Dimanche 6 août 2017, un responsable politique malien et pas des moindres est l’invité de la chaîne de télévision privée Africable. Très en verve, il donne force détails sur son action, son parcours. Le débat, vers la fin, se focalise, quelques minutes, sur l’armée malienne et sa déconfiture. Selon l’invité, les prémices de cette déconfiture remontent à l’ère Moussa Traoré. Il s’empresse de justifier son assertion en prenant l’exemple sur des conséquences du conflit qui, en 1985, a opposé notre pays au Burkina Faso. Sa justification est la suivante : après le conflit, les Burkinabé ont exhibé, comme prise de guerre un char malien à l’aéroport de Ouagadougou tandis qu’à Bamako, au terme d’une réunion avec ses officiers, Moussa Traoré a dégradé son chef d’état-major général des armées. Et de conclure, dégrade-t-on son chef d’état-major après une victoire ?
Effectivement, un char malien, présenté comme prise de guerre par les Burkinabé, a été exposé à l’aéroport de Ouagadougou ; de même, après le conflit, le chef d’état-major général a fait l’objet d’une sanction. Cependant, la vérité ne doit pas être tronquée. A travers ces lignes, l’intention n’est nullement d’engager une polémique avec le responsable politique pour lequel, du reste, nous avons de la considération, mais de mettre à la disposition des générations montantes une information qui se veut autre que celle des détracteurs de Moussa Traoré. Donc, retour sur un conflit que d’aucuns ont nommé « la guerre des pauvres », d’autres, « la guerre de l’Agacher ».
L’Agacher ! Peu en ont entendu parler. Pourtant, cette bande de terre d’une trentaine de kilomètres de long a été, à deux reprises, au centre d’un conflit entre notre pays et la Haute-Volta. La zone : quatre villages dogons, Douma, Dionouga Kounia et Oukoulourou, des pasteurs peuls et touarègues, une rivière, le Beli, des mares dont la plus importante est celle de Soum. Les cartes placent deux des quatre villages en territoire voltaïque. Mais, durant toute la période coloniale, les mêmes villages étaient administrés depuis Tombouctou. Les deux autres villages ne figurent sur aucune carte ; d’où le dilemme. Au lendemain des indépendances, Modibo Keïta et Maurice Yaméogo conviennent de la constitution d’une commission pour délimiter la frontière. Arrivé au pouvoir en novembre 1968, Moussa Traoré ne se départit pas de cette politique de son prédécesseur. Mais, en 1974, Sangoulé Laminaza, la remet en cause et veut annexer la zone. Il s’ensuit deux jours de combats avant que les chefs d’Etat de la sous-région n’interviennent pour amener les belligérants à mettre fin aux hostilités. Pour une dizaine d’années.
La révolution débordante de Tom Sank !
En effet, depuis le 24 août 1983, à la suite d’un coup d’Etat, le capitaine Thomas Sankara est à la tête de la Haute-Volta. Le pays est rebaptisé Burkina Faso, la « Patrie des hommes intègres » et ses habitants deviennent des Burkinabé. La volonté de rupture avec toute forme de tradition est manifeste. Pour non acquittement de facture, le Moro-Naba est privé de fourniture d’électricité. Le doyen des chefs d’Etat africain francophones, Houphouët-Boigny est traité de « garde-chiourme » des intérêts français en Afrique. Mais c’est à l’égard du Mali que la provocation est poussée à son paroxysme pour déboucher, finalement, sur la création d’un casus belli en 1985.
Tout commence avec le déclanchement d’une « révolution » aux allures populistes. Tom Sank, comme l’ont surnommé ses compatriotes, affectionne les longs discours au cours desquels sont dénoncés : le colonialisme, le néo-colonialisme, l’impérialisme. Cela fait sourire les Maliens qui ont connu, par le passé, de tels slogans : sous Modibo Keïta, ils ont fait et « la révolution », et « la révolution active ». Sankara se sent vexé par notre réaction vis-à-vis de son choix politique et nous le fait savoir : notre compatriote, Drissa Traoré, Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEAO) dont le siège est à Ouagadougou, est déclaré persona non grata et expulsé.
