Comment des militaires téléguidés depuis Bamako par des chefs et des hommes politiques tapis dans l’ombre ont sciemment déserté des bases stratégiques du nord ? Comment d’autres ont abandonné aux ennemis leurs armes et munitions, sans combattre ? Quelles sont les vérités du putsch du 22 mars ? Un lecteur assidu de votre bi hebdo lève un pan des secrets de l’occupation des régions nord du Mali et du coup d’Etat du 22 mars. Et s’interroge sur le bien fondé des éventuelles poursuites contre ATT pour haute trahison alors que des criminels bénéficiaient d’une amnistie pour un crime imprescriptible.
L’Assemblée nationale a voté à l’unanimité une loi d’amnistie, le 18 mai 2012, au profit des putschistes du 22 mars 2012 regroupés au sein du CNRDRE et à leurs proches et associées, alors que la majorité des députés étaient opposés à ce coup de force. Cette exigence de l’Accord-cadre du 6 avril était motivée par la nécessité d’apaiser le climat politique qui mènerait au retour à l’ordre constitutionnel sous l’égide de la Cédéao.
Alors, la transition a donc amnistié des militaires coupables (selon la Constitution du 25 février 1992) d’un crime imprescriptible.
Or, le pouvoir actuel, sur la base d’un communiqué du gouvernement en date du 27 décembre 2013, veut passer par l’Assemblée nationale pour ouvrir une information qualifiée de « haute trahison ».
Pourtant, jusqu’au 22 mars 2012, la bataille était certes rude sur le front, au nord, mais l’armée tenait bon, malgré la chute d’Aguelhoc, et les désertions de soldats instrumentalisés par la 5ème colonne basée à Kati, elle-même conseillée et financée par des politiciens qui étaient opposés à la tenue des élections générales du 29 avril 2012. Les éléments de la 5e colonne, y compris le groupe du capitaine Amadou Konaré, désertent presque sans combattre Tinzawatène (frontière de l’Algérie), Anderamboucane (frontière du Niger). Seul Tessalit se bat sous les ordres des commandants Soumaré et Goïta. Ils tiennent malgré les difficultés pendant plus de deux (2) mois.
C’est un groupe de soldats à la solde de Kati qui trahissent leurs chefs et leurs frères d’arme, refusent de se battre et finissent, le 27 février 2012, par abandonner leurs positions pour fuir vers Gao et vers la frontière algérienne. Ils furent presque tous faits prisonniers sans combattre dans le désert.
280 militaires maliens solidement armés abandonnent, après seulement 3 heures de combat ; ils se réfugient en Algérie pour trois 3 nuits :
ü abandonnant des véhicules de combat ;
ü des armes et munitions ;
ü et la position très stratégique de Tinzawatène.
Pour la première fois, les rebelles prennent la position de Tinza.
– Une compagnie de près de 100 hommes sont en garnison à Anderamboucane sans menace d’affrontement. Ils abandonnent les lieux sans combattre et se réfugient au Niger ; les deux derniers groupes seraient transportés à Bamako, au lieu d’aller rejoindre Gao pour continuer à se battre.
– A Léré (frontière mauritanienne), les forces maliennes débordées se battent et se replient à Niafunké pour mieux organiser la résistance. Eux, se sont battus.
Le 22 mars, à 12h30, tous les officiers aux différents postes de commandement et chargés des opérations sont arrêtés par des soldats (la bande de Kati) et séquestrés pendant 5 jours. Ce qui est largement suffisant pour casser la chaine de commandement des opérations, laissant les troupes sur le terrain, sans chef, sans ordre, sans liaisons, permettant à la coalition Aqmi, Ançardine, Mnla et Mujao d’occuper Kidal, Gao et Tombouctou…. Et, six mois après, les envahisseurs occupent Douentza, sans combattre. Heureusement, l’offensive pour l’occupation de Sévaré et Bamako, à partir du 7 janvier 2013, a été stoppée, le 11 janvier, par l’intervention française dénommée Serval.
Les coupables de tels félonies et désastres ne sont pas inquiétés ; ils sont au contraire amnistiés par une loi.
Au Mali, le ridicule ne tue pas. Le 27 décembre 2013, c’est un communique du gouvernement du qui informe l’opinion que le procureur auprès de la cour suprême a déposé le 18/12/2013 une plainte de dénonciation à l’encontre de l’ancien président de la République.
- Qui a dénoncé ?
- Pourquoi le faire dans la précipitation ?
- Pourquoi ne pas d’abord confronter les dénonciateurs aux acteurs sur le terrain avant une prise de décision qui jette à l’opinion nationale et internationale un héros qui a déjà fait preuve de son patriotisme (depuis 1991) ?
- Pourquoi ne pas ouvrir alors une enquête sur le coup d’Etat du 22 mars 2012 sur les raisons, les acteurs, les complices et les associés ?
