Opérationnalisation du G5 Sahel : La sécurisation de la zone sahélienne en cours

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Le Comité de défense et de sécurité (chefs d'état-major) du G5 Sahel à Ndjamena en 2016. Olivier Fourt/RFI

Les choses s’accélèrent chaque jour que Dieu fait dans l’opérationnalisation du G5 Sahel. Après la sortie du Chef de file du regroupement, le Général Didier Dakouo, sur le terrain, l’on assiste à la mobilisation des fonds du côté des partenaires. La dernière en date est celle des USA qui a mis dans la cagnotte 60 millions de Dollar US. Un appui qui réjouit les pays membres du groupement qui multiplie les initiatives pour rendre opérationnelle la force commune.   

 L’insécurité résiduelle connaitra son épilogue dans l’espace du G5 Sahel. En tout cas, c’est la lecture que l’on peut se faire après l’inauguration du centre de commandement du G5 Sahel. Ce centre de coordination sera appuyé par des centres secondaires implantés dans les pays membres.

Les populations bénéficiaires saluent le démarrage des activités. Car, elles voient en cette force la réponse à la traque des terroristes qui ragent dans les zones de l’espace du Sahel. Ce Ressortissant de la Région de Mopti n’a pas caché sa joie de voir la force se mettre en branle : «l’insécurité résiduelle que connaît notre Région va connaître son épilogue bientôt. Les Hommes de Didier Dakouo commencent à descendre sur le terrain pour traquer les jihadistes et intégristes religieux qui sévissent dans cette partie du territoire malien.   Pour faciliter la tâche aux forces de l’ordre et de sécurité, les populations ont le devoir de collaborer avec les soldats, notamment dans la fourniture de renseignements et le respect des règles de sécurité édictées par ces derniers.

Pour cet autre interlocuteur sous le sceau de l’anonymat, «nous devons maitriser la communication en pareille circonstance. Il s’agit de cadrer les différentes émissions des radios privées implantées dans la 5e Région. Ce mot a son pesant d’or dans la mesure où certains journalistes et animateurs de radio se permettent de diffuser n’importe quelle nouvelle fournie à eux par des tierces personnes. Cela risque de mettre le feu  aux poudres, c’est pourquoi j’interpelle à la responsabilité des associations des radios, notamment l’Union des Radios et Télévisions Libres du Mali (URTEL). Il s’agit de la  sécurisation des citoyens et de leurs biens. Une fois ces principes respectés, nous pourrons sortir de la situation d’insécurité».

La Plateforme des Journalistes du G5 Sahel, nouvellement lancée, a un rôle prépondérant à jouer dans la communication à faire en pareille circonstance. Sa contribution est très attendue pour la pacification du Mali, voire de la Sous-région. La lutte contre la montée du terrorisme et  de l’extrémisme religieux se gagnera avec l’implication de tout le monde. C’est à ce prix que le Mali viendra à bout de l’insécurité qui sévit par endroits depuis 2012, date de déclenchement des hostilités dans le Nord du pays.

Ambaba de Dissongo

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