L’hostilité à notre égard monte d’un cran. L’homme d’Etat burkinabé a ses informateurs à Bamako. Ceux-ci lui présentent le régime de l’UDPM comme impopulaire, rejeté par les populations. Sur la base d’une telle information, il prononce un discours dans lequel il déclare : «Les autres peuples qui sont à nos frontières ont eux aussi besoin de révolution […] Je veux parler du Mali. […] La révolution du peuple burkinabè est à la disposition du peuple malien qui en a besoin. Parce qu’elle seule lui permettra de lutter contre la faim, la soif, l’ignorance ; et de lutter surtout contre les forces de domination néocoloniales et impérialistes ». C’était en septembre 1985.
Plutôt que de provoquer l’ire du président Moussa Traoré, le passage l’amuse. Cependant, en chef d’Etat averti, il se prépare au pire et demande à la hiérarchie militaire de se tenir prête à toute éventualité. Malgré les provocations, les rapports de bon voisinage subsistent. Dans le courant du mois de décembre 1985, le Président du Faso adresse une correspondance à son homologue malien. L’objectif est de demander d’autoriser des fonctionnaires burkinabé à procéder à une opération de recensement de leurs compatriotes dans les quatre villages jusque là considérés comme étant situés en territoire malien d’après les rapports des administrateurs coloniaux français. L’accord est donné. Mais, à la fin du recensement, les Burkinabé restent sur place, fonctionnaires du recensement appuyés par des miliciens membres des Comités de Défense de la Révolution (CDR). Sommé de retirer ses hommes du territoire malien, Sankara refuse d’obtempérer. Le président Moussa n’avait plus d’autre choix que celui de la guerre. N’a-t-il pas prêté serment de défendre l’unité et l’intégrité de la Patrie ?
La puissance de feu de l’armée malienne agrandit notre territoire
Trois Groupements Opérationnels Tactiques (GOT) sont constitués, placés, respectivement, sous les ordres des officiers Kokè Dembéle au nord, Kafougouna Koné au centre et Souleymane Daffé au sud. L’objectif est de prendre les troupes burkinabé en tenailles, de les défaire avant de converger sur Bobo-Dioulasso, y rassembler l’opposition burkinabé et, avec elle, se diriger sur Ouagadougou pour y proclamer la chute du régime de Sankara et la fin de la révolution.
Les hostilités sont déclenchées dans la nuit de Noël. Elles durent cinq jours. Les quatre villages sont libérés et les troupes maliennes se trouvent à moins de 10 km de Bobo-Dioulasso quand Houphouët-Boigny, rentré précipitamment de Suisse, arrive à imposer un cessez-le-feu aux belligérants. Par la suite, le différend est porté devant la Cour Internationale de Justice de la Haye. S’ensuit un jugement : la bande de l’Agacher, objet d’un litige frontalier depuis 1960, et partagée entre les deux Etats de part et d’autre de la rivière Beli. Toutefois, le jugement est plus favorable au Mali à qui se trouve attribuée la partie occidentale qu’au Burkina Faso : les quatre villages contestés, objet du litige, comme l’importante mare de Soum se trouvent dans la partie de la zone qui lui a été concédée. Grâce à la puissance de feu de notre armée, Moussa Traoré venait d’agrandir le territoire national.
Cependant, après la guerre, un char malien fut exhibé comme trophée de guerre sur l’aéroport de Ouagadougou et le chef d’état-major général des armées maliennes est sanctionné, déchu de son grade de général. Les deux faits sont liés et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils témoignent plutôt de l’efficacité et de la rigueur. En effet, dans la gestion des affaires publiques sous la Deuxième République, il existait des dominés où l’erreur n’était pas permise et c’est bien ce qui s’est vérifié.
