Les ressortissants du Nord lancent un cri de cœur à l’endroit de la CEDEAO pour la libération de leurs localités des mains de l’ennemi. Un appel qui sonne comme un désaveu pour le président du CNRDRE, qui récuse cette institution sous régionale.
Serait-ce la fin de la lune de miel entre les populations du Nord Mali et le Capitaine Amadou Haya Sanogo ? On est tenté de répondre par l’affirmative au vu des déclarations des élus du Nord. En effet, les élus du Nord réunis à Bamako ce week end ont sollicité l’intervention des militaires de la CEDEAO pour libérer leurs localités des mains des rebelles. En effet, depuis la prise de ces localités, les ressortissants n’ont cessé d’initier des actions. Des conférences de presse, des meetings, marches de protestation pour chasser ces hordes armées de ces lieux. Malgré tout, les trois régions sont tombées les unes après les autres entre les mains de ces ennemis. Une situation jugée inacceptable par les ressortissants qui crient au laxisme du CNRDRE. Ce dernier a justifié son coup d’Etat, en affirmant que le régime d’ATT était désavoué et incompétent face à la gestion de la crise du Nord. Aujourd’hui, l’on se rend compte que la réalité est tout autre. La junte, après deux mois au pouvoir, n’a pu poser un seul acte pouvant combattre cette rébellion. Au contraire, celle-ci conquiert du terrain de jour en jour. D’où le sentiment de révolte des ressortissants qui a appelle à l’intervention de la CEDEAO que certains Maliens ne voulait pourtant pas entendre parler. Oubliant que nul Etat ne peut prospérer en vase clos. La politique est une saine appréciation des réalités du moment. Et certains prétendus souverainistes maliens l’apprennent à leurs dépens. Eux qui niaient à l’institution sous régionale ouest africaine, le droit de s’ingérer dans les affaires maliennes se tiennent coi en laissant les populations du Nord-Mali dans des souffrances inhumaines. Et c’est exactement l’assentiment de l’Honorable Mahamane Alassane Haidara, député élu à Tombouctou qui dira que les beaux discours n’ont pas servi à grande chose. Les rebelles règnent en maîtres absolus dans cette partie septentrionale au grand dam de l’armée malienne. « Nous en avons assez des discours ; le Nord c’est notre priorité des hommes politiques. Les populations vivent le martyr et on ne peut plus attendre. Nous demandons l’intervention de la CEDEAO pour nous libérer du joug des rebelles. C’est la seule que nous demandons actuellement », a martelé l’élu national.
Quant au Maire de la ville urbaine de Gao, il dira que « si la CEDEAO n’intervient pas tout de suite, le Mali perdra totalement le Nord et c’est grave pour le pays. Les rebelles font vivre le martyr aux populations qui ne savent où donner de la tête ».
« La profanation des tombes de deux Saints à Tombouctou par les rebelles a jeté de l’huile sur le feu. Un acte barbare et une atteinte à l’intégrité de l’homme », a qualifié Baba Akib Haidara, ancien et ressortissant du Nord.
Le temps presse pour le Capitaine Amadou Haya Sanogo pour se faire une nouvelle mue. Sa décision de ne laisser aucun soldat fouler le sol malien sonne comme un désaveu aux yeux des nordistes. Beaucoup de leurs parents sont contraints à l’exil et aux déplacements à l’intérieur du Mali. Ceux qui sont restés sur place vivent les pures formes d’exactions. Le plus tôt sera le mieux pour le Capitaine qui a joué au pompier en chassant ATT de son fauteuil. C’est à ce prix qu’il bénéficiera de la confiance de ses concitoyens. Le message sera-t-il entendu par Capitaine ? Attendons de voir.
H. Kanambaye
les frères du nord doivent se rendre à l’évidence personne ne levera le petit doigt pour nous pourquoi ne pas rencontrer nos frères ennemis trouver un terrain d’entente.
yergo bara chéréssé.
Malgré ce que nous avons subis ko do ka foussa ni ko do yé.
Ce poltron de capitaine est devenu un cancer pour le pays.
ce porte malheur doit parir. il n’est pas question qu’il preside notre pays. plus de militaire au pouvoir au mali et partout dnas les pays cdeao. fiche le camps personne veut de tou.
SI TOUS LES MALIENS AVAIENT COMPRIS SANOGO COMME NOS FRERES ET SOEURS DU NORD, IL AURAIT DEGUERPI DEPUIS LONGTEPMS..IL REVIENS A NOUS MALIENS DE SE LEVER ET RECLAMER LA LIBERATION DU NORD..SANOGO EST PIRE QU’UN PRISONNIER..IL NE PEUT MEME PAS QUITTER KATI..DE PEUR QUE QUELQU’UN NE DESCENDE..IL N’EST PAS FICHU D’ORDONNER AUX AUTRES FUYARDS DE RETOURNER AU NORD..IL SE FAIT ENTOURER DES DESERTEURS ET LES PAYENT AVEC L’ARGENT DETOURNE ET PILLE DU TRESOR ET DE LA DOUANE..LE JOUR OU SANOGO DIRA AUX AUTRES D’ALLER LIBERER LE NORD, ILS VONT L’ELIMINER..LA SEULE PORTE DE SORTIE DE SANOGO S’EST DE FAIRE DE LA DIVERSION…FAIRE DES ARRESTATIONS, DES PERQUISITIONS, S’EN PRENDRE AUX BERETS ROUGES..REFUSER LES 40 JOURS D’INTERIM DE DIONCOUNDA..POUR QUE LES MALIENS NE PARLENT PAS DU NORD..
NOUS DEVONS NOUS MOBILISER POUR CONTRER CE IGNARD ET SA BANDE DE RACAILLES QUI ONT TERNI ET CONTINUENT DE TRENIR L’IMAGE DU MALI..
CE BOUFFON FAIT TOUJOURS DES GAFFES QUAND IL PARLE..ALLEZ VOIR ET ECOUTER SON ENTREVUE AVEC LE JOURNALISTE BARRY DE AFRICABLE..VOUS AUREZ LES REPONSES A VOS QUESIONS..
Sanogo a goûté aux délices du pouvoir, c’est comme un âne qui goûte au miel, impossible de s’arrêter.
Comme c’est un cancre et en raison du fait que ses conseillers juristes ne lui disent pas la vérité sur l’intérim de la Présidence, il pense pouvoir prendre les maliens de vitesse et s’accaparer de la Présidence après les 40 jours. Ces 40 jours ne sont qu’une indication. En fait, l’intérim prend fin avec l’élection d’un nouveau président de la république. C’est ca l’esprit et la lettre de la constitution. Toute autre lecture est littérale et induit forcement en erreur. Même certains juristes dans notre pays sont perdus dans la constitution et se contentent d’une lecture littérale et superficielle de la constitution de 1992. A plus forte raison qu’un Sanogo qui n’a pas connu le dos de sa main dans les études.
Sanogo doit comprendre que s’il touche un seul cheveu de l’intérimaire, c’est un nouveau coup d’état.
Dioncounda ne démissionnera pas et Sanogo va attendre bêtement jusqu’à être capturé par les soldats de la CEDEAO.
Vous voulez dire Le pompier pyromane qui n’a pas d’eau dans son camion.
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