Poursuivre ATT pour haute trahison ?«Nous sommes tous coupables !»

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La République fonctionnant selon le principe du gouvernement représentatif, la fonction première de l’élection est de permettre aux citoyens de choisir leurs gouvernants et leurs représentants qui rédigeront et voteront la loi en leur nom.

           

 Le Président de la République incarne l’autorité de l’État. Par son arbitrage, il veille au respect du texte constitutionnel et assure le fonctionnement normal des pouvoirs publics et la continuité de l’État. Il est aussi le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités conclus par le Mali à l’extérieur. Le Président de la République du Mali n’a donc pas un programme de gouvernement. Il peut avoir une vision qui peut être traduite en programme par la majorité parlementaire et qui sera exécutée par le gouvernement. Or la réalité est tout autre. Au-delà de ses privilèges constitutionnels, le Président du Mali s’efforce de rester seul maître du jeu institutionnel, appuyé en cela par le parti  politique majoritaire à l’Assemblée nationale.
L’Assemblée nationale

L’assemblée nationale est constituée par les représentants du peuple malien. Elle vote et amende les projets de loi du gouvernement ou les propositions de loi des députés de tous bords. Son président est en place pour toute la durée de la magistrature.
Notre assemblée n’est-elle composée que de députés Godillot?
Un godillot : c’est ainsi qu’on appelle un représentant élu du peuple qui va se présenter aux débats en séance parlementaire, mais ne va y participer que de façon mineure dans le seul objectif de voir voter, par le Législatif, exactement ce que l’Exécutif souhaite, au mépris de la séparation des pouvoirs établie par la Constitution. Réellement, nos députés  se limitent en arène à ce qu’ils ne prêtent aucune attention au fond des débats et, sans tenir compte d’aucune des argumentations prononcées, se contentent d’invectiver occasionnellement l’opposition sur la forme et de voter, en général à main levée, en accord avec les avis du gouvernement. Mais vu le fonctionnel des députés à l’Assemblée nationale, on peut dire que le système « tue » le Parlement car les représentants du peuple ne font que de la figuration. Alors, comment faire vivre l’opposition et le débat démocratique ?
Les députés
Les députés sont principalement élus pour voter les lois et contrôler les dépenses publiques. Le mandat d’un député consiste avant tout à représenter autant les citoyennes et citoyens qui l’ont élu. Avec une rémunération vingt fois supérieure au salaire minimum garanti au Mali (SMIG), les députés incarnent la catégorie socioprofessionnelle la mieux payée. Mais considérant l’ignorance des uns et le mépris des droits des citoyens par d’autres, ces parlementaires ont causé les malheurs de la population en cautionnant la corruption du gouvernement.
Le peuple n’a-t-il pas été trahi par ses représentants?
Dans la pratique, le gouvernement propose des lois, l’opposition fait son travail de « guérilla », mais malheureusement, les lois sont votées par les députés déjà corrompus par le Chef suprême. L’Assemblée nationale exerce normalement un contrôle de l’action gouvernementale.
Mais quel contrôle peut exercer une majorité aux ordres?
Avec des députés  outrageusement   dominés par ATT, l’assemblée nationale n’est qu’une simple caisse de résonance, une machine à approuver aveuglement les décisions du gouvernement et à adopter ses projets de loi. Mais il suffit que le gouvernement d’ATT propose  n’importe quelle loi pour que cette assemblée aux ordres la vote « bras et pied levés ».
