Le nord du Mali est aujourd’hui abandonné à la fois par le gouvernement malien et la communauté internationale. D’où la révolte des jeunes de Tombouctou et de Gao qui ont décidé de résister « les mains nues » face aux bandits armés du MNLA, d’Ançardine et d’AQMI. Les évènements malheureux, survenus à Gao, les 25 et 26 juin derniers, sont des signes annonciateurs d’une exaspération et d’un sentiment d’abandon qui gagne les populations du nord du pays. En effet, ces populations ont acquis l’intime conviction d’être abandonnées par les autorités. Conséquence : la prise de conscience d’une jeunesse meurtrie est de mise.
La mort d’Idrissa Oumarou Maïga et la révolte des populations de Gao, sont des signaux, révélateurs d’une psychose générale. Les populations du nord sont en train enfin de poser des actes qui expriment leur désarroi et leur pessimisme face au règlement d’une crise politico-sécuritaire qui ne fait que s’empirer du jour au lendemain. Les discours répétitifs du gouvernement et de certains cadres militaires n’ont toujours pas permis aux autorités de Bamako de s’engager dans une quelconque reconquête des régions nord du Mali. Ce qui, de plus en plus, confirme certaines allégations notamment le fait que le gouvernement et l’armée malienne sont incapables d’engager une guerre contre la rébellion touareg et les bandits d’AQMI.
Depuis la formation du gouvernement de Transition, les populations attendent impatiemment une réaction positive ou des actes concrets dans le sens des missions qui lui sont assignées. En vain ! Pas un signe dans le sens de la reconquête du nord encore moins dans l’organisation d’élections libres et transparentes. Cette seconde mission dépendra de la réussite de la première. Ainsi, une opinion importante nationale s’interroge sur les capacités réelles du gouvernement de transition de relever ces défis majeurs. Parce que ce gouvernement comprend dans sa grande majorité des ministres inexpérimentés, à commencer par le chef du gouvernement, Cheick Modibo Diarra lui même.
Ce Premier ministre, nommé par une junte militaire, n’ayant elle aussi aucune expérience politique, est en train de montrer ses limites dans la gestion des affaires publiques. Comme cet ancien dirigeant d’un pays voisin du Mali, Cheick Modibo Diarra serait lui aussi en passe de « rouler son peuple dans la farine ».
Rien de plus, le chef du gouvernement ne semble pas dire la vérité aux Maliens. L’exil forcé du président de la Transition, Dioncounda Traoré, les semblants de négociation entrepris par le Médiateur de la CEDEAO, les rumeurs sur la préparation de l’armée malienne, le retour voilé des putschistes dans les casernes, sont entre autres subterfuges destinés au peuple.
Que ce peuple n’oublie jamais que Cheick Modibo Diarra était jusqu’au 22 mars 2012 candidat à la présidentielle avortée. Ce qui signifie logiquement qu’il a des ambitions personnelles et présidentielles. Et il les a toujours. Donc les actes voilés que le Premier ministre pose au jour le jour ont bien des sens et ne cachent rien pour les politiques avertis. Une transition d’une année avec des « pleins pouvoirs » est largement insuffisante pour cet homme aux ambitions démesurées.
Il veut ni plus ni moins venger son beau père (l’ancien dictateur Moussa Traoré) qu’il a choisi de remettre en selle pour se moquer des démocrates maliens et de tous ceux qui ont combattu le régime dictatorial de 1968 à 1991. Alors, il faut trouver du temps et des moyens pour occuper le terrain et placer s’il le faut ses « hommes » dans les différents compartiments de l’administration. Les limogeages et les nominations spectaculaires n’ont cours que dans l’administration publique. Pourtant, les fautifs sont ailleurs. Un simple communiqué suffit pour marquer la sanction gouvernementale.
Outre les missions assignées officiellement au chef du gouvernement de Transition, Cheick Modibo Diarra a aussi celle de la reconquête du pouvoir politique. Il veut être président de la République. Tous les moyens sont bons y compris ceux de duper son peuple. Ne sommes-nous pas logiquement dans le scénario de ce pays voisin : une Transition qui a duré 5 ans et fini par une guerre atroce. Que Dieu préserve le Mali ! Mais la timidité des actions du gouvernement dans son ensemble est loin de rassurer quant à la reconquête des régions nord du Mali et de l’organisation des élections générales dans une année. Il y a lieu de se demander si la Transition a réellement commencé ?
