Œil du combattant : Le capitaine SANOGO fait encore parler de lui

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SanogoLe Directeur de publication du quotidien «Le Républicain» a été arrêté ce mercredi à Bamako à cause de la publication d’une lettre ouverte de soldats adressée au Président de la République par intérim. Comme quoi, l’auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012 veut toujours qu’on parle de lui et pour lui, peu importe la méthode.

 

Le fait d’arrêter notre confrère parce qu’il a publié une lettre ouverte dans son journal constitue-t-il un crime plus grave qu’un coup d’Etat ? M. N’Daou a été arrêté «à cause de notre Une qui publie une lettre ouverte» de soldats combattant contre les terroristes armés du Nord «qui dénoncent les avantages accordés au Capitaine Sanogo», a expliqué Assane Koné, un autre journaliste du journal «Le Républicain».

 

Cette Une a également été publiée «par le site d’informations Mali web en version électronique, avec notre accord parce que nous avons eu des problèmes techniques à l’imprimerie pour la sortie du journal», a-t-il précisé le mercredi passé. Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République Dioncounda Traoré, des soldats au front se disent «révoltés par les avantages accordés» au Capitaine Sanogo.

 

«Nous avons appris que pendant que nous mourons dans le grand désert, le Capitaine Sanogo, pour avoir fait un coup d’Etat et mis le pays dans la situation que nous connaissons, doit bénéficier d’un salaire de quatre millions de FCFA (soit plus de 6 000 euros) par mois», indique cette lettre signée d’un certain Capitaine Touré. «Les autres de son groupe, c’est-à-dire son clan, qui refusent de venir combattre, bénéficient également des mêmes traitements. Si cette décision n’était pas annulée dans les deux semaines suivantes, nous cesserons, nous, c’est-à-dire mes éléments et moi, de combattre», ajoute le Capitaine Touré.

Cette lettre des soldats au front doit nous inciter à poser la question concernant le bien fondé de ce fameux Comité de réforme et de suivi des forces de défense et de sécurité du Mali parce qu’en toute honnêteté, les avantages accordés au Capitaine sont trop pour un Capitaine qui a causé bien des  torts au peuple malien. Ses discours guerriers n’ont mené à rien sauf abandonner les régions du Nord aux mains des terroristes. Enfin, cette interpellation de notre confrère est une de trop. Et qu’en dit le ministre de la Communication ?

Le Fouineur

Commentaires via Facebook :

41 COMMENTAIRES

  1. bcp de pauvres cons sur ce site, ke des apatrides aux soldes d’ATT ou du FDR ki ne font ke critiker SANOGO. Ce journaliste ki a dut toucher 20 000fcfa pour metre cet article. CAPITAINE SANOGO merci bcp de nous avoir debarasser de l’ancien regime ki nous a mi ds cette grosse merde.

  2. maliens maliens reveillons nous le capitaine sanogo nous a apporter quoi d autre a par la chute de notre maliba terroriser les civils a bamako ils ont mm pa honte ils ont peur d aller au fron prefere reste a bamako dan les camp ou bureau boire du thé alor que des pays comme le tchad ou la france son au premier rang alor que c mm pa leur pays quel honte pr nous

    • Guerrier du mandé
      ” ils ont peur d aller au fron prefere reste a bamako dan les camp ou bureau boire du thé”…

      Là mon frère, tu rêves! Certes, ils ont peur de monter au front, ça n’est plus un secret pour personne, mais de là à les accuser de boire DU THE, quand même pas!

      Certes ils passent leurs journées à boire du Johnny Walker, de la Guinness, du Gin, même de la simple castel pour les jeunes recrues, mais du THE, jamais!!!! Pas d’accusations à la légère mon frère! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  3. Si j’étais soldat, je ne serais pas démoralisé par un article d’un journaliste qui a le droit de dire ce qu’il veut.

    Je serais démoralisé de voir une couard empocher 4 millions par mois avec un niveau d’étude équivalent à être illettré.

