Lors de la cérémonie de réconciliation entre différents corps des forces armées et de sécurité organisée hier au palais de Koulouba, le capitaine Amadou Sanogo a demandé pardon au peuple malien. une première pour cet homme qui a toujours refusé sa faute historique d’avoir commis un coup d’Etat qui a précipité la chute et l’occupation pendant plusieurs mois de toutes les régions du Nord.
La cérémonie de réconciliation entre différents corps des forces armées et de sécurité organisée hier mercredi au palais de Koulouba a été marquée par la demande de pardon du capitaine Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012 qui a précipité le Mali dans la crise.
Cet événement qui a été initié et président par le président par intérim, Dioncounda Traoré en présence des représentants des différentes communautés religieuses du Mali, a vu les “bérets rouges”, restés fidèles au président Amadou Toumani Touré renversé en mars 2012, et les “bérets verts”, partisans du capitaine Sanogo, se donner l’accolade.
Comme annoncé hier par notre journal, le président a annoncé la libération de tous les militaires arrêtés dans le cadre des différends entre les deux factions rivales dont le lieutenant-colonel Abidine Guindo, ancien aide de camp d’Amadou Toumani Touré.
Il reste que certains de ces militaires sont portés disparus et la junte a été accusée de tortures et d’exécutions sommaires à leur encontre par des organisations de défense des droits de l’Homme.
Les affrontements entre militaires putschistes et ceux restés fidèles au président renversé avaient fait au moins 22 morts et des dizaines de blessés, selon un bilan officiel.
Le coup d’Etat du 22 mars 2012 avait précipité la chute du Nord du Mali aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, en grande partie chassés par une intervention militaire franco-africaine qui a débuté le 11 janvier et est toujours en cours.
A. D.
c’est bien de se reconcilier,mais il faut aussi soigner les palies qui sont a la base de la division.
Heureusement le ridicule ne tue pas, sans quoi les Maliens seraient morts de leur belle mort il ya 107 ans. On extermine des Chefs de famille et c’est une simple cérémonie de réconciliation qui va guérir cette plaie? Soyons intelligent et excellent là ! C’est du n’importe quoi! Carrément un jeu du niveau jardin d’enfants ça ! Hé les Maliens, faisons face à la réalité et laissons ces démarches médiocres et hypocrites de resolution de crise là !
Le capitaine prépare l’après coup, car après les élections il ne pourra plus bénéficier d’une garde rapprochée aussi importante, donc il sera vulnérable aux assauts éventuels des bérets rouges.
Je ne comprend pas la décision de Diancounda de libérer tous les prisonniers comme si on les reproche rien et que la justice n’est pas un pouvoir indépendant dans la démocratie malienne.
Il faut que Diancounda comprenne que si on veut changer le mali, il faut que l’executif evite prenne des decisions judiciaires
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