Autre inquiétude : le gouvernement dit-il vrai sur la capacité de l’armée à reconquérir le nord du pays ? Depuis plus deux mois des informations circulent sur le réarmement moral et matériel des forces armées maliennes. Plusieurs personnalités de l’Etat et de l’armée se sont déplacées à l’intérieur du pays pour rassurer les populations sur les capacités de l’armée nationale à recouvrir l’intégrité territoriale de notre pays. Mais le constat est ahurissant. L’armée d’aujourd’hui n’a rien de plus que celle d’hier (avant le coup d’Etat). Au contraire, elle a été affaiblie par les évènements des 30 avril et 1er mai 2012 (la guerre des bérets rouges et verts). Sinon, comment comprendre que des jeunes sans arme puissent défier des rebelles armés à la place de nos forces armées. La révolte des jeunes de Tombouctou et de Gao n’est autre que l’expression du sentiment d’abandon par la République. Ces jeunes font aujourd’hui la fierté des populations du nord du Mali. Ils ont prouvé à la face du monde que, quelque part, il n’existe pas une réelle volonté de libérer le nord du Mali. La diversion des rebelles, qui se disent prêt au dialogue, n’est qu’une façon de retarder l’intervention militaire de la communauté internationale. Les rebelles ne sont pas dans une logique d’abandonner leur projet indépendantiste. En tout cas, ils ne le feront pas de gaieté de cœur. Les actes qu’ils posent au quotidien prouvent qu’ils sont très loin de ce qu’imagine le gouvernement malien : recouvrir l’intégrité territoriale sans faire la guerre. En acceptant cette diversion, le gouvernement signe du coup l’échec de sa mission.
Aussi, Cheick Modibo Diarra qui avait promis de se rendre à New York pour éclairer le conseil de sécurité des Nations unies sur la nécessité de cette intervention militaire, semble prendre du recul. Sans autres formes d’explication, le chef du gouvernement a tout simplement décidé d’être un spectateur là où il doit être le principal acteur.
Aucune information ne circule sur la volonté du gouvernement d’agir ou pas pour libérer les régions annexées. Le peuple se rend de plus en plus compte de l’incompétence du gouvernement, mais aussi de sa léthargie. Pour ceux qui suivent les infos nationales et internationales, ils se rendent comptent que la diplomatie malienne se meurt ; la justice s’interroge, pendant que la défense et la sécurité se cherchent… Rien ne filtre et les populations perdent patience. Les évènements de Gao ne sont autres que le résultat de cette impatience. Attention donc !
Salif Diallo
Lhistoire jugera le premier ministre
Personne n’est manipulé par les politiciens tous les maliens savent qu’il est préoccupé par d’autres choses que par sa mission principale on ne fait que lui rappeler cette mission de grâce pour l’amour de DIEU on lui demande de se pencher sur sa mission au lieu de s’occuper de ses affaires personnelles sinon qu’il démissionne
Si je vois le Pm rouler pour Sanogo je n’en reviens pas. ce grand scientifique de notoriété planétaire qui obéit au doigt et à l’oeil d’un petit capitaine et de surcroît un crasseux bref un moins que rien je dis que le pouvoir change le hommes même les plus intègres et instruits. Quelle honte! Quel scandale!On n’a pas renversé ATT pour répéter les mêmes fautes qu’Att. Si Att était laxiste; et CMD?
Le PM est partagé entre sa loyauté à Sanogo et ses responsabilités vis à vis des maliens. Il doit prendre conseil pour s’en sortir. La situation même à Bamako est alarmante. C’est dommages que certains prennent leur haine, leur rancœur et leur sentiment personnel comme étant dans le sens d’une nation qui n’a de choix que d’aller ensemble ou souffrir pour longtemps. Ceci prouve qu’au Mali on a passé tout le temps à nous distraire et que nous n’avons aucune solution pour nos propres problèmes en dehors de la violence, des moqueries et des insultes. Il va bien falloir qu’on trouve un jour le chemin par une auto-critique objective.