  4. soyons serieus si c’est metre de lhuil au feu c’est le president traore qui est lauteur de cet incendi comment un simple capitaine a 4million par moi alorsque il a la grande gueule ouverte que l’armee na pas de moyen de transport mais l’etat a des moyens de payer les djihadistes de bamako a des million? sanogo et gouvernement de djanga le cow boy juste pour organiser une guerre entre les soldats

  5. ……..Franchement,cette lettre, si elle est vraie, ne doit pas être publiée en ce moment car, ça sera de mettre de l’huile sur le feu. Nous devons tous nous concentrer sur la reconquette du NORD de notre pays. Le cas SANOGO sera reglé tôt ou tard. M.DAO, ce n’est pas de cette façon que vous allez aider le MALI à s’en sortir. Libreté d’expression mais, devoir d’aider son pays et non de lui créer des revoltes.

  6. Capitaine Sanogo , je vous demande par amour de Dieu de renoncer à ces indemnités car les Maliens savent dire oui et non à la fois. Ceux qui vous supportent sont méchants et attendent votre fin. Je ne vous souhaite pas une fin honteuse. Je vous jure que les Francais n’accepteront pas tout trouble à l’ordre public.Toutes les dispositions sont prises pour éviter l’infiltration des djiadistes à Bamako. La vie des 6000 Francais à Bamako est sera sauvegardée à tout prix meme si tout Bamako doit périr.
    A cause de la Nation unifiée , il faut déclarer publiquement :” je renonce en raison de la situation particulièrement du pays à mes indemnités et je donne 50% DE MON SALAIRE DE CAPITAINE au Peuple Malien. Je demande au Minitre de la défence de préparer une unité combattante pour moi , je monte au front “.

  7. Désolé,cette fois je prendrai la défense de Sanogo parceque dans ce pays de lâches,depuis le 22 mars,n’importe qui qui chope une diarrhée accuse Sanogo comme si ce pays ne marchait pas déjà sur la tête.Sanogo n’a fait qu’accélérer la chute de ce chateau de sable qui était inévitable.
    Sur l’affaire,avant même l’arrestation de ce dirpub,j’étais mal à l’aise en lisant cette fameuse lettre ouverte de ce capitaine Touré(vague comme nom,combien de Touré sont capitaine dans cette armée moribonde?).Donc je me suis posé 2 questions:
    -Soit elle était cousue de fil blanc par un journaleux et dans ce cas c’est grave
    -Soit c’est vrai et dans ce cas aussi c’est grave:
    1)pour un militaire qui se dit patriote qui est au front mais qui,au lieu de se consacrer entièrement à sa mission,pense à l’argent comme un certain Sanogo.
    2)pour un journal de se faire le relai pour destabiliser les autres militaires.
    Donc l’un dans l’autre,cet irresponsable avait tout faux.Je pense qu’il méritait d’être entendu.

  8. c’est une insulte pour tous les soldats qui se battent au front ,quelques soient leurs nationalités , de voir tous les jours sur maliweb des photos du singe de Kati en uniforme 👿 👿 👿

  9. Mais vous aussi monsieur l’éditeur de cet article, pourquoi quand X ou Y est arrêté pour quoi que se soit vous vous accrochez toujours au capitaine Sanogo, est ce que c’est lui seul qui est un homme au Mali, ou bien c’est lui qui est le président de la république ou la sécurité d’état? vraiment nous les malien si on ne change pas comme ça, c’est grave hein !!!

    • tu ferrais mieux de changer ton pseudonyme parce que c’est faire une insulte à tous les maliens que de porter un tel pseudonymeet ne pas avoir un esprit de discernement.tu sembles si bien le faire. encourager ces avantages de sanogo c’est ouvrir la porte du désordre après le départ des forces étrangères du mali.

    • tu ferrais mieux de changer ton pseudonyme parce que c’est faire une insulte à tous les maliens que de porter un tel pseudonyme et ne pas avoir un esprit de discernement.tu sembles si bien le faire. encourager ces avantages de sanogo c’est ouvrir la porte du désordre après le départ des forces étrangères du mali.

        • Regardes le pseudo avant de t’en prendre a lui ….