La dramatique défection des députés nous a conduits aujourd’hui à un coup d’Etat et nous a mis dans une situation difficile. Cette attitude de nos députés est lamentable. Ils ont tous peur d’être admonestés par le « Grand Chef ». S’ils avaient pris toutes leurs responsabilités, peut-être que nous n’en serions pas là. Le principe même de représentation nationale est mis en cause car cette pratique rend le pays ingouvernable, et l’on se demande encore si elle est d’une quelconque utilité. Au cours de leurs séances, les députés, le cou cerné de leurs écharpes tricolores, se  livrent le plus souvent à des débats vides de tout sens et à de faux coups d’éclat. Si bien qu’on en arrive à se demander : à quoi sert  l’assemblée nationale dont les députés n’ont ni le courage de leurs opinions, ni le respect de celles de leurs électeurs?
Le peuple
Le peuple, c’est l’ensemble des citoyens d’une Nation. Ainsi, l’élection est une délégation de Souveraineté. Au sein d’une société organisée, elle constitue une « coquille de sécurité ». En effet, les citoyens ont le devoir d’élire  leurs candidats. Aussi, ils ont le pouvoir d’exprimer régulièrement leur mécontentement ou leurs besoins, sans passer par des modalités de violence. Or depuis l’instauration de la démocratie au Mali, nous avons toujours assisté à des fraudes massives de tous les partis, sans exception. Les organisations qui se disent défenseuses  des causes du peuple ne peuvent  s’attaquer qu’aux  faibles, comme les  femmes et leurs droits.
Souvenons-nous du problème du « Code des personnes et de la famille » : nous avons vu comment la population est descendue avec rigueur  dans la rue. Mais pourquoi autorisons-nous sans broncher les différentes injustices appliquées par nos responsables  au vu et au su de tout le monde? Prenons le cas de Diawara de la BHM. Où se trouvait l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) lorsque le ministre de la Justice interrompait  la  décision  contre l’arrêt de la Cour suprême ?  Depuis l’instauration de la démocratie au Mali, les différentes administrations n’ont jamais  pu installer un seul acte d’indépendance par rapport à l’institution du Président de la République.
Depuis janvier, les attaques des rebelles ne cessent de s’accentuer au Nord.  Jusqu’au jour  du putsch le 22 mars, personne n’a daigné  bouger le  petit doigt ! Un constat amer! Pourtant, la Presse a donné l’alerte, ce qui a valu aux médias la stigmatisation de nos dirigeants, tout en créant une confusion totale dans le pays.
Il est temps de dire « STOP ! »
Prenons nos responsabilités et arrêtons de jouer à l’individualiste. Nous devrons le reconnaitre et le dire tout haut : « Nous sommes tous coupables ! ». Il faut  savoir que selon  la Constitution, autant le Président de la République peut dissoudre l’Assemblée nationale, autant cette dernière dispose de moyens juridiques pour mettre fin à la vie du gouvernement. Ce n’est pas pour la bagatelle que le Premier ministre soumet sa Déclaration de Politique Générale (DPG) à la censure de l’Assemblée nationale.
Le peuple malien devra garder  l’œil sur les agissements de nos politiciens. L’Assemblée nationale  a un immense pouvoir qui peut aller jusqu’au renversement du gouvernement en adoptant une motion de censure à la majorité absolue. En conséquence, prenons cette puissance pour exprimer nos mécontentements au lieu de passer par le scénario d’un coup d’Etat pour l’adopter. La dignité de l’Assemblée nationale, qui doit être une maison de dialogue, n’est aujourd’hui autre qu’un lieu de rendez-vous pour converser. Les députés ne font qu’exécuter des ordres, dans la mesure où tout est décidé à l’avance à Koulouba.
Il faut faire en sorte que l’on évite de créer dans l’avenir une simultanéité entre la majorité présidentielle et la majorité représentative. Concertons-nous, sans nourrir de haine, pour  passer à autre chose qui ne doit être en priorité que l’avenir du Mali. Mettons à plat la politique du pays en restaurant  toutes les pièces défectueuses de la machine démocratique déjà construite et en renouant avec une bonne base afin que les réclamations des citoyens soient  désormais fondées sur des principes simples et incontestables. Orientons-nous   toujours vers un maintien et un respect de la Constitution, ce qui fera le bonheur de tous.
Neïmatou Naillé Coulibaly

Commentaires via Facebook :