Il faut que les jeunes et l’ensemble des ressortissants du Nord comme du Sud se ressaisissentent car dans cette affaire il ne s’agit pas du Sud ou du Nord,nous sommes tous embarqué dans le meme bateau Mali.il faut qu’ils cessent d’etre manipulé par les politiciens,qui se servent deux pour obtenir ce qu’ils ne peuvent pas obtenir en temps normal(c’est dans de l’eau trouble qu’on attrape les gros poissons dis-t-on ).Les Occidentaux (notamment les Americains)qui nous financent sont en négociation indirecte au Quatar avec les Talibans de l’Afganistan,pourquoi nous interdisent-ils de negocier avec nos islamistes non-independentistes?La charia est appliquée en Arabie Saoudite, ont-ils rompu leur relation diplomatique avec ce pays?Ou bien la notion de de l’homme est selective?Que l’on nous le dise.Le Mali vivra inchala.
Tu es atteint de complotite aigu.vous n’avez qu’un seul mot à la bouche; les politiciens corrompus, les politiciens corrompus.le Pm n’est il pas un politicien? De grâce sache faire la part des choses. Tu parles de négociation! qu’allons nous négocier? sachons tirer leçon du passé. Si la solution était la négociation nous ne serions pas le ce chao.
Ambition personnelle ou pas, qu’il rassure en disant au moins quel est son calendrier.
LE DR.DIARRA N’A PAS D’AMBITION PERSONNEL.LE DR. DIARRA N’A PAS OUBLIE SON ORIGINE.CEUX QUI ONT DES AMBITIONS PERSONNELS VEULENT SALIRE SON IMMAGE.CEUX QUI ONT DETRUITS LE MALI NE VEULENT PAS LA SORTIE DU MALI DANS LEUR CRISSES.
LE FDR PEUT DIRE SA SOLUTION?S’S’IL AVAIT LA SOLUTION LE MALI NE SERAIT PAS Là OU NOUS SOMMES.
CHAQUE MALIEN SEUL DANS SA CHAMBRE DOIT SE DIRE QUE DIEU LUI VOIT ET CONNAIT CE QUE NOUS AVONS A L’INTERIEUR.
NOUS DEVONS NOUS METTRE A LA PLACE DE NOS PARENTS QUI ONT PAS LEUR LIBERTE.
Demaqnde a CMD s il croit en Dieu dabord avant de te perdre en conjecture ce monsieur est un athe donc enleve Dieu de vos histoires d’origines
notre premier ministre modibo diarra est trop moue en restant premier ministre le mali ira tout droit dans le mur donc il faudra le viré avant qu’il soit trop tard , avec lui au pouvoir les bandits prendra tout le mali et en plus il essaye de faire revenir les potes de son beau père moussa traoré sur la scène politique du mali la preuve il viens d’attribuer plusieurs poste ministériel au militaire proche de son beau père,
Il n’a pas d’excuse, notre PM.
D’abord, l’accord-cadre lui demande la formation d’un gouvernement d’union nationale, il compose son propre gouvernement parmi lequel des anciens de son beauf le GMT, ses amis et ses parents. Dans une telle logique, lui même a crée une certaine antipathie à son égard.
Je crois que CMD ne recolte que ce qu’il a semé. Il est là à tourner alors qu’une partie du peuple souffre depuis trop longtemps. On attendait beaucoup de lui mais . . . Dommage !
Il ne faut pas opposer les Maliens, tous les maliens sans exceptions pensent à nos compatriotes du nord dont ceux de Gao.
Si le PM n’a pas réussi interrogeons nous sur la marge de manœuvre qu’on lui a laissé.
La façon dont tu t’agites prouve que tu n’a rien fait pour que le PM puisse réussir sa mission, par contre d’autres ont fait leur mieux pour une sortie de crise.
Maintenant, à supposer que ton choix de Gouvernement soit nommé, c’est sûr que tu seras plus docile dans tes articles et si ce gouvernement ne fait l’unanimité, il sera confronté aux mêmes difficultés que l’actuel. Car, un gouvernement avec les anciens qui ont foutu ce pays dans la merde est dors et déjà rejeté.
Et quel serait alors latitude des jeunes Gao ?
@ Kabako 11 Un gouvernement avec les anciens ??? Les gens de UDPMe(mensonge en Pheul) ne sont ils pas des anciens les pote de son bourange ?
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