C’est la question que les maliens se pose suite à l’occupation par un mouvement dont ignore ses intentions. En effet, depuis plus de deux semaines, un mouvement, «Wère Wolo Ton», composé d’une trentaine d’association a pris ses quartiers devant l’Assemblée nationale. Objectif : empêcher les élus du peuple d’accéder à l’hémicycle.
Cela fait exactement 20 jours qu’un mouvement, «Yèrè Wolo Ton» dont on n’ignore les intentions réelles, organise un sit-in devant le portail de l’assemblée nationale.
Tout a commencé le jour où, le président du CNRDRE a accepté ce qu’il est convenu d’appeler un retour à l’ordre constitutionnel. Apparemment déçues par cette décision, une trentaine d’associations ont décidé de former un mouvement dénommé Yèrè wolo Ton. Ce mouvement estime que le coup d’Etat est salvateur. C’est pourquoi, il ne cesse de manifester son soutien au CNRDRE. Mais, le mouvement Yèrè Wolo Ton surprend plus d’un en disant niet au retour à l’ordre constitutionnel et réclame la démission de tous les anciens collaborateurs du régime d’ATT. Pour se faire entendre, les membres de ce mouvement ont décidé de paralyser les activités de l’Assemblée nationale, en empêchant les députés d’accéder à l’hémicycle. La question que l’on se pose est de savoir pour qui roule ce mouvement ? Le mouvement yèrè wolo Ton, à en croire son président, n’est en mission de personne. «Nous sommes assez murs pour suivre aveuglement quelqu’un. Nous n’avons pas besoin de nous prostituer pour nous faire valoir. Nous estimons qu’après le coup d’Etat, les députés doivent démissionner », a déclaré Boubacar Boré, président du mouvement Yèrè wolo Ton. Avant d’ajouter que ce sont les députés qui ont soutenu ATT dans son mensonge.
Le hic dans cette affaire, c’est le silence du CNRDRE ; lequel, se dit favorable au retour à l’ordre constitutionnel. Mais le CNRDRE cautionne-t-il, indirectement, ce mouvement en le laissant entraver le fonctionnent de l’Assemblée nationale ? Rien n’est moins sûr. Sinon, pourquoi le CNRDRE n’intervient-il pas pour déloger ces jeunes qui ne savent même pas ce qu’ils veulent ? La preuve, le président de Yère wolo Ton nous a confié qu’il soutient l’accord-cadre signé entre la CEDEAO et le CNRDRE. Or, il n’est pas sans savoir que le point saillant de l’accord-cadre reste le retour à l’ordre constitutionnel. En réclamant, vaille que vaille, le départ des députés qui constituent l’une des institutions les plus importantes de la République, les membres de Yèrè wolo Ton font du dilatoire. Mais il semble que la fin de ce sit-in n’est pas pour demain. À moins que le CNRDRE prenne ses responsabilités. Car le président du mouvement persiste et signe : «nous ne quitterons pas de l’Assemblée nationale tant que les députés ne démissionnent pas »
Abou Berthé
Qu’es ce qui agitait les policiers ce matin au niveau de la Direction Générale de la Police à Hamdalaye ACI ?
renseigne toi pour nous il y avait atrouppement vers ex-imacy à hamadallaye
C’est du n’importe quoi dés la prise de fonction du Ministre de la Sécurité les Policiers vont aller les deloger avec la dernière energie. Des voleurs reunis qui se prostituent meme la nuit labas. Des imbeciles de la nation vous allez voir
Ce n’est pas au CNRDE de les déloger mais à la police et nationale de les déloger. Voulez-vous dire que le CNRDE qui est derrière cette groupuscule qui ne savent même pas ce qu’il veulent? Non, Berthé on ne peut vouloir une chose et son contraire.
Si aujourd’hui un des membre connu du CNRDE se levait contre ces jeunes, c’est vous les journalistes qui êtes les premières à dénoncer une répression contre la liberté d’expression.
Revoyez votre analyse.
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