          Même si toi même tu adoptes ce pseudo … tu vas voir … comme par magie … ton champ de réflexion va tomber comme une mangue mûre …. 😆 😆 😆 😆 😆

          Moussa Ag,…

        • “ce malien a un champ de réflexion très limité”

          Ah bon? Tu lui vois un champ de réfléxion quelconque, toi?

    • Parce que les malien on peur de se révolter si c’était en Tunisie ou en Égypte maintenent allait trouver qu’ils on fini avec ce capitaine de merde , comme personne ne bouge il panse qu’il est aimer par le peuple malien donc il continue ses connerie . Mais soyons patients son jour arrivera inchalla.

    • Le problème n’est pas QUI a arrêté ce journaliste. Le problème est qu’on ne DOIT PAS museler la presse.

  10. Sanago fait partie integrante des problemes au Mali. C’est pourquoi, vivement une election au Mali.

    • ce que vous les maliens oubliez, sans sanogo diocounda ne deviendrait pas president du mali. on ne fait pas un coup d’etat pour ensuite vivre dans la pauvrete. l’erreur de sanogo est d’avoir vite donner le pouvoir aux civils. il devrait resister aux menaces de la cedeao.
      je pense que des m aliens s’acharnent sur sanopgo parce qu’il est senoufo. Au mali un senoufo, un dogon ou un bobo ne doit pas diriger. le mali est un pays tribaliste. Ce sont toujours les memes toure, diallo, keita, maiga, keita et consorts. J’ai peur qu’une guerre civile eclate au sud.

      • Sur ce point je ne suis pas d’accord. C’est pas à cause de son ethnie, les vrais Sénoufos aiment travailler, ils sont honnêtes, se réservent. C’est pourquoi on dit que les Sénoufos sont méchants ou renfermés. Non les vrais Sénoufos ne sont pas gueulards et le pouvoir leur dit peu. C’est dû à son comportement qu’il se demande lui même pourquoi les gens le détestent.

        • Là, vraiment, je donne raison à Bakineba. En quoi le fait d’être Sénoufo fait de ce type une cible au Mali?
          Savez-vous qu’il est pratiquement illettré? Vous trouvez ça normal, qu’un illettré fait la pluie et le beau temps dans un pays? Vous plaisantez!

  11. Par Danièle ROUSSELIER Ecrivaine.

    J’ai occupé le poste d’attachée culturelle à Bamako de 2007 à 2009 et je voudrais, au moment où la guerre s’installe durablement au Mali, montrer à travers quelques exemples l’aveuglement de la France. Et donc sa responsabilité partielle dans l’engrenage qui a mené à cette guerre.

    Le Quai d’Orsay, comme notre représentation diplomatique sur le terrain, a soutenu et a favorisé une fiction de démocratie au Mali, pays supposé paisible et consensuel. Nous avons fermé les yeux sur le clientélisme, la corruption, l’absence de tout débat véritable. Avec, en parallèle et en lien de cause à effet, le glissement du débat vers la sphère religieuse et la montée de l’islamisme, non seulement dans le Nord mais à Bamako même.

    Depuis 1991 et la conférence de La Baule sous François Mitterrand, le Mali était devenu le faire-valoir d’une politique française différente en Afrique de l’Ouest. Il ne fallait pas ternir l’image du Mali «bon élève» – où un militaire, le futur président Amadou Toumani Touré (ATT), avait rendu le pouvoir aux civils – au mépris de la réalité quotidienne sur le terrain.

    Je me contenterai de rapporter certains faits ayant jalonné mon séjour.

    Dès septembre 2007, j’ai participé à un déjeuner avec un officier des renseignements responsable de la lutte antidrogue. Au milieu du repas il nous a expliqué que Bamako était devenu la plaque tournante mondiale de la drogue en provenance de la Colombie. La cocaïne remontait ensuite vers la Méditerranée en traversant le Sahara. Information sidérante qui ne me sembla pas considérée par l’ambassade comme un élément essentiel d’analyse de la situation politique du Mali.

