La semaine dernière, certains médias ont véhiculé des informations faisant état de tortures infligées à des prisonniers (présumés narco-djihadistes) dont certains ont perdu la vie dans les locaux du camp I de la gendarmerie nationale. Selon l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch. Pour sa part, la direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) estime qu’il s’agit là de pures allégations visant à discréditer l’armée malienne et partant tout le Mali.
Selon la Dirpa, trois narco-djihadistes ont péri dans les locaux de la maison d’arrêt centrale de Bamako et non au camp I de la gendarmerie, « comme annoncé par ces médias étrangers ». En clair, il s’agit de deux maliens (touaregs) et un marocain qui après les formalités d’usages remplient au camp I avaient été mis à la disposition de la justice, il y a quelques semaines. Pour le Directeur de la Dirpa, le Lt/col Souleymane Maïga, l’Ong Human Rights Watch, source de l’allégation, a « fait preuve de légèreté dans le traitement du dossier». De quoi indigner le responsable du service de l’information des armées qui précise que « ces deux maliens ne sont pas mort par qu’ils sont touarègues ». En tout, ce sont plus de 200 personnes appartenant à diverses ethnies et nationalités qui sont passées entre les mains de la gendarmerie depuis le déclenchement des opérations de reconquête du nord du Mali. Mais jusque là, aucun cas de décès n’a été enregistré au niveau de la gendarmerie et « les interrogatoires s’y passent dans les règles de l’art en matière de respect des droits de l’homme». Ainsi les propos distillés à travers les médias internationaux n’ont pour objet que de ternir l’image de l’armée malienne, a indiqué le Lt/Col Souleymane Maïga. Avant d’exhorter les organisations de défense des droits humains à s’intéresser davantage aux sources officielles. « Ça y va de leur réputation » dit-il. Cependant, n’a Dirpa n’a pas donné d’information ni sur la date et encore moins sur les conditions dans lesquelles sont décédés les trois prisonniers en question. Pour lui, la structure habilitée en la matière reste le ministère de la justice dont le premier responsable a évoqué, vendredi dernier, la question sur l’Ortm. Même si le ministre n’a pas fourni de détails sur les circonstances de l’affaire, il a confirmé que les prisonniers sont décédés dans les locaux de la maison d’arrêt centrale de Bamako.
La rencontre du jeudi dernier avec la presse a été l’occasion pour le directeur de la Dirpa d’évoquer l’arrestation de Baba Ould Cheikh, maire de la petite ville de Tarkint. L’information a été confirmée par Souleymane Maïga. Mais les raisons et les circonstances dans lesquelles Baba Ould Cheikh a été arrêté seront connues après son extradition à Bamako. D’ores et déjà certaines sources expliquent que Baba Ould est accusé de trafic international de drogue. C’est une opération menée par les bérets rouges et les éléments du colonel-major Gamou qui a permis son arrestation à Tarkint, la ville dont il est maire et qu’il n’avait pas quitté depuis que pesait contre lui un mandat d’arrêt délivré au mois de février.
Par rapport à « l’inefficacité de la Misma » affirmé par un responsable du Pentagone, le Lt/Col Souleymane Maïga affirme le contraire. « Jusqu’à preuve de contraire, la Misma fait correctement son travail».
Issa B Dembélé
COMME QUOI SELON HRW :
1) UN TERRORISTE TOUAREG DOIT ÊTRE MIS SOUS CLIME EN PRISON …. ET S’EN FOU LES AUTRES… 😆 😆
2) UN TERRORISTE KAMIKAZE DEGUISé EN BERGERS DOIT ÊTRE MENAGER SANS EGRATIGNURE LORS DE SA CAPTURE… CAR IL EST TOUAREG 😉
3) ALORS UN TERRORISTE BLANC N’EST PAS EGAL A UN TERRORISTE NOIR DU MUJAO 👿
UN TERRORISTE = UN TERRORISTE UN POINT ET UN TERRORISTE DOIT ETRE BIEN ENFERMé POUR éVITER LES RISQUES.. ❗ ❗
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