Après le départ, le Mujao qui craindrait pour le sort des populations locales de Gao serait en train d’organiser les jeunes à assurer leur propre sécurité et celle de toute la ville.
Contrairement à ce qui se passe à Tombouctou et à Kidal où les populations sont de plus en plus exaspérées mais terrorisées par la présence des islamistes qui leur en impose, près de quatre mois après son occupation, les habitants de la ville de Gao se sont accommodés des « moudjahidines ». Sans aller jusqu’à la collaboration, ils sont en train de faire contre mauvaise fortune bon cœur. De plusieurs sources concordantes dont un reportage de RFI, le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest), qui contrôle la Cité des Askia, serait sur le point de séduire la jeunesse gaoise. Les raisons de ce rapprochement douteux entre occupants et occupés sont nombreuses.
La première est le sentiment des populations d’avoir été délaissées voire sacrifiées par les forces armées et de sécurité et les politiciens occupés à se disputer le pouvoir pour le pouvoir au lieu de faire face à la seule urgence qui vaille : la libération du nord. Ne recevant aucune substentielle du gouvernement, les habitants de Gao se sont naturellement tournés vers l’occupant qui les aide à survivre dans une ville où toute activité économique viable est suspendue. Aussi, c’est le Mujao qui assure l’approvisionnement en produits de première nécessité et le fonctionnement de la centrale hydro-électrique qui fournit l’électricité et surtout l’eau potable. Ainsi, la région de Gao a pu échapper à la catastrophe, une épidémie de cholera qui a affecté cinquante-six personnes avec quatre décès. En cette période d’hivernage et de risques de prolifération des moustiques donc du paludisme, c’est également le Mujao qui a financé le curage du grand canal collecteur qui traverse la ville. L’opération a permis l’assainissement de la ville mais aussi à certaines personnes d’avoir momentanément un travail rémunéré.
La deuxième raison est qu’en raison d’une évasion massive de la prison de Gao, la ville a connu de nombreux cas de pillage et d’agression, les maisons inhabitées des populations déplacées ou exilées étaient régulièrement visitées par de véritables bandes de voleurs. Face à l’insécurité grandissante, c’est encore le Mujao qui a permis aux jeunes de la ville de s’organiser pour effectuer des patrouilles nocturnes. Les islamistes leur assureraient le couvert et leur donneraient souvent un peu d’argent. Ces patrouilles auraient permis aux jeunes, à plusieurs reprises, d’arrêter des voleurs et malfaiteurs, lesquels sont ensuite remis à la police islamique qui sévit à partir de l’ancien commissariat de police de la ville. A noter que, selon certaines sources, plusieurs personnes, qui avaient fui la ville puis sont revenues ensuite, ont pu retrouver leurs biens intacts ou les récupérer auprès du commissaire islamique Aliou.
La troisième raison est que plusieurs habitants de la ville auraient eu de véritables emplois rémunérés « grâce » aux occupants, en particulier les ouvriers évoluant dans les secteurs du bâtiment, de la mécanique, de l’électricité, de la couture, etc.
Le syndrome de Stockholm
Une autre raison est que si les islamistes sont entrés dans la ville en scandant le nom d’Allah, et qu’au début ils ont effectivement fait montre d’un certain rigorisme envers les populations, celles-ci sont bien loin de subir le même traumatisme que celui infligé par Aqmi et Ansar Eddine aux habitants de Tombouctou et de Kidal. A Gao, les islamistes ne sont visibles qu’en quelques rares endroits, souvent pour la sécurité des lieux, et les populations jouissent d’une certaine liberté.
Ce rapprochement entre occupants et occupés a commencé bien avant la fuite du Mnla, alors que le Mujao avait mis les populations locales sous sa protection, contre les indépendantistes qui, eux, se rendaient coupables de tous les abus. Il a atteint son paroxysme quand les populations ont aidé les islamistes à se débarrasser des fondateurs de l’Etat de l’Azawad et de leurs complices.
La complicité, un syndrome de Stockholm, c’est entre les habitants de Gao et les moudjahidine du Mujao qu’elle est en train de s’installer concrètement. Au point que, craignant le retour du Mnla avant l’arrivée de l’armée, les islamistes ne veulent pas abandonner la défense de la ville entre les seules mains des jeunes de la ville. Au point que beaucoup des habitants de Gao ne voudraient plus d’un affrontement armé entre les forces armées et de sécurité régulières et le Mujao, préférant de loin le dialogue et la négociation.
Dans la région de Kidal, bien avant le déclenchement des opérations, ils avaient usé d’actions humanitaires pour se faire des amis et des fidèles, y compris en débauchant au sein de l’armée. A Gao, l’occupation ne dure que seulement près de quatre mois, et sans prosélytisme les islamistes sont en train de rallier des gens à leur cause. Le gouvernement a tout intérêt à faire vite, très vite, en allant à la reconquête du nord.
Cheick Tandina
Ce n’est pas le MUJAO qui a seduit Gao c’est plutôt l’argent du MUJAO. Les habitants de Gao sont à 90% recrutés ou corrompus par les Islamistes. “Il voyent la tartine devant mais pas le baton derrière la nuque.” La suite nous en dira plus. Je crois qu’ils sont entrain de chanter l’hymne du MUJAO. Je ne pensais pas que les maliens sont autant naïfs. Il faut être ferme et sans mentalité volatile.
Comme arguments de campagne ils racontent que le MUJAO a curé des egouts. Eh bien après il va curer vos derrières.
celui qui aime population doit être Ecouter et s’il le faut l’intégré.la population de gao après moi vous montre le chemin.mnla demande a blaise de leur remonté sur selle .et c’est le porte parole de cedeao.donc allié mnla = cedeao. donc qui doit être l’allié des jeunes de gao ? C’EST RÉSOLUTION dicko avec iyad.
ibrahim c’est pas question d’être comodien, a défaut de la maman on taite la grand mère. cette population n’a pas le choix, moi qui te parle je suis nordiste et précisement de Gao mais à vrai dire le MUJAO est sans problème avec la population. c’est vrai qu’il reste toujours l’ennemi à combatre mais le bien qu’ils nous on apporté on est obligé de les soutenir car le MNLA allait tué toute la population. il était arrivé un moment ou tout le monde craignait sa vie à cause des viols, vols, ect… causé par le MNLA. donc pour le moment nous on ne peux que soutenir le MUJAO pour être en sécurité et avoir la vie sauve.
La charia islamique est la solution à tous les problèmes de l’humanité.Et il n’y a pas d’autre solution et il n’y en aura pas.C’est ALLAH qui le dit dans son Livre,le coran.Soit les hommes se tournent vers ALLAH alors ils auront le salut sur cette terre et dans l’au-delà soit ils se tournent vers satan qu’ALLAH nous en preserve alors ils vivront dans la violence,l’hypocrisie,la haine,la misere;bref tous les maux que l’homme craint.Un pays musulman doit avoir comme source de droit les lois d’ALLAH.
Mr Cheick Tandina pourriez vous monter á Gao pour voir vous mème ce qui se passe en RÉALITÉ et nous rapportez ce que vous pouvez témoigner,aulieu de nous rapporter ce que vous mème ne connaissez pas.
D´après RFI,AFP,AP,etc…
Dans ces 4 mois d´occupation du Nord Malien,aucun journaliste n´est monté mème á Gao pour voir et rapporter la Situation,certainement c´est peut ètre la PEUR.
On ne veut plus de gouvnmt à gao pour,venir faire quoi?
nous sommes bien avec le mujao
Non pas d’armée ici. Cedeao pr bko
Y’a la paix à gao ici
Pas de guerre il est trop.tard
Le sud n à pas marié le nord donc restez chez vs
On ne veut plus voir un bambara au nord
Tuez vous pr le pouvoir la bas
Ils ont non seulement les 2/3 du territoire mais aussi la
population du nord avec eux de corp et d âme
Du courage,tu es un vrai comedien.
asterix=foudkg=petite minable ****
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