    En novembre 2009, les autorités maliennes ont tenté de camoufler l’incendie en plein désert, près de Gao, d’un Boeing 727 transportant six tonnes de cocaïne «évaporée» dans les sables. L’affaire du Boeing «Air Cocaïne» a révélé ouvertement à la fois que le paisible Mali était bien devenu le carrefour du trafic de drogue en Afrique et, plus grave, que les trafiquants avaient bénéficié de complicités dans l’administration et dans l’armée au plus haut niveau. En a-t-on pour autant tiré toutes les conséquences sur la nature profondément corrompue du régime d’Amadou Toumani Touré, faisant le lit des trafiquants de drogue et favorisant par là le narcosalafisme avec les conséquences que l’on sait sur le fragile équilibre avec le Nord et les Touaregs ?

    J’ai assisté à des élections législatives et municipales à Bamako. Certes, les campagnes et les scrutins se déroulaient dans le calme et le respect des règles. Mais tout se jouait en amont : clientélisme et pots-de-vin.

    Je m’étonnai un jour auprès d’une amie teinturière de «bazins» (tissus traditionnels) qu’elle vote pour un candidat à la mairie notoirement corrompu alors qu’elle ne cessait de dénoncer avec virulence la corruption de la classe politique. Elle me répondit que ce candidat lui avait promis de ne pas faire appliquer dans sa rue le règlement antipollution. Car Aïwa la teinturière et ses co-épouses déversaient chaque jour dans les rigoles de Bamako des seaux de teintures chimiques très toxiques. Quand je relatais divers faits de cette nature à mes collègues de l’ambassade, on me répondait que cela n’entachait en rien le processus démocratique au Mali. Le mythe de la «bonne gouvernance» avait la peau dure.

    Dans le même temps, le débat démocratique n’existant pas en raison de l’analphabétisme, de la misère et de l’autocensure des médias, les seuls lieux de parole avaient pour cadre la mosquée, et les seules manifestations de rues possibles étaient organisées par les imams. L’exemple le plus frappant en fut l’immense manifestation d’août 2009 à Bamako, déclenchée par l’imam wahhabite Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique, en réponse au code de la famille promulgué par Amadou Toumani Touré et qui offrait des droits nouveaux aux femmes, en contradiction avec la charia. La manifestation fut si vaste que le gouvernement, laïque, choisit de reculer.

    Fermer les yeux sur la faiblesse du régime, couvrir la corruption, voire la favoriser… j’en fus non seulement témoin mais aussi actrice involontaire.

    J’eus la chance, à mon arrivée, de disposer d’une grosse enveloppe financière (FSP) pour soutenir certains projets culturels d’envergure devant être portés par les Maliens eux-mêmes. Ces sommes ne pouvaient être allouées que sous des conditions très strictes, contrôlées par Paris, de manière à limiter abus, gabegie et passe-droits divers. Fraîchement nommé, le ministre de la Culture me présenta un projet à prétention «archéologique» de protection d’une mosquée à Gao, région dont le nouveau ministre était l’élu.

    J’expliquai à mes supérieurs que je refusais d’allouer les 60 000 euros demandés qui serviraient à «arroser» l’électorat du ministre. Etant donné les conditions très strictes d’attribution des fonds, il était aisé de lui expliquer, sans blesser sa dignité ni risquer un incident diplomatique, que sa mosquée ne pouvait bénéficier de l’aide française. Mais l’intéressé ne voulant rien entendre, je décidai d’organiser un déjeuner en petit comité à la Résidence pour que l’ambassadeur lui-même lui explique que sa demande ne pouvait en aucun cas «entrer dans le cadre» de notre aide culturelle.

    Alors que, pendant tout le déjeuner, j’expliquai pour la énième fois au ministre que sa demande de subvention était «techniquement»irrecevable, quelle ne fut pas ma surprise, au dessert, d’entendre mes supérieurs lui accorder la somme exigée ! Demandant des explications une fois le ministre parti, on m’expliqua que je n’avais «pas le choix» !Ce qui, je le maintiens, était faux.

    Je décidais, de mon propre chef, de ne donner que 30 000 euros pour la mosquée. Le ministre ne s’en offusqua pas et m’appela désormais sa«petite étoile».

