La crise dans le septentrion depuis mi-janvier a provoqué le déplacement de plus de 47.754 personnes à l’intérieur du pays. Des villes comme Bamako, Kayes, Ségou et Mopti sont bondées de monde.
Selon le rapport du bureau régional de l’OCHA pour l’Afrique de l’ouest et du centre basé à Dakar, à la date du 15 juin, le nombre de déplacés internes était estimé à 154 754 à travers le pays. Ce chiffre comprend 47 754 personnes enregistrées au sud et 107 000 environ dans le nord (PAM 3 avril). Ces populations sont reparties comme suit : Bamako 9 919, Kayes 210, Ségou 8 400, Mopti 25 704, Sikasso 3 521. Ces déplacés internes sont actuellement dans les conditions difficiles, vu l’insécurité alimentaire qui sévit dans toutes les régions du Mali. Au 19 juin, l’UNHCR a enregistré 180 060 réfugiés maliens vivant au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger. L’UNHCR a également enregistré 2 376 Nigériens qui ont quitté le Mali pour retourner au Niger en raison du conflit.
Quelques 30 000 réfugiés se trouvent également en Algérie, selon une déclaration faite le 19 mars par le Gouvernement algérien. Quelques douzaines de Maliens ont demandé l’asile dans d’autres pays (dont 44 enregistrés en Guinée et 20 au Togo). Des Maliens non enregistrés vivent à Nouakchott (Mauritanie) et à Niamey (Niger), et probablement dans d’autres endroits. Le conflit au nord du Mali a fait fuir des milliers de familles depuis janvier, laissant dernière eux presque tous leurs biens à cause de la situation d’insécurité dans leur localités suite aux exactions des groupes armées dont elles ont été victimes.
Pour échapper à cette situation, ces populations n’avaient pas d’autres choix que de se déplacer vers l’intérieur du pays pour préserver leurs vies. Arrivées dans les villes, ces déplacés internes vivent dans les conditions qui sont tout à fait précaires. Et cela malgré les efforts déployés par le haut commissariat pour les refugiés (HCR), les différentes agences humanitaires sur place ainsi que les donateurs généreux, afin de leur assurer des conditions de vie meilleures. Les mauvaises conditions sont liées aux problèmes de santé, alimentaires et aussi avec des ressources limitées. Cependant, il est vital de trouver des solutions plus durables aux problèmes engendrés et vécus par les déplacés internes car cela urge.
Dramé Ousmane Baba
Mali : EN COMPTANT SUR SOI ET SOUS LA SÉCURISATION, D’ABORD, PAR LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI, AVEC PLUS TARD LE RENFORT PAR LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU, JE PROPOSE UNE CONFÉRENCE GLOBALE DE COMPROMIS OUVERTE A TOUS LES MALIENS POUR L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALES AFIN D’ÉTABLIR UNE PAIX ET UNE SÉCURITÉ DURABLES
Bonjour,
Comme stipulé par Johnnie Carson (Secrétaire d’État Américain Adjoint, Chargé des affaires Africaines), la reconquête du Nord par la guerre directe demande une très grande préparation et serait très lourde de conséquences.
En effet, ces conséquences seront imprévisibles avec des dégâts collatéraux énormes.
C’est pourquoi, après une analyse fine (avantages, inconvénients, contexte avec plusieurs acteurs, hésitation de certains pour faire la guerre, menaces des islamistes d’attaquer ceux qui feront la guerre), la solution négociée est préférable.
Il est nécessaire, comme je le disais dans ma proposition résumée ci-dessous, d’assurer la sécurité par les Forces de défense et Sécurité Maliennes, avec plus tard, vu l’urgence, un renfort CEDEAO/UA/ONU, et dont l’objectif sera de sécuriser la transition, les populations de toutes les régions du Mali et les conférences de compromis ouvertes à tous les Maliens incluant ceux de Ansar Dine et de MNLA.
Compte-tenu de l’urgence et en attendant le contingent de la CEDEAO/UA/ONU, les forces de défense et sécurité du Mali doivent être réorganisées et ré-motivées afin qu’elles assurent cette sécurité.
En guise d’un premier renfort, il convient de RAPPELER les cinq cent hommes qui sont, avec le Colonel GAMOU, réfugiés à Niamey.
AINSI, EN COMPTANT SUR SOI, EN ATTENDANT L’ARRIVÉE DU RENFORT, LE MALI DOIT RÉ-ORGANISER ET MOTIVER SES TROUPES POUR ASSURER LA SÉCURITÉ NÉCESSAIRE PENDANT L’INDISPENSABLE NÉGOCIATION.
Tous les Maliens doivent réfléchir, ouvrir leurs cœurs et s’impliquer dans le processus menant à l’unité et à la réconciliation entre toutes les communautés et tous les Maliens.
J’ai écrit au Premier Ministre du Mali, à la CEDEAO et au médiateur (Burkina) pour cette crise Malienne, pour demander qu’une conférence globale de compromis, ouverte à tous les Maliens, avec des ramifications dans les régions, soit organisée au Mali, pour qu’ENSEMBLE les Maliens trouvent la SOLUTION ADAPTÉE à l’épineux problème Malien.
La sécurité étendue à toutes les régions du Mali, de la population, de la transition et de ces conférences, doit être assurée par les Forces de Défense et sécurité du Mali en attendant le contingent ONU/CEDEAO/UA de renfort.
Au même moment où les troupes rejoindront les régions à sécuriser, des convois de nourriture doivent être envoyés à la population de ces régions en garantissant qu’ils parviennent aux destinataires (la population).
CETTE SÉCURITÉ PAR LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ MALIENNES DANS UN PREMIER TEMPS, EN ATTENDANT LE RENFORT DE LA CEDEAO/UA/ONU, PERMETTRA DE FOURNIR URGEMMENT DE LA NOURRITURE AUX POPULATIONS DANS TOUTES LES RÉGIONS DU MALI TOUT EN PRÉPARANT LES CONFÉRENCES DE COMPROMIS DANS CES RÉGIONS.
CECI PERMETTRA DE DE SÉCURISER LA POPULATION ET DE RAMENER UN CLIMAT D’APAISEMENT ET DE CONFIANCE, QUI EST NÉCESSAIRE A LA NÉGOCIATION ET A LA RÉFLEXION POUR TROUVER LA SOLUTION IDOINE.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC et Gouvernance
E-mail : Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Qu’ils justifient leur salaires nos militaires ; nous ne pouvons pas accepter que des militaires qui fuient le combat puissent venir prendre notre argents cadeau et pavaner dans les rues de Bamako laissant nos parents du Nord dans la souffrance. Quelle est la sanction prévue dans les textes militaires contre un délit de fuite ou d’abandon de poste en période de guerre d’un militaire ? Es ce que dans les textes militaires, il ya les termes replis tactique ou replis stratégique ? Pourquoi on n’applique pas la loi militaire à ces feuillards ? Nous voulons être remboursés, nous exigeons des justificatifs de salaire.
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