25 COMMENTAIRES

  1. Je n’en veux pas a ATT mais à moi-même à travers mes représentants à l’assemblée nationale qui n’ont pas compris dès son premier mandat notre ancien président était faible de caractère; un homme sans conviction personnelle, et sans idéal.
    Je savais qu’il allait laisser le Mali dans un état lamentable, un état à génou.
    J’en fais donc mien cet article. Il nous reste tout simplement à faire une analyse objective de notre gouvernance durant ces 20 années afin d’y apporter un VRAI CHANGEMENT. Il s’agit de faire table rase de tous ceux(les différents gouvernants)qui ont affaibli le Mali par leurs agissements honteux, immoraux et amoraux.Le Mali doit retrouver les valeurs qui ont fait de lui un grand pays, millénaire. Retrouvons parmi nos frères et soeurs, ceux et celles qui incarnent encore ces valeurs pour leur confier la destinée du Mali

  2. Attention le CNRDRE, partez vite à la fonction publique et saisissez toutes les décisions de de recrutement des conventionaires recrutés de 2002 jusqu’en 2012 surtout de la région Tombouctou recrutés avec des catégories des agents subalternes “E”, “D”, et rclassés à des catégories supérieures comme “B” , “A” sans dipômes. Tous les avancements des recrues (conventionaires)de 2002-2012 doivent êtres annulés. Car je parle en connaissance de cause. C’est un manque à gagner des centaines de million par an.Mr les membres du CNRDRE pourquoi les gens vont à l’école? Ils sont quatre fois mieux payés les diplômés. Allez y vérifier à la fonction publique.Si non nous ne sommes pas d’accord. Un planton, un manœuvre, un standardiste, un chauffeur mieux payés que les fonctionnaires de la fonction publique, c’est à Tombouctou. Marafa doit être arrêter et juger.

  3. ATT est un traite, Ahmed Diané SEMEGA, Kafougouna KONE, Marafa TRAORE(qui a fait recruter des jeunes de Tombouctou à tord et à travers à la fonction publique et qui avance de catégorie chaque annèe, par exemple un agent du Lycée Mahamane Alassane HAÏDARARA de Tombouctou et un agent du Gouvernorat de Tombouctou recrutés sans diplômes à la catégorie “E” comme conventionaires et perçoivent aujourd’hui le salaire de la catégorie “A” , Oumar TOURE, Modibo SIDIBE, doivent êtres jugés

  4. ATT doit ètre jugé !Il savait bien que les depots d’armement étaient presque vides .Il a menti au peuple malien en disant au cinquantenaire “celui qui doute de notre armé peut venir se cogner contre elle” .Les budgets de 100 milliards /ans attribués à la défense et sécurité sont passés ou pendants ces 20 ans ???Il faut un audit et traquer les coupables.ATT et son clan (Gassama ,Kafougouna,Marafa,Semegua,Jean M Bittar,Adama Sangaré ,Modibo Sidibe ,Madani Tall…) doivent ètre jugés tous ,c’est eux les premiers voleurs et traitres de cette république !

  5. Beaucoup de lecteurs n’ont pas compris le contenu de cet article et font hors sujet dans leurs commentaires. lorsqu’on dit que nous sommes tous coupables c’est parce que nous sommes dans un Etat démocratique et qu’ATT a été élue par moi,toi,il,nous,vous,et ils. Même si tu n’a pas voté pour ATT, mon frère tu es coupable.

