Perpétré pour, dit-on, mieux combattre les rebelles, revaloriser l’éducation, en un mot remettre les choses dans le plus bon sens, le coup d’Etat du 22 mars a créé la désuétude, le mal vivre, le chômage technique, la fermeture de nombreuses entreprises dont celles de la presse surtout écrite. A quel saint se vouer finalement ?
La base du développement de tout pays est l’éducation des enfants. C’est pour mieux y faire face que l’Etat, incapable de prendre tout le monde en charge, a permis l’ouverture des écoles privées et qui sont subventionnées. Aujourd’hui, avec la conjoncture qui prévaut, l’Etat, nous dit-on, n’est pas parvenu à s’acquitter de ses obligations. Ainsi, elles sont nombreuses à se diriger vers le cimetière.
Au même titre que les entreprises privées, certaines publiques n’assurent que le minimum de services. Parce que, semble-t-il, aucune véritable issue de secours n’existe d’abord. Cette situation chaotique est aujourd’hui à la base de la non parution de nombreux journaux de la place. Comme en témoigne ce Directeur de publication : «Avant le coup d’Etat, il y avait quelques insertions qui se glanaient par-ci par-là. Mais, depuis les autorités transitoires semblent ne rien envisager pour nous soutenir. Pourtant, elles savent que la vie des journaux c’est les pubs et autres insertions. Ce qui est marrant, même nos petits sous dans les départements ministériels sont introuvables. Que faire ?»
Après cette déclaration d’un confrère, nous nous sommes tournés vers des établissements privés très cotés de la place. Voici ce que disent nos interlocuteurs préférant l’anonymat : «M. Dabo, vous pensez que je peux continuer à payer plus de vingt vacataires alors que les parents d’élèves depuis le coup d’Etat n’ont rien payé comme frais de scolarité. Je voulais le faire en tant qu’enseignant à la retraite et c’est pourquoi je l’ai fait jusqu’à maintenant. Mais, je vous affirme que je n’ai plus les moyens de le faire car je n’ai plus aucune ressource pour y faire face. D’autant plus que l’Etat ne s’est pas acquitté et pire au département, tout se discute sauf ça. Finalement, je suis obligé de fermer boutique jusqu’à nouvel ordre. Puisque les partenaires extérieurs estiment que mon pays est aujourd’hui un pays à RISQUE. Que faire ?»
B. DABO
Accueil Armée
l’heure est grave, des pères de familles sont entrain de perdrent leurs emplois tous les jours.Le robinet est fermé, faite en sorte que ça s’ouvre sinon…
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