    Un an plus tard je chargeais une personne allant à Gao de prendre des photos des «travaux de préservation» de la mosquée. Rien n’avait bougé, évidemment.

    La France n’était, certes, pas la seule à fermer les yeux. L’aveuglement fut international : on avait trouvé un pays à qui dispenser l’aide, et les bailleurs de fonds comme les ONG se précipitaient sur ce pays modèle dont la façade démocratique a volé en éclats lors du putsch du 22 mars 2012.

    Etant aussi chargée de suivre l’enseignement secondaire et supérieur, j’ai pu constater que, malgré notre aide et celle de l’Union européenne, la situation, déjà catastrophique, ne faisait qu’empirer. Le niveau du français (langue officielle) baissait et l’analphabétisme, du fait de la croissance démographique, progressait. La voie était ouverte au salafisme qui développait ses écoles coraniques.

    Dans le même temps, le «poste» se félicitait du dynamisme culturel du pays. Cultures-France, émanation du ministère des Affaires étrangères, organisait de brillants et coûteux festivals (festival Etonnants Voyageurs, Biennale de la photographie) dans le but officiel de promouvoir cette créativité malienne alors que ces manifestations servaient principalement à faire venir au soleil – pendant le long hiver parisien – divers apparatchiks du monde français de la culture.

    Surtout, plus grave pour le pays, une grosse partie de l’argent partait dans les poches de certains «opérateurs culturels» locaux. Et nous le savions.

    Ainsi, au nom de la «bonne gouvernance», nous avons été complices d’un Etat malien prédateur, appuyé sur une «société civile» artificielle profitant de la faiblesse et de la corruption du régime pour s’enrichir à vive allure sur le dos du pays.

    Des chercheurs remarquables travaillent pourtant sur le Mali. Bien avant 2012, ils analysaient avec pertinence la situation sociale et politique du pays, les risques de basculement dans la violence, la montée de l’islamisme. Mais ces analyses n’étaient pas prises en compte, ou si peu, par le Quai d’Orsay et l’Elysée. Elles se perdaient en route dans les sables de l’administration.

    Le travail diplomatique privilégie la procédure et l’administratif au détriment de la recherche de terrain. Cette déperdition considérable est aggravée par l’insuffisance croissante des investissements dans la recherche sociale sur les mondes musulmans, ce qui nous place derrière les Etats-Unis et nos partenaires européens.

    Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, semble conscient des faiblesses de notre prospective puisqu’il a décidé de renforcer l’ancienne direction, rebaptisée Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (Caps) qui devra fournir toute une série d’avis sur le monde de demain.

    On ne peut qu’espérer que le savoir considérable accumulé par les chercheurs français sur l’Afrique soit enfin pris en compte et utilisé pour l’action. Mais on peut en douter quand on sait que le 27 février, à l’Assemblée nationale, le même Laurent Fabius a appelé à des élections au Mali «le plus rapidement possible», montrant par là une parfaite méconnaissance du terrain, malgré les notes fournies par certains experts.

    Dernier ouvrage paru : «Seule, journal de deuil», éditions Léo Scheer, octobre 2012.

    Source: Libération

  12. Liberte de presse pour des journalistes non professionels et imcompetants, voila toute l’equation a resoudre au Mali.

  13. Pense tu que votre journal a raison ? Vous êtes des apatrides, même s’il est vrai que cette lettre a été écrite en ce moment il n’est pas de votre devoir de saper le moral des troupes. Même si on emprisonne votre collègue à vie c’est normal

    • @ fatou: “Même si on emprisonne votre collègue à vie c’est normal”

      Et bien! Voilà une personne qui trouve normal de museler la presse! Vous êtes contre la liberté d’expression, vous préférez que tout le monde garde un silence complice sur les dépassements qui risquent, au bout du compte, d’entraîner le Mali vers sa perte.

      Je ne vous souhaite pas d’avoir un jour besoin du soutien de la presse si vous vous trouvez injustement traitée ou accusée dans un Mali où la liberté d’expression n’existerait plus….

      Bonne chance à vous à ce moment-là.