  6. Il ya une partie qui manque de mon commentaire
    Je voulais dire que la devise nationale qui est: tu crois que c’est toi qui va faire le Mali. Elle doit etre bani et tout le monde devra savoir que le mali commence par chacun de nous et que tous ensemble nous le battirons.
    Merci

  7. Je ne suis pas du tout d’accord avec vous(Le Comba) sur cet article.
    C’est vrais que nous voulons tous faire les choses comme elles se doivent, mais il ne faut pas mettre tous le monde dans le meme sac. Les premiers coupables se sont les Deputés ensuite ATT lui meme et après vous memes ( les mediats ) comme informateurs de la societé civile. Que va t-on demander à un pauvre illetré paysan, eleveur à part de:comment vont les choses aux champs et la santé des animaux? Mais le plus grave de tout cela n’est pas le fait d’etre illetré ou analphabete et tous les autres qualificatifs. Le danger c’est le manque d’informations credibles en temps utiles. J’estime qu’aucun homme digne n’a besoin de savoir 1+1 pour se porter volontaire dans le but de defendre ses freres, sa patrie contre une agression s’il en est prealablement informer.
    Si tout le monde etait réellement informer depuis le debut de toute ces conneries de ATT et complices je crois que nous n’en serions pas là. Malheureusement pour le Mali qu’il ya plus de consciences achetés qu’on ne l’imagine.
    La corruption qui est dans nos cromosomes est la premiere lacre a combatir si non rien n’est fait. La devise nationale qui est: Tant que nous ne commençons pas à penser d’une autre manière en nous disant que le Mali doit etre fait par chacun de nous et nous tous ensemble; tous ces efforts, ces sacrifices de quelques braves gens n’auront servit à rien. Que dieu benisse le Mali et qu’il nous protege de l’avarice de nous meme “amin”
    Merci

  8. Ne pas juger ATT c’est trahir tout le peuple malien . Seul un proces juste permettra à ce qui pensent que ce maudit etait une chance pour le mali du contraire . Son jugement permettra au villageois de Bambaramaoudé ou de Djabouroudjondjon que ATT est un traitre .

  9. Et alors???? Même si nous sommes tous responsables, il y a bien un qui doit payer et c’est ATT!!!!!! Voilà!!!!!!

  10. SOS LIBERER MAMADOU BABA DIAWARA D UNE INJUSTICE EN PRISON PAR LE GENERAL DE BABASOUDOU POUR UN REGLEMENT DE COMPTE. DANS ATTCRATIE

  11. C’est incroyable de penser que tous les maliens sont coupables de haute trahison. Dans cette perspective il n’y aurait pas de trahison. A partir du moment où tout le monde est traitre alors il n’y aurait pas de trahi. Alors votre logique de mettre tous les maliens d’une manière ou d’une autre dans le même panier que les voleurs et charognards que sont ATT et ses acolytes de politiciens(en l’occurrence Dionkiss) et les membres du gouvernement est une manière très obscure et une grosse aberration analytique des récents évènements au Mali. Pendant au moins dix ans qu’ATT était à la tête du Mali, le vol, le détournement des deniers publics, la mauvaise gestion, le clientélisme, l’incompétence et l’impunité étaient la règle d’or pendant la l’honnêteté et la compétence intellectuelle et intrinsèque étaient l’exception rarissime. Pour parler d’impunité, il serait mieux indique de parler d’incompétence et de corruption du gouvernement en général et particulièrement le ministère de la justice qui devait garantir l’application adéquate des lois du Mali. Des crimes odieux de toute sorte était commis contre le peuple malien qui continuait de saigner sans répit ni recours malgré l’existence des textes de lois pour empêcher le fléau. Par exemple dans le code procédure pénale malien stipule que toute autorité constituée au Mali ou toute personne qui aura connaissance d’un crime… ….. est tenue d’informer le ministère public

    Des dénonciations et des plaintes
    ART. 55 Toute autorité constituée, tout fonctionnaire ou officier public qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquerra la connaissance d’un crime ou d’un délit, sera tenu d’en donner avis sur-le-champ au procureur de la République ou au juge de paix à compétence étendue près le tribunal
    dans le ressort duquel le prévenu pourrait être trouvé et de transmettre à ces magistrats tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs.
    Toute personne qui aura été témoin d’un attentat soit contre la sûreté publique, soit contre la vie ou la propriété d’un individu, sera tenue d’en donner avis au procureur de la République ou au juge de paix à compétence étendue.

