D’avril à juin 2014, au total 85 missiles de l’armée de l’air ont été démolis grâce au concours du Service de la lutte anti-mine des Nations Unies, connu sous le signe anglais d’Unmas.
La clôture de cette première étape de démolition des munitions obsolètes a eu lieu vendredi dernier à Tientienbougou, à environ 20 km de Koulikoro. Cette opération qui a concerné deux missiles a mobilisé, outre les responsables de l’Unmas, le Chef d’état-major de l’Armée de l’air, Col/major d’aviation Souleymane Bamba, la Directrice du Génie militaire, Col/major Nana Traoré et le Directeur du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy de Koulikoro, Col. Nouhoum Mamadou Traoré. La destruction des missiles s’est effectuée principalement en deux étapes : le brûlage d’une trentaine de cylindres «propellant» de 30 kg chacun (chaque missile en contient 14) et la démolition des missiles proprement dits.
Au terme de l’opération, le Col/major Bamba, au nom des hautes autorités militaires du Mali, a remercié le partenaire onusien pour avoir débarrassé notre armée de ces munitions qui étaient plutôt devenues un danger potentiel et pour les spécialistes en charge de leur manipulation et pour les populations. «C’est une bonne chose de pouvoir les détruire surtout que la destruction est très complexe. Toute chose qui demande une expertise avérée», a souligné l’officier supérieur. Aussi, il s’est réjoui de l’opportunité que ces opérations offrent à différentes unités des forces armées et de sécurité maliennes d’acquérir des compétences techniques en la matière auprès de l’Unmas et de son partenaire anglais, «The development initiative (tdi)». «Je crois que l’expertise est là aujourd’hui avec tout le personnel qui a été formé, qui est en train d’assister à ces opérations de destruction», a souligné le Chef d’état-major. Même s’il a reconnu que lesdites opérations demeurent très complexes et délicates, et demandent de ce fait assez d’expérience.
Les opérations ont-elles des conséquences sur le double plan environnemental et sanitaire pour les populations environnantes ? A cette question, M. Vincent, l’Expert de l’Unmas, répond avec une certaine promptitude : «Non, non ! On essaie de minimiser toujours les résidus de métaux. On est sur une politique de zéro déchet et c’est d’ailleurs la Charte des Nations unies qui recommande cela». Ancien colonel de la marine française, l’expert rappelle que ces missiles de type sol-air (SA3), tous de fabrication soviétique, datent de 1978 ou 1984. Or, la durée de vie d’un missile est estimée à 20 ans. Au delà, explique M. Vincent, les éléments qui entrent dans sa composition vieillissent et deviennent plutôt un danger.
Il est bon de rappeler que la Minusma a lancé, en septembre 2013, un projet pilote dans le domaine de la gestion des stocks d’armes et de munitions. Le Plan d’action 2014-2015, qui a été approuvé par le ministère malien de la Défense, comprend la destruction des stocks d’armes et de munitions périmées, la réhabilitation des armureries, la mise en place de sites de stockage temporaires, des formations à l’intention des forces de défense et de sécurité maliennes ainsi que l’élaboration de normes nationales.
Dans les prochains mois, la Minusma s’attellera à la rénovation de 5 armureries à Bamako et dans les régions, et à la destruction de 60 tonnes de munitions obsolètes.
Bakary SOGODOGO
LE MALI AU LIEU DEVRAIT ACHETER DES LICENCES DE FABRICATIONS COMME LS TURQUE L ON FAIT POUR FABRIQUER SES PROPRES MISSILES EN FONCTION DES BESOINS AU LIEU D ACHETER EN BRUT
La destruction de notre arsenal militaire aussi obsolete soit il,n'apportes pas la paix.La destruction des Armees ne fait pas la paix.
Juste Une Ouverture du Marché de Réapprovisonnement en Missiles!
Allez savoir si le Mali veut s’approvisionner de nouveaux en missiles ce sont les memes vieux de 20ans qu’on va leur fourguer!
Il n’est que très rarement qu’un Pays Pauvre puisse s’acheter du Materiel militaire de moins de 10ans, a part les armes individuels et vehicules de transport de troupes!
NI I YE I KA WULU JUGU FAGA, DO TA BI I KIN.
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