La vérité sur le char malien exhibé !
Pour comprendre la raison pour laquelle le char malien s’est retrouvé sur l’aéroport de Ouagadougou, exhibé comme prise de guerre, il faut revenir au front sud avec le GOT placé sous le commandement du capitaine Souleymane Daffé. L’objectif assigné est de pénétrer en territoire burkinabé par Faramana, de progresser vers Banfora, s’y rendre maître du terrain d’aviation, détruire un petit appareil de l’aéro-club qui s’y trouvait stationné, récupérer le carburant de l’adversaire afin d’économiser le sien et, de Banfora, évoluer vers Bobo-Dioulasso pour y faire la jonction avec les deux autres GOT.
La pénétration sur le territoire burkinabé a lieu au petit soir. Deux conseils sont donnés à une troupe envoyée en éclaireur : faire preuve de prudence et se garder de gaspiller les munitions. Dans sa progression, la troupe tombe sur un détachement burkinabé en bivouac dans une clairière. Il s’ensuit un échange de coups de feu. Face à la supériorité technique de nos soldats, les Burkinabé cèdent le terrain et se replient. Mais, la situation est devenue délicate pour les nôtres : ils ont été repérés et il est sûr que l’adversaire reviendra renforcé. Aussi, la décision est-elle prise de rejoindre la base arrière en territoire malien.
C’est en ce moment que le lieutenant Adama Sonogo se rend compte que la chenille de son char a été sectionnée lors de l’accrochage. Il demande à son compagnon d’armes, le lieutenant Koridjougou Sanogo de l’aider en tractant son blindé. Ce dernier lui répond : « Débrouille-toi ! A la guerre comme à la guerre ! Chacun pour soi, Dieu pour tous ! Abandonne le char et monte dans un autre pour rejoindre la base ! » Réponse de Adama Sanogo : « Je sais combien ce char a coûté à mon pays, je ne l’abandonnerai pas. » Il se résout à passer la nuit dans la tourelle, attendant que l’on vienne le dépanner le lendemain, ignorant le danger auquel il s’expose.
Le détachement, de retour à la base, est passé en revue par le capitaine Daffé. Il constate l’absence d’un char et s’enquiert de la raison du manque. Il lui fut répondu que l’engin a été abandonné en territoire burkinabé. Il ordonne à son second, le capitaine Louis Camara, de prendre immédiatement les dispositions qui s’imposent pour récupérer le char. Au lieu de s’exécuter, le capitaine Camara rend compte au chef d’état-major général, Bougary Sangaré, et lui demande la conduite à tenir. Le général Sangaré interdit tout retour en territoire burkinabé, des négociations pour obtenir un cessez-le-feu étant déjà entamées. L’adversaire profita de ce flottement, revint dans la clairière, y retrouva le char et en fit une prise de guerre. Voilà comment notre char s’est retrouvé sur l’aéroport de Ouagadougou. « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », sommes-nous tentés de dire.
Une fois les hostilités terminées, la hiérarchie militaire s’est trouvée en conclave à l’Ecole de la Police nationale, sous la présidence de Moussa Traoré, chef de l’Etat, chef suprême des armées. A l’issue des travaux, des sanctions furent prononcées : Le capitaine Louis Camara et les lieutenants Sanogo furent radiés à vie des effectifs. Par la suite, Adama Sanogo a bénéficié d’une mesure de clémence et a été réintégré. Quant à Bougary Sangaré, il a été sanctionné. Mais tout fut mis en œuvre pour lui éviter une humiliation.
