Des militaires opérant sur le terrain étaient en formation les 16 et 17 septembre à Niono dans le cadre d’un atelier sur le droit international humanitaire. La session a été organisée par l’État-major général des armées avec l’appui des Pays-Bas à travers Onu/Femmes-Mali.
La session était destinée à renforcer les capacités des militaires dans leurs relations avec les civils, le code de conduite sur le terrain, le droit international humanitaire et la protection des civils, notamment des femmes. L’atelier avait également à son programme : les droits de l’homme, les violences sexuelles et sexistes, la protection des femmes et des enfants avant, pendant et après les conflits armés.
La formation a été bénéfique aux militaires choisis parmi ceux qui sont sur le théâtre d’opération. Il leur a été inculqué qu’il n’y a ni démocratie, ni bonne gouvernance sans forces armées et de sécurité ; que celles-ci doivent respect, protection et assistance aux populations civiles ; que les relations entre les forces armées et les populations doivent être harmonisées et empreintes de confiance réciproque ; que dans leurs relations avec les populations civiles, les militaires doivent éviter tout acte ou comportement pouvant déshonorer l’uniforme. Le bon soldat doit donc assurer la protection et la sécurité aux femmes et aux enfants pendant les conflits.
Le choix de Niono pour abriter cet atelier tient au fait que la ville se situe dans une zone où des combats ont eu lieu pendant le conflit qui déchirait notre pays, a expliqué le Lieutenant-colonel Tienfing Sangaré commandant de la 2ème région militaire. Grâce à cette formation, a-t-il souhaité, les militaires verront leurs capacités d’analyse et d’écoute se renforcer. Ce qui est très important en cette période d’instabilité.
Le préfet du cercle de Niono, Seydou Traoré, qui a présidé les cérémonies d’ouverture et de clôture de l’atelier, a estimé qu’en raison de la proximité de Niono du théâtre de combats, le lieu était bien indiqué pour conscientiser en temps réel les militaires opérant sur le terrain. Il a remercié les Pays-Bas, Onu/Femmes-Mali et l’État-major général des armées pour cette initiative.
L’atelier était animé par le Commandant Ami Diabaté, chef du projet Onu/Femmes chargé de la vulgarisation des droits de l’homme et du droit international humanitaire à l’État-major général des armées.
Source: Amap