  14. Pov’trouillard 😆 😆 il a meme pas ose mettre son nom. Il n y a aucune atteinte a la liberte d’expression pour le dirpub de Le Rcain :mrgreen: :mrgreen: car il a beaucop manque de professionnalisme,pour avoir publie un article sans fondement.Respectez au moins vos lecteurs “…un certain capitaine Toure…”non serieux.L’article en cause etait vraiment une feuille de choux fane bon a la poubelle. Constat amer est que la photo de l’autre AKA degueule fait vendre vos torchons et maintenant on s’en arroge a cor et a dja. :mrgreen: :mrgreen:

  15. Ce Journalist non-professionel doi etre bien corrige et frapper ala mort.
    Si votre journal a des problem pour imprime n va pas dire que votre interet est plus important que cell du Mali.
    Si ta pas le moyen de travail il fau ferme la porte de votre journal.
    Le plus grave au Mali est que les journalist ne sommes pas conscients de la situation que passe notre pays.

  16. Qui dit que la lettre vient d’un certain capitaine Toure? Que la lettre soit publiée avec signature, date et photo du Capitaine Toure, comme l’a fait le Lieutenant colonel Diallo des bérets rouge avec sa lettre adressée au PR.

  17. Je pense que le Président de la République Dioncouda Traoré a commis une faute politique et sociale grave. Il pensait avoir la paix définitivement avec Sanogo en accordant ces privilèges ou le faire détester davantage par l’opinion malienne, mais, je crois que c’est raté, car il va être victime collatérale de son calcul très politique. De facto, il accélère le calendrier du changement mais pas dans la continuité cette fois-ci, car les maliens en ont pris conscience. Le Président de la République n’avait plus droit à l’erreur mais c’est trop tard pour reculer…

    • @ Stip: Oui, le suis d’acccord. Le président a fait une faut stratégique gravissime qui va lui coûter très cher dans l’avenir proche.

  18. cette lettre est un crime contre le mali car il n’est vraiment pas nécessaire et risque de rallumer les haines en cette période.
    le Journaleux a déconné il doit payer en même temps que ces lâches de militaires qui l’ont ecrit.

  19. Rien dans cet article ne dit que c’est le Capitaine qui l’a arrêté!!!Donnez nous des preuves!!!

    • Oui mais cousin déjà il n’existe même pas un capitaine Touré dans le dispositif militaire à Gao… C’est là tout le côté sombre de cette affaire… A chaque fois des militaires maliens sont là à écrire des lettres ouvertes… C’est quand même incroyable dans une armée… La dernière fois c’était Seydou DIALLO lui au moins a eu le courage de signer de son vrai nom sa lettre… Il va falloir que les gens comprennent enfin la notion de sureté nationale… Certes le Mali tangue en ce moment mais ce n’est vraiment pas une raison d’en rajouter tous les matins… C’est là mon opinion sur cette affaire… 💡 💡

      • toi tu dis qu’il ya pas de capitaine toure a gao tu es le DRH de l’armee pour dire ca.soit responsable ou tu fermes ta bouche car ce journaliste sait ce qu’il dit et il a raison comment ce vaurien de sanogo prend 3950000f dans un bureau climatisé et les soldats qui sont au front n’ont mm pas 200000f soyons honnete avec vous mm c’est normal.

        • “”””Ce qu’il y a d’étonnant, chez les idiots, c’est qu’ils sont presque tous au-dessus de la moyenne”””” 👿 Je discute avec des hommes qui ont du cerveau pas avec des individus qui ont du foin dans la caboche… Que Sanogo crève mon cher… Espèce d’idiot.. Si ce Capitaine Touré existait ce journaliste Daou serait déjà libre depuis mercredi soir…

          • Koudis, ce sont des narcotrafiquants qui font tout pour retrouver le pouvoir qu’ils ont lachement spolie’ et perdu! La verite’ ne les interesse pas!!!!
            Ceci etant dit, je conseillerais toujours la liberation du journaliste Daou!
            Cependant, j’insiste qu’on publie les noms des proprietaires des journaux maliens pour permettre a’ notre peuple de decider de la credibilite’ de l’information qu’on lui presente!

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