    ART. 56 Les officiers de police judiciaire remettent sans délai les dénonciations, procès-verbaux et autres actes faits par eux dans le cadre de leur compétence au représentant du ministère public du ressort qui sera tenu d’examiner sans retard les procédures et de les transmettre, s’il y a lieu, avec les réquisitions qu’il jugera convenables, au juge chargé de l’instruction.
    Dans le cas de dénonciation de crimes ou délits autres que ceux qu’ils sont chargés directement de constater, les officiers de police judiciaire transmettront aussi, sans délai, au procureur de la République, les dénonciations qui leur auront été faites et le procureur de la République les transmettra au besoin au juge d’instruction avec son réquisitoire.

    Malgré ces dispositions et beaucoup d’autres en la matière, des crimes sont perpétrés contre le Mali et les maliens, la population ou le ministère publique est d’une manière ou d’une autre informé et pourtant aucune poursuite n’est engagée. Je prends en référence les multiples cas du ministère de la santé, l’office du Niger et les affaires sociales où la corruption avait couté la vie à trente-deux (32) bébés a l’orphelinat de Bamako.

    Il est temps que les maliens se réveillent et prennent les destines en main. Le peuple du Mali est l’employeur du gouvernement (i.e. le président, l’assemblée nationale, les ministres et tous les travailleurs publics). Si le travail n’est pas correctement fait, il est un devoir sacrosaint des maliens d’obliger par tous les moyens leur gouvernement faire du bon travail.

    QUE DIEU SAUVE LE MALI

  12. C’est incroyable de penser que tous les maliens sont coupables de haute trahison. Dans cette perspective il n’y aurait pas de trahison. A partir du moment où tout le monde est traitre alors il n’y aurait pas de trahi. Alors votre logique de mettre tous les maliens d’une manière ou d’une autre dans le même panier que les voleurs et charognards que sont ATT et ses acolytes de politiciens(en l’occurrence Dionkiss) et les membres du gouvernement est une manière très obscure et une grosse aberration analytique des récents évènements au Mali. Pendant au moins dix ans qu’ATT était à la tête du Mali, le vol, le détournement des deniers publics, la mauvaise gestion, le clientélisme, l’incompétence et l’impunité étaient la règle d’or pendant la l’honnêteté et la compétence intellectuelle et intrinsèque étaient l’exception rarissime. Pour parler d’impunité, il serait mieux indique de parler d’incompétence et de corruption du gouvernement en général et particulièrement le ministère de la justice qui devait garantir l’application adéquate des lois du Mali. Des crimes odieux de toute sorte était commis contre le peuple malien qui continuait de saigner sans répit ni recours malgré l’existence des textes de lois pour empêcher le fléau. Par exemple dans le code procédure pénale malien stipule que toute autorité constituée au Mali ou toute personne qui aura connaissance d’un crime… ….. est tenue d’informer le ministère public

    Des dénonciations et des plaintes
    ART. 55 Toute autorité constituée, tout fonctionnaire ou officier public qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquerra la connaissance d’un crime ou d’un délit, sera tenu d’en donner avis sur-le-champ au procureur de la République ou au juge de paix à compétence étendue près le tribunal
    dans le ressort duquel le prévenu pourrait être trouvé et de transmettre à ces magistrats tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs.
    Toute personne qui aura été témoin d’un attentat soit contre la sûreté publique, soit contre la vie ou la propriété d’un individu, sera tenue d’en donner avis au procureur de la République ou au juge de paix à compétence étendue.

    ART. 56 Les officiers de police judiciaire remettent sans délai les dénonciations, procès-verbaux et autres actes faits par eux dans le cadre de leur compétence au représentant du ministère public du ressort qui sera tenu d’examiner sans retard les procédures et de les transmettre, s’il y a lieu, avec les réquisitions qu’il jugera convenables, au juge chargé de l’instruction.
    Dans le cas de dénonciation de crimes ou délits autres que ceux qu’ils sont chargés directement de constater, les officiers de police judiciaire transmettront aussi, sans délai, au procureur de la République, les dénonciations qui leur auront été faites et le procureur de la République les transmettra au besoin au juge d’instruction avec son réquisitoire.

