Le 22 mars 2012, une mutinerie partie du camp Soundiata Keïta de Kati s’est terminée par un coup d’Etat militaire qui a renversé les institutions républicaines et constitutionnelles. Les militaires mutins s’élevaient contre la gestion de la crise du Nord par le président Amadou Toumani Touré.
Un mois après, il est loisible de constater que le coup d’Etat a accéléré la partition du pays : trois régions du Nord sont totalement occupées par des groupes armés, les populations sont soumises à toutes sortes d’exactions et exposées à une crise humanitaire sans précédent.
Un mois après, en dépit des immenses efforts accomplis par la CEDEAO, le retour de l’armée dans les casernes reste un objectif lointain non réalisé.
Malgré l’entrée en fonction du président de la République par intérim, le retour à l’ordre constitutionnel reste non effectif. La junte militaire continue de dominer la vie politique et refuse de se soumettre à l’autorité constitutionnelle.
L’Assemblée Nationale est assiégée depuis des semaines par des groupes extrémistes soutenus par certains milieux militaires, les députés sont empêchés d’accéder au parlement et d’accomplir leur mission.
La radio et la télévision sont toujours sous le contrôle strict des militaires qui exercent une censure d’un autre âge.
Des barrages sont toujours érigés par des militaires en plusieurs endroits de la capitale dont l’aéroport de Bamako-Sénou, la présidence de la République et l’ORTM.
L’accord-cadre négocié et signé par la CEDEAO, le 6 avril 2012, (sans l’implication de toutes les parties prenantes) donne des pouvoirs exorbitants aux militaires qui sont chargés, entre autres, de la mise en place des organes de la Transition (désignation du Premier ministre, formation du Gouvernement, etc…).
Des arrestations arbitraires et illégales sont opérées en violation flagrante de la loi et à l’insu des autorités constitutionnelles impuissantes.
Un climat de terreur est instauré pour intimider le peuple et l’amener à accepter le fait accompli du coup d’Etat.
De fait, la réalité du pouvoir est toujours exercée par les militaires. En maintenant le CNRDRE (junte militaire), l’Accord-cadre légitime le coup d’Etat.
Au regard de cette situation grave, le FDR (40 partis politiques, 100 organisations de la société civile) lance un appel :
– au peuple malien afin qu’il se mobilise en vue d’un retour réel à l’ordre constitutionnel,
– à la CEDEAO, afin qu’elle veille au retour effectif des militaires dans les casernes, au respect strict de la légalité constitutionnelle et aide à la libération du Nord du pays.
Bruno Djito SEGBEDJI
Quand ils n’ont plus le soutien du malien ils se retournent vers l’etranger (CEDEAO, France …). Objectif: se maintenir à n’importe quel prix au gouvernement afin de continuer la dilapidation des biens publics comme ils l’ont fait pendant 10 ans. Que les maliens se reveillent maintenant.
Les forces vives de la nation doivent d’abord commencer avant de demander à la CEDEAO de venir aider le Mali. Thomas SANKARA disait qu’il ne sert à rien de s’appitoyer sur le sort d’un esclave qui ne fait rien pour se liberer. Si tous les partis politiques, les syndicats et autres associations du FDR sortaient demain dans les rues de Bamako, ces traitres du CNRDRE qui ne sont que les alliers des rebelles ne passeront pas une nuit à Kati. Mais ne demandez pas aux autres ce que vous n’êtes pas à mesure de faire. Si l’UNEEM des années 1980 était restée calme, si Abdoul Karim CAMARA dit Cabral n’avait pas donné de sa vie le MAli serait toujours sous Moussa TRAORE.
Alors : A bas le CNRDRE! vive la révolution, vive le Mali
les hommes politiques sont loins du quotidien des peuples.Mais leur sort est dans les mains de ces mèmes peuples . Ni la CEDEAO,ni L’ONU,peu etablir la paix et la stabilité democratique au Mali.La revolution française,et d’autres revolutions ont toujours eTé faites par des peuples reduits en miserables par des dirigeants VIVANTS DANS UN AUTRE MONDE LOIN DE LA REALITE VECUE PAR LES PAUVRES POPULATIONS.
