Pour mettre les engins explosifs hors d’état de nuire : Des démineurs engagés aux côtés de chaque groupement inter-armé

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Après la découverte début février des bombes artisanales de 150 et 250 kg à Konna, une bombe artisanale de 600 kg à Gao et des roquettes à Diabaly -l’armée malienne avait dépêché sur le terrain une équipe de démineurs chargée de récupérer des restes d’engins des bombardements qui n’ont pas pu exploser au moment de leur largage. Et d’empêcher à la population l’accès  des mares d’eau et champs.

Les soldats maliens avaient eu droit à une formation d’artificier, de démineur, de dépollueur et une formation en franchissement. Après cette vaste opéraion de déminage, l’armée malienne s’engage désormais à initier une autre opération en vue de faire face au risque imminent d’engins explosifs dans la nature. L’objectif du commandement malien est d’intégrer un élément du génie dans chaque groupement inter-armé. Pour ce faire, le contingent sénégalais constitué pour la plupart de démineurs mettra son expertise à la disposition des unités combattantes engagées au front. S’y ajoutent les 140 soldats ghanéens et les fantassins du Burkina Faso. Ces éléments viendront en renfort à l’équipe de démineurs maliens déjà présente sur le terrain.

De source proche de l’armée, les forces Serval qui disposent la logistique vont appuyer les troupes maliennes et africaines dans cette opération.

                                        Abdoulaye  DIARRA

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2 COMMENTAIRES

  1. Pendant ce temps, des militaires refusent d’aller au front, enlèvent et torturent des journalistes désarmés. Comme AQMI.
    Tous ceux qui ont été tabassés, fracturés du bras, de la jambe ou du dos, arrêtés arbitrairement, doivent se liguer pour porter plainte contre le Gouvernement malien (bien sûr que ceux qui ont eu le crâne fracassé sont exclus). C’est l’occasion ou jamais de réagir alors que la MISMA et la FRANCE sont encore là. Sinon après les élections, les choses risquent de se compliquer…

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