Le Satan est mort, vive le Satan ! Il s’agit là d’une boutade qui pourrait bien servir d’image pour rapprocher Iyad Ag ALY du guide libyen Mouammar Kadhafi. On sait que ce dictateur a toujours servi de bras financier à des groupes rebelles, et autres terroristes sur le continent africain. Toute pratique à la fois malhonnête et malveillante, ayant fait de la Lybie un véritable réservoir de mercenaires .Mais aussi un eldorado pour des aventuriers, tout court, nourris à la sève de l’intégrisme et du banditisme de grand chemin.
Aujourd’hui, force est de constater que le Qatar avec son jeu trouble dans le dossier malien est en train de franchir le Rubicon. Soutenir le terrorisme chez les autres. Ainsi à la veille du deuxième anniversaire de la chute de Moubarak en Egypte, certains opposants en parlant de la Constitution « imposée par Morsi » voyait le Qatar qui, à coup de financement tirait les ficelles.
Au moment où l’armée malienne trouve des soutiens au niveau international pour bouter les terroristes et narco-djihadistes hors de son territoire, on choisit de démoraliser les troupes faisant état d’exactions commises sur des populations civiles qui n’ont rien avoir avec le conflit.
C’est vrai le Mali n’a point besoin d’une guerre intercommunautaire. Une situation qui pourrait mettre à mal le tissu social déjà fortement endommagé. Seulement, il faut donner le temps à la justice pour qu’elle fasse son travail. Ceux qui ont cassé, qui ont pillé, qui ont tué, qui ont comme ont le dit- « foutu le bordel », doivent s’expliquer naturellement, conformément aux dispositions d’une République et de l’Etat de droit. Il faut rendre des comptes, c’est tout ce que des patriotes exigent de la justice contre des apatrides et des hommes sans foi ni loi.
Pour l’instant, l’armée malienne aidée par la France et les Africains marque des points. Mais pourquoi ces voix discordantes qui s’élèvent çà et là, au nom de principes farfelus et fallacieux dénoncent l’intervention de la France au Mali ?
Des voix qui viennent de pays magrébins comme si l’opinion internationale ne savait pas que les principaux animateurs du narco-jihad sont de citoyens magrébins (Algériens, Tunisiens et Egyptiens…).
Par rapport à l’Egypte ,ne disait-on pas, à un certain moment que des militaires égyptiens proche d’Al-Qaïda avaient fait un passage au nord du Mali pour apprendre aux djihadistes des missiles SA 18 volé dans les stocks libyens ? Un des idéologues du MUJAO à Gao ne serait-il pas égyptien ?
Aqmi n’est-il pas une des multiples conséquences de la guerre civile algérienne ? Des dignitaires religieux marocains qui traitent de mécréants tous les pays qui s’engagent à soutenir la force internationale au Mali.
Que dire de cela ? On voit aisément que les auteurs de tels agissements se plaisent à maintenir leur « pourritures » loin de chez eux à créer des problèmes aux autres. Si c’est une affaire de charia, pourquoi ces gens qui parlent et ces étrangers qui viennent nous imposer leur loi ne l’appliquent pas chez eux ? A Quoi bon d’agresser un pays déjà musulman à 90% ? Pourquoi chercher à détruire les traces de la civilisation à Tombouctou et à Gao ?
L’islam est une religion de tolérance. Il ne gère point de rumeur. Des dignitaires religieux qui s’insurgent contre l’intervention française et allant jusqu’à avancer comme argument : « Les Maliens ont réclamé la charia et la France bombarde les musulmans » Faux mille fois !
L’islam, c’est l’expression de la vérité. On comprend mal un dignitaire religieux prendre parti pour la propagande
B. Coulibaly.
Mettre en place et pérenniser un système de renseignement de l’armée /gendarmerie /police en milieu nomade surtout où se déplacent la majorité des terroristes (en ne confondant pas renseignement et délation) : retour de l’administration, rencontres régulières lors des foires hebdomadaires, convocations des chefs de fraction par l’administration dans les 3 chefs lieux de Région du Nord en vue de la désignation de leurs représentants à un dialogue national sous haute sécurité, tournées aériennes et terrestres de troupes solidement armées en milieu nomade pour rassurer les nomades livrés aux représailles des terroristes. Ces rencontres permettront aussi de donner une grande lisibilité à ”l’intercommunautalité” malienne.
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