Dr Oumar Mariko, accompagné des avocats de la cellule juridique de son parti qui a porté plainte devant la Haute Cour de justice de la Cédéao, a rencontré la presse, ce jeudi 02 aout, au Centre international de conférence de Bamako. L’objectif était d’expliquer aux hommes de médias les raisons de cette démarche.
Une plainte a été déposée par le parti Sadi à la Haute cour de justice de la Cédéao contre le président de la République, Dioncounda Traoré, pour haute trahison de l’Etat. «Il n’est pas contesté qu’il exerçait les fonctions de président de la République au moment de la signature des accords du 26 avril 2012 et du 20 mai 2012. En cette qualité, il lui revenait, conformément aux dispositions pertinentes de l’article 29 de la Constitution, d’assurer le respect de cette loi fondamentale, de garantir l’indépendance nationale et surtout de veiller au fonctionnement régulier des pouvoirs publics. En signant les accords litigieux qui non seulement portent atteinte à la souveraineté du Mali, mais aussi qui violent la Constitution dont il est le gardien, il est coupable de haute trahison et est justiciable de la Cour de justice. Sa mise en accusation peut donc être envisagée sur la base des articles 95 et 96 de la Constitution de la République du Mali». C’est donc fort de cette raison que le parti Sadi a déposé plainte contre Dioncounda Traoré.
Dans leur plaidoirie, les avocats de Sadi diront que la reconduction automatique du président de la République et du Premier ministre est contraire au caractère démocratique et républicain de l’Etat du Mali. Car l’exercice du pouvoir politique ne doit se faire que dans un cadre démocratique qui exige la participation du peuple, détenteur de la souveraineté nationale et qui l’exerce par ses représentants et par la votation populaire, comme l’indique l’article 26 de la Constitution. Pour eux, cette décision imposée par la Cédéao est une violation des dispositions de l’article 2 alinéa 2 du protocole A/SP1/12/01 sur la démocratie et la bonne gouvernance additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement de conflit, de maintien de la paix et de la sécurité qui stipule que «les élections à tous les niveaux doivent avoir lieu aux dates ou périodes fixées par la Constitution ou les lois électorales ».
En d’autres termes, selon la cellule juridique de Sadi, l’accès comme le maintien du président de la République et du Premier ministre au pouvoir, doivent se faire conformément aux dispositions constitutionnelles qui renferment la volonté du peuple. En claire, les défenseurs du parti d’Oumar Mariko réitèrent leur aspiration à la tenue d’une Convention nationale.
A en croire Sadi, les accords du 06 avril 2012 et du 20 mai ne tiennent pas car ils ne sont pas des engagements internationaux au sens de l’article 90 de la Constitution malienne. Partant, ces accords n’ont ni fondement démocratique ni base légale au Mali.
Pour rétablir la légalité selon Sadi, au terme de ses 40 jours d’intérim, Dioncounda devrait démissionner. Au lieu de faire cela, il a signé des accords litigieux qui non seulement portent atteinte à la souveraineté du Mali, mais aussi violent la Constitution dont il est le gardien. Alors, pour Oumar Mariko et son parti Sadi, Dioncounda est coupable de haute trahison et dout être poursuivi devant la Haute cour de justice de la Cédéao.
Comme si cela ne suffisait pas, au plan interne, le parti Sadi entend saisir la Cour constitutionnelle pour qu’’elle donne son avis sur la constitutionnalité des accords litigieux qui servent de base à la transition politique actuellement en vigueur. Le parti Sadi n’entend pas se limiter là. Il envisage aussi de saisir l’Assemblée nationale d’une proposition de loi portant institution d’une transition et création de la Conférence nationale souveraine.
Entre temps, le président de République du Mali continue ses consultations pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale tant attendu par le peuple du Mali.
Oumar KONATE
va chercher à lire le document remis à la presse le jeudi 02 aout concernant cette plainte. tu verras que le journaliste a raison. c’est bien précis dedans que le sadi dépose plainte contre Dioncounda pour haute trahison.
Monsieur Mariko il faut te taire vraiment car on en a assez des âneries.
IL faut savoir que la situation dans laquelle vit le Mali aujourd’hui ne donne plus place à des distractions or ce que tu dis,tu fais ne font que distraire les maliennes et les maliens du vrais problème du pays.
Toi ton soucis n’est ni plus ni moins que d’exercer le pouvoir et le pouvoir n’a de goût que s’il s’exerce sur un peuple unis et dans un territoire bien déterminé.
Monsieur le journaliste vous faites honte à votre corporation. Le rôle d’un journaliste est de donner l’information vraie mais c’est le contraire chez vous. Le parti SADI n’a jamais déposé une plainte contre Dioncounda TRAORE. Ladite plainte est déposée contre la CEDEAO pour sa gestion de la crise malienne. Soyez honnête sinon nous ne finirons jamais avec “les journalistes bastonnés”. Pour des miettes, vous vendez votre dignité aux plus offrants. Que Dieu ait pitié de votre âme.
Je suis suûr que personne ne te comprendra mon cher Mariko. Le malien est devenu trop opportuniste; ce qui lui fai perdre toute notion de dignité. Dommage!
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