Pour débusquer les derniers islamistes à Gao : Les forces françaises lancent “Gustav”

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Une vaste opération de l’armée française pour traquer les islamistes, entamée à l’aube dimanche, était en cours hier lundi et devrait se poursuivre plusieurs jours dans une vallée au nord de la ville de Gao.

Soldats français le 4 février 2013 à Gao  © AFP
Soldats français le 4 février 2013 à Gao
© AFP

L’opération baptisée “Gustav”, l’une des plus importantes en termes d’effectifs engagés depuis le début du conflit en janvier, mobilise un millier d’hommes, plusieurs dizaines de blindés, des hélicoptères, de l’artillerie, des drones et de l’aviation, a précisé à la presse le général Bernard Barrera, commandant de la composante terrestre de la force Serval.
Gao a été le fief du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), l’un des groupes islamistes armés qui ont occupé le Nord du pays l’an dernier avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), jusqu’à ce que l’opération militaire franco-africaine lancée le 11 janvier les en déloge en grande partie.
Lors de la première journée de l’opération Gustav le long d’un oued (rivière) asséché, aucun combattant jihadiste n’a été découvert et aucun coup de feu tiré, mais les hommes du génie ont trouvé et neutralisé environ 340 obus et roquettes de gros calibre, sommairement cachés sous des acacias, dans des ravins creusés par l’érosion.
“Nous avons encerclé cette vallée au nord de Gao, dont nous pensons qu’elle sert de base logistique aux groupes jihadistes, et nous avons commencé à la fouiller méthodiquement”, a précisé le général, basé à Gao mais qui est venu auprès de ses troupes en hélicoptère dimanche en fin d’après-midi.
Tous les accès à la vallée ont été bouclés et ses crêtes contrôlées à 6 h dimanche. A 8 h, les hommes de la 3e brigade mécanisée, commandés sur le terrain par le colonel Bruno Bert, ont entrepris la fouille d’un bois touffu, où les renseignements militaires estimaient que pouvait être cachée une base jihadiste.
L’opération, dans cette vallée de vingt kilomètres de long sur deux de large, va se poursuivre au cours des prochains jours. Elle va être passée au peigne fin, en collaboration avec des soldats et des gendarmes maliens qui vont pénétrer en premier dans les campements de nomades ou des maisons de terre des habitants.
“C’est le quatrième jour que nous fouillons dans la région de Gao, il y aura sans doute d’autres opérations de ce genre, mais peut-être pas de la même ampleur”, a précisé le général Barrera qui pense qu’il s’agit d’une opération décisive pour la sécurisation de Gao.
Y. Coulibaly

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5 COMMENTAIRES

  1. evidemment qu on peut pas continuer avec la meme ampleur qu au debut
    le mali est un pays trop vaste et donc ca commence a coute trop cher

    donnons leurs des équipements et de la formation et partons bordel !!!

    • @Vincent ……….tu es nouveau et çà se voit que tu ne les connais pas ! surtout pas question de leur donner du matériel ,ils vont le revendre ,memeà l’ennemi ils en sont capables , dans les 48h

  2. qu’ils balancent des bombes au phosphore que les barbus aient le feu au cul 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

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