Nouvel incident entre bérets verts et bérets rouges : Les épouses et enfants des bérets rouges font échouer une tentative d’effacer le panneau d’entrée du camp para de Djicoroni

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Décidés  de faire comprendre une fois pour toute que le corps des bérets rouges n’existe plus, certains bérets verts ont tenté, le mardi 29 janvier dernier, d’effacer avec de la peinture blanche l’inscription  ” 33e Régiment des commandos parachutistes ” du portail du camp para de Djicoroni. Ils en ont été empêchés par des jeunes qui, à coups de cailloux, les ont faits déguerpir. Un spectateur qui filmait la scène avec son portable a été furieusement tabassé par la foule. Touché au niveau de la bouche qui saignait, le jeune homme a été secouru par des éléments de la garde nationale en faction devant le camp. Il aurait perdu des dents.

C’était le tohubohu dans la cour du camp para de Djicoroni, ce mardi  dans l’après-midi, au moment même où l’Assemblée nationale était en plein débat sur l’adoption de la feuille de route de la transition. Lequel débat aurait touché au problème des bérets rouges détenus depuis bientôt un an sans jugement la libération annoncée par le ministère de la justice tarde à se faire.

La dissolution du corps a été  aussi prononcée par l’ex-junte mais pas confirmée par un acte officiel comme le confirme le ministre de la défense le général Yamoussa Camara à l’ORTM.  Selon les témoins de la scène, tout aurait commencé lorsque quelques militaires reconnus comme étant des bérets verts ont tenté de peindre avec de la peinture blanche la pancarte accrochée à l’entrée principale du camp para de Djicoroni, sur laquelle figure ‘’33e RCP régiment des commandos parachutistes’’. L’alerte fut immédiatement donnée par un coup de sifflet par des jeunes provoquant du coup un attroupement général dans la cour. Comme des criquets, les femmes et les enfants des bérets rouges, remontés par cette action qui leur semble être une provocation, se sont tous rués vers l’entrée principale, d’aucuns munis de pierres et d’autres de bâtons, pour faire déguerpir les visiteurs. Ceux-ci ont pris leurs jambes à leur cou laissant derrière eux le peintre qui leur avait prêté ses services. N’eût été l’intervention des gardes en faction devant l’entrée principale du camp, la foule surexcitée lui aurait fait passer un sale quart d’heure. Néanmoins, un militaire a été grièvement blessé à la tête et la pare-brise du pick-up cassée. Un spectateur, dont l’identité n’a pu être déclinée, en a fait les frais. Ce dernier, qui a commis la maladresse de filmer  la scène avec son téléphone, a été furieusement tabassé par la foule.

Le jeune homme en question qui, à en croire les témoins, aurait perdu quelques unes de ses dents,  fut secouru par les gardes qui l’ont conduit à l’infirmerie du camp.  Signalons que les bérets verts n’ont pas eu le temps de peindre à moitié la pancarte. La partie qui avait été recouverte par la peinture fut effacée avec de l’essence par les jeunes. Selon la présidente des femmes du camp, Mme Traoré Assétou Kéita, ” les visiteurs ont affirmé avoir été envoyés par Prospère Soumaila, commandant de la Zone militaire de Kati“.  Les femmes du camp ont déploré l’attitude des éléments qui assurent la sécurité des lieux depuis le coup de force d’avril dernier, suivi de l’arrestation de plusieurs bérets rouges. “ N’eût été leur complicité, ces individus ne seraient jamais avisés  de poser un tel acte. On va les chasser tous car ils ont failli à leur devoir  qui, à mon avis, est de sécuriser le lieu en évitant ce enre d’incident” a déclaré une femme du camp para qui a préféré garder l’anonymat.  Toutefois, d’après d’autres versions, les gardes auraient demandé auparavant aux individus portant des bérets verts de surseoir d’abord à leur action, le temps qu’ils aillent informer leur chef de la situation. C’est entre temps, soutient la source, qu’ils se sont mis à peindre la pancarte.

Notons que pour ladéfense des leurs époux, les femmes du camp para qui demeurent  plus que jamais mobilisées et solidaires,  prennent tous les jours la garde dans le camp à côté du lieu abritant le drapeau national, non loin de l’entrée principale, afin de mieux pouvoir prendre des dispositions à temps au cas où d’autres arrestations venaient à s’opérer. Elles sont relevées le soir par les jeunes qui, à leur tour, assurent la surveillance jusqu’au petit matin.

 C TYENOU & R. KEITA

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10 COMMENTAIRES

  1. les bérets rouges sont prêt pour le nord. leur lettre au président de la république l’atteste.il faut dire au ministre d’arreter de les divisés. le colonel Dao que l’heure n’est plus au mensonge, il en a assez maintenant, qu’il aille faire sa transmission s’il connait quelque chose. les vraies colonels sont au nord

  2. Ce vrai la vengence ne pas bon. Si non les beres vert on accepte le coup d att a moussa traore. Et pourquoi pas le coup de sanogo a att.ce mache nul faissont face au nord maintenant.

  3. es vautour on détruis notre fasso mai il vont détruis encore les putain membre de FDR CT VRAIMENT PAS LE MOMENT 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳

  4. ces sales cons ,qu’est qu’ils foutent à Bamako au lieu d’etre dans le nord ???? 👿

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