Il faut une classe dirigeante qui aime reellement le peuple,si non aucune stabilité democratique ne sera possible.
CMD, si vous ne pouvez pas prendre vos responsabilités, il faut mieux vous dérober à temps! Le Peuple malien a assez souffert des escroquéries de ces pseudos démocrates. Nous n’avons pas besoins d’un Gouvernement comprenant le FDR ni d’aucune autre formation politique. C’est parce que ces imbéciles sont désavoué que le Peuple vous a tendu la main pour un sursaut national. Ces députés n’ont aucune légitimité et leur mandat prendra fin dans 3 mois. Le Mali les importe peu, tout ce qui les import c’est leur place et leur poche. De grâce trouvez rapidement un Gouvernement de mission sans aucun représentant de parti politique. Ils n’ont qu’à continuer leur campagne pour les élections prochaines en proposant des projets clairs contre : la violation de notre territoire par les bandits armés, la corruption, l’insécurité urbaine, le chômage, la pauvrété et la précarité, la flambé des prix, etc voilà des pistes de thème de campagne pour eux. J’ose en proposer car je sais qu’ils sont tous abrutis par les 10 ans d’unanisme d’ATT. Ils n’ont plus rien dans les cervelles et cherchent à sauter sur la moindre occasion. J’en ai même entendu dire qu’il revendique le double héritage de AOK et d’ATT: 20ans sans école, 20 ans de corruption, 20 ans de dementellement des fondéments de l’Etat, 20 de gabégie, 20 ans de clientélisme, 20ans de …., c’est ce double héritage qu’il revendique. Nous avons appris la léçon, l’ère de la médiocrité est terminé, personne ne pourra plus nous berner. Allez PM former rapidement une équipe de mission auquel nous apporterons toute notre expertise au nom du Mali et pour le Mali. Nous attendons de pieds ferme ces pseudos démocrates, ils nous trouveront sur leurs chemins.
Vive le Mali! Vive la République.
C’est une position courageuse. Ceci est la bonne voie. On ne saurait surimposer un ”accord-cadre” a la constitution malienne. Actuellement, le seul obstacle au fonctionnement normal des institutions c’est le CNRDRE qui agit de connivence avec Blaise et la France pour faire gagner du temps aux rebelles et consacrer la partition du pays.
Le Président de la République par Intérim l’intraitable Dioncounda Traoré a refusé de signer le document pour valider la liste des ministres retenue par le Dr Cheick M Diarra parce qu’il n’a pas été consulté pour la mise en place ni le Front Uni pour la Démocratie et La République ( le PM oubli qu’il aura le plein pouvoir après les 40 jours de Dioncounda) donc si on veut un gouvernement d’union nationale il faudra consulté tous les partis.
chose bizarre le chanteur Salif Keita a été supplié pour être ministre de la culture il a refusé ainsi que 7 autres personnes Kabako que dieu sauve le Mali
Le FDR appelle le peuple et la CEDEAO à agir pour un retour réel à l’ordre constitutionnel!!! Entre vous et les militaires il n’y aucune différence !!! Tous pareils, piapiapiapiapia pour nous casser les tympans dites à la CEDEAO de venir aider les populations du Nord !!! Quel pays de la CEDEAO a envoyé un kilo de sucre pour les populations du Nord ??? Nos parents qui sont allés chez eux sont même aidés par la croix rouge et le PAM!!! Vous continuez à pleurer derrière ces mecs de la CEDEAO qui vont faire une nième réunion encore ce jeudi pour rien!!! Personne ne viendra construire le Mali à votre place, la preuve vous avez organisé une excursion en pension complète à Ouaga pour un week end!!! Résultat des courses, zéro pointé!!!! 👿 👿 👿
Diatre ! Tant que Sanogo reste en vie le Mali ne retrouvera pas le chemin de l’ordre et de la legalité.
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