Après la presque libération des villes de Konna et de Diabali ainsi que le quadrillage du territoire, l’offensive finale sera bientôt donnée par les forces en présence sur le sol malien. Il s’agit d’un véritable ratissage des trois régions du nord mais certainement sur toute la bande sahelo-sahélienne. D’où le début de la vraie guerre de récupération des zones sous occupation.
Alors, pour mieux les contrer, les forces maliennes, françaises et africaines dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) qui devraient déployer 5.500 soldats vont déclencher au plus tôt la guerre de récupération. Cette guerre, de sources militaires concordantes, serait déjà planifiée. Pour la mener, il nous a été indiqué que les troupes maliennes, nigériennes et tchadiennes maîtrisant au mieux le désert devraient être au premier plan dans le septentrion accompagnées des troupes françaises mieux équipées avec de gros moyens logistiques et un renseignement de pointe. Cette guerre qui sera ouverte au plus tard en milieu de semaine, sachant que l’Armée française a détruit déjà beaucoup de leurs bases, durera le temps qu’il faudra.
En attendant, les autres troupes, nous indique-t-on, seront déployées à Bamako et dans certaines villes stratégiques pour éviter toutes surprises désagréables. Alors, c’est en ce moment précis que les soutiens devraient se multiplier. Aussi bien à l’interne qu’à l’externe pour bouter définitivement hors d’état de nuire ces terroristes qui tentent de détériorer l’image de l’islam.
B. DABO