérations de contre-terrorisme qui nécessitent une grande vigilance pour éviter la renaissance de groupes ou de foyers qui pourraient essayer de perturber l’ordre démocratique qui est en train de renaître”.
M. Le Drian avait alors indiqué qu’environ 3.000 soldats français étaient toujours déployés au Mali, leur effectif devant être réduit à 2.000 fin 2013, après les élections législatives dont le premier tour est prévu le 24 novembre. Un millier d’hommes restera ensuite dans le pays “pour une durée plus longue”, avait indiqué le ministre.
vdr/mat/bg
QUI SèME L’HYPOCRISIE RECOLTE LA MORT DE SES JOURNALISTE!!LES 3.000 SOLDATS FUMAIENT LEUR JOINT EN COMPAGNIE DE LEURS POTES DU MAAAA
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