Il y a lieu de se renseigner suffisamment sur ce qu’était l’armée malienne sous la Deuxième République. Il est connu que, dans les milieux occidentaux, Moussa Traoré n’a pas bonne presse. Cependant, quelqu’un que l’on ne saurait taxer de partialité, l’historien Joseph Roger de Benoist, membre de la Société des Missionnaires d’Afrique, relatant le conflit de l’Agacher dans son livre Le Mali, a écrit, comme pour reprocher à Sankara une erreur d’appréciation : « Ouagadougou […] devait aussi considérer qu’il avait en face de lui l’armée la plus puissante d’Afrique francophone… » (Op. cit. Editions L’Harmattan, page 144). Voilà qui se passe de tout commentaire.
Avec quatre aéronefs, la France a arrêté l’offensive des djihadistes à Konna en 2013. Quatre appareils !
Sous Moussa Traoré nous possédions une flotte aérienne constituée de 36 aéronefs : 16 Mig 21, 20 Mig 15 et 17 dont une partie héritée de Modibo Keïta, 3 Mig 23 commandées. Notre armée de terre était équipée de chars T 54 soviétiques, T 64 chinois, T 76. Une artillerie redoutable avec ses BM 21 rendait davantage redoutable cette armée. Elle disposait de bombes traçantes, des bombes qui, par un système de guidage électronique atteignait toujours la cible en dégageant une chaleur égale à 2000°. Certaines furent utilisées lors du conflit contre le Burkina Faso, ce qui nous valu d’être accusés par la France d’avoir utilisé des lance-flammes contre l’adversaire. Nous ne possédions et n’avons possédé de lance-flammes, « ni en stock ni en dotation ». Mais l’accusation fut suffisamment grave pour retenir nos hommes d’utiliser d’autres armes plus sophistiquées en leur possession sur le champ des opérations.
Telle était l’armée malienne sous « le Dictateur ». On peut ne lui reconnaître aucune qualité, on ne pourra pas nier que sous son « régime militaro-fasciste », les Maliens jouissant de la paix et de la stabilité sur l’intégralité de leur territoire, à l’intérieur de frontières sécurisées, vaquaient en toute quiétude à leurs activités. « Le Dictateur » nous avait sécurisés afin que nous puissions nous développer.
Diaoullèn Karamoko Diarra
“La vérité est comme une défection de la hyène: elle blanchit avec le temps”.GMT peut avoir tous les défauts du monde.Mais il nous a laissé un Mali “Entier”!Les politiciens d’après 26 mars ont détruit nos armements de fabrication russe et chinoise (jugés obsolètes par des experts occidentaux) et surtout pour faire plaisir à la France.Plusieurs internautes NAÏFS ont applaudi cette mésure. ATT a laisser franchir nos frontières par des centaines d’ex-combattants libyens armés “jusqu’au dents”: beaucoup de maliens ont trouvé cette mesure juste.Aujourd’hui on est dans la M e r d e totale.Les gens ne voient toujours pas pourquoi le Mali n’ayant aucune frontière avec la Libye soit le pays le plus impacté par l’assassinat du guide…
Je vous remercie tous car chacun a dit sa pensée et c’est ça la democratie mais je suis plus d’accord avec celui qui a enoncé que les politiciens nous ont trompé je dis que c’est vrai car ils nous ont menti en disant q’on poussait doubler ou tripler les salaires.Nous jeunes travailleurs avons cru,ce sont les meme menteurs qui sont encore à la tache aujourd’hui. En un mot ils ne pensent qu’à eux meme.Maliens patriotes ne soyons credules on nous a assez menti
WELCOME BACK A NOTRE GRAND FRERE DOUDOUBA QUI RESSURGIT DE NULLE PART!!!! (rires)
Ca fait plaisir de te retrouver après au moins un siècle d’absence sur Maliweb!
(De mauvaises langues avaient laissé entendre que tu étais peut-être devenu clandestinement un militant acharné au service de Tiébilé!) LOL LOL
le silence n’est pas un oubli ” Papus Daff”
Salut et merci a vous tous mes chers amis malgre’ nos differences sans oublier le Grand Frere National koro KING.Je vous lis tous les jours le matin avant de travailler,tout juste pour vous dire combien de fois je suis proche de vous.
“Ce dