Présents à Tombouctou depuis le 28 janvier aux côtés des soldats maliens, les Français ont entamé leur retrait progressif de la cité des 333 saints. La ville est passée depuis ce mardi sous le contrôle des forces de la MISMA à travers les 650 soldats burkinabés chargés avec leurs frères d’armes maliens d’assurer la sécurité de la ville. Ainsi sur les 450 français déployés, il ne restera plus que 30 soldats pour servir comme conseillers au commandement de la MISMA.
Tombouctou est la première grande ville à passer sous le contrôle des forces de la MISMA. Jusque là, les Français et les Maliens assuraient conjointement les opérations de sécurisation.
La mission des éléments français à Tombouctou était de maintenir dans la durée un dispositif de sécurité en coordination avec les forces armées maliennes. De nombreuses patrouilles ont eu lieu dans la zone pour marquer la présence des forces armées, faire du renseignement sur la menace des groupes armés et neutraliser les terroristes localisés.
Selon l’Etat-major de la force Serval depuis l’arrivée des premiers éléments du bataillon burkinabé le 10 avril dernier, les militaires français ont procédé à une passation de consignes progressive. Des patrouilles mixtes comprenant des Français, des Maliens et des Burkinabés, ont permis de reconnaître les points clés de la zone dans le centre de la ville et ses environs. Une opération de fouilles et de sensibilisation auprès de la population a été effectuée conjointement avec les militaires maliens et burkinabés le 22 avril, dans la région de Tombouctou. Après le départ des éléments français qui interviendra dans les jours à venir, un détachement de liaison (DLA) français, animé par une trentaine de militaires, restera déployé auprès du bataillon burkinabé.
La cérémonie de transfert d’autorité s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires notamment le gouverneur et le maire de Tombouctou, les chefs d’état-major généraux du Mali et du Burkina Faso, les généraux Ibrahim Dahirou Dembélé et Honoré Traoré. A ceux-ci s’ajoutent le général nigérian Abdulkhadir, commandant la MISMA et le général de Saint Quentin, commandant la force Serval.
Notons que c’est la deuxième relève des troupes françaises, après celle de Ménaka le 22 mars 2013.
Après la libération de la ville par les soldats français et maliens, les islamistes ont perpétré deux attentats suicides provoquant la mort de plusieurs d’entre eux. La ville connait une certaine stabilité depuis ces deux attaques. L’administration poursuit progressivement son retour. Si certains préfets et sous-préfets sont déjà à leur poste, d’autres ne sont pas encore déployés. Ils attendent le déploiement des forces armées maliennes dans ces zones.
Abdoulaye DIARRA
Vive l’Armée burkinabe ! Vive le Mali ET ? VIVE L4aFRIQUE !
souhaitons que les filles de Tombouctou se soient bien laver les fesses pour ne pas refiler les morpions des djihadistes aux soldats de la MISMA 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Quelle admiration! Les africains s’organissent pour prendre leur défense contre des térroristes, ces éléments du Mlna avec lesquels nous allons bientôt en finir. Bravo.
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