    Malgré ces dispositions et beaucoup d’autres en la matière, des crimes sont perpétrés comme le Mali et les maliens, la population ou le ministère publique est d’une manière ou d’une autre informe et pourtant aucune poursuite n’est engagée. Je prends en référence les multiples cas du ministère de la sante, l’office du Niger et les affaires sociales ou la corruption avait couté la vie a trente-deux (32) bébés a l’orphelinat de Bamako.

    Il est temps que les maliens se réveillent et prennent les destines en main. Le peuple du Mali est l’employeur du gouvernement (i.e. le président, l’assemblée nationale, les ministres et tous les travailleurs publics). Si le travail n’est pas correctement fait, il est un devoir sacrosaint des maliens d’obliger par tous les moyens leur gouvernement faire du bon travail.

    QUE DIEU SAUVE LE MALI

  13. Tel reporter tel directeur de publication.
    est ce que les directeurs de publication lisent les ecrits de leurs journalistes!!!!!!!!!!!!!
    Voici cellui là qui ne semble pas differencier le Gouvernement et l’Assemblée Nationale
    She is a lady!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  14. Les journalistes doivent avoir le sens de l’analyse et de la methode. Il y a dans l’article les idées mais, elles sont très mal enchaînées. Le titre et le contenu ne sont pas traités de façon logique c’est du coq à l’âne que Dieu preserve nos enfants.

  15. Blablablablablablablablablablablablablablabla
    et blablablablablablablablablablablablablablablabla
    et blablablablablablablablablablablablablablablablablabla
    et blablablablablablablablablablablablablablablablablabla.

    Merci

  16. Moi non plus je ne suis coupable de rien du tout ATT a utilisé l’appareil d’état pour ses intérêts personnel il doit rendre des comptes même les occidentaux ont accusés ATT pour son laxisme face à la situation il espérait quoi vendre le MALI ? il a bafoué toute nos institutions il dirigeait en seigneur et sans se soucier de qui que ce soit car il n’y avait pas d’opposition tout ces politicards corrompus ont été les comptable du bilan d’ATT.

  17. Il est le seul responsable en complicite avec l’assemblee nationale, donc ils vont repondre d’une maniere ou d’une autre.Des incapables qui ne sont pas a mesure de dire leurs mots,juste bourer leur poche et faire soufrir les pauvres citoyens.Nous n’allons jamais vous pardonner pour cette humiliation que vous nous avez cause.Le pays est devenu le marche pied de tout le monde entier aujourd’hui.
    Que DIEU inflige la plus terrible des punitions a tous les auteurs de cette crise que nous vivons aujourd’hui.

  18. Il est le seul et unique responsable de ses actes. il faut tout faire pour qu’il y reponde! le futur saura que l’impunité a disparue au mali.

  19. Mon cher broulayi il ne s’agit pas de toi , mais les honnorables et les membres du gouvernement. Merci mon cher journaliste

  20. Je crois qu’il faut dissoudre l’assemblée nationale pour incompétence à la nation et de former un conseil de transition dont Dioncouda Taroré peut mieux gérer pour le pays puisse bien demarrer de nouveau si ça sera toujours les mêmes nuisibles députés qui vont faillir à leurs devoir encore.

  21. Faux… Archi faux ! … je ne suis pas coupables. Nous ne sommes pas coupables… Nous ne sommes ni responsables, ni coupables. Nous sommes des victimes. Le peuple a été bluffé. Arrêtez de semer le doute dans l’esprit des gens.

    🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁

  22. Je suis parfaitement d’accord qu’ATT soit juge pour haute trahison.Il a trahi le Mali et humilie l’armee.Il doit repondre de ses actuels fac aux juges de la replique.

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