En 2012, le 22 mars, nous étions à quinze jours de l’ouverture de la campagne électorale, à deux mois du départ du président ATT (qui n’était pas candidat à sa propre succession) ; les candidatures étaient reçues par la cour constitutionnelle (05 candidatures étaient déposées à la date du 22 mars, alors que le dernier délai de dépôt était prévu pour le 30 mars) ; les matériels électoraux (urnes, isoloirs) étaient déjà sur toute l’étendue du territoire national.
En définitive, nous pensons que pour éviter au pays encore une humiliation et compromettre davantage la réconciliation tant attendue, la commission Vérité, Justice et Réconciliation devra entendre tous les acteurs d’abord ; et, seulement après, les responsabilités seront situées et les coupables répondront de leurs actes.
Nelson Mandela d’Afrique du sud doit beaucoup plus son succès à la découverte de la vérité, qui a permis la réconciliation. Au pays de l’Apartheid, ils n’ont pas ignoré la justice ; mais après la vérité, ils ont préféré se réconcilier et se pardonner pour aller de l’avant.
Que la sagesse, cette compagne ancestrale, nous guide, sans passions, sans haine, et dans la mesure.
Morikè
vive ATT les poltrons ont fui in point c est les vrais soldats ont résisté jusqu’au bout
en plus les journalistes ne font que leur travail
Att sera jugé et emprisonné pour haute trahison, il a été malhonnête, insouciant, incapable et aussi complice du démantèlement des outils de défense du Mali. ATT doit être un Ba-tard, sinon comment quelqu’un peut être applaudit par le monde entier et descendre aussi bas jusqu’à ce qu’un ivrogne de capitaine le chasse comme un vulgaire voleur.
Mais les non dits persistent toujours .si l’auteur de cet article est sûr de ses allégations, il doit et l’histoire le commande dire ce qu’il sait réellement , au lieu de continuer à jouer à cache-cache. nous voulons connaître la vérité…et des noms. Nous sommes un peuple de démocrates et ne voulons plus de sous entendus.
Tout cela a déjà été dit mais il est seulerment temps pour nous de redonner au Mali une véritable armée sans attendre qu’elle soit seule sur tout le territoire nationale.
Reconcilier les maliens,relancer l’économie nationale et les interventions pour le développement restaurer l’autorité de l’Etat voilà ce qui est prioritaire.
En même temps les arrestations des responsables de troubles MNLA AQMI MUJAO ANNSARDINE MAA FNLA MIA ailles politiques et militaires,les militaires deserteurs,les auteurs de contre coup,les criminels qui ont arrêté et tué d’autres militaires,les trafiquants de drogue et prenneurs d’ôtage dévrait s’opperer.
Les failles du régime ATT de la hiérarchie militaire,les complicité de certains hommes politiques et militaires ayant fait des combine pour effondrer le Mali,les complicités sous régionales et internationales jusqu’en France et au Qatar devraient être déterminées àprès.
Dieu bénisse le Mali!
Les militaires ont raison d’abandonner leur poste et de chercher a sauver leur vie car ils ont compris que le Faux Général Président de la république ATT était entrain de comploter avec le MNLA contre l’armée malienne.
Lui même a avoué lors de sa rencontre avec les femmes de Katia Koulouba que les rebelles ont toutes les informations sur le mouvement de l’armée malienne. Qui fournissait ces informations au MNLA si ce n’est lui et ces complices ? Même GAMOU lors de sa déclaration sur RFI au moment ou il a déserté l’armée pour rejoindre les rebelles a dit en ces termes “L’Etat malien ne fait rien pour permettre a l’armée de combattre, pas de munitions, ni de matériel de pointe” alors que ATT et sa bande de généraux farfelus comme les Sadio Gassama se livrent dans le trafic de cocaïne et ne pensent qu’a couché avec les filles dites ” chair fraiche”
les militaires ont fait plus de 2 jours en manque de munition a Aguelhok avant d’être égorgé par le MNLA. Comment voulez vous que les militaires aient un moral pour combattre en sachant bien que c’est ton propre Président chef suprême des armées qui t’a trahit
VRAIMENT SOYEZ SERIEUX CHER JOURNALISTE
apparemment tu ecoutes beaucoup radio mariko radio mensonges et manipulations
Il etait vraiement temps que les journaliste parlent de la perte du Nord (defaite militaire de l’armée natiationale) . Comment l’armée nationale du Mali a perdu tous le nord en si peu de temp ? Qui ont resisté et qui ont fui lachement ? Ils faut citer les noms de ces officier fuyard ou exemplaires. C’est seulemnt aprè la diffision de ces verités historiques qu’on poura eviter un jour un e deuxième perte du Nord ou du Mali meme.
N’importe quoi. ATT n’a qu’à venir s’expliquer s’il n’a rien à se reprocher au lieu de payer des apprentis journalistes à écrire n’importe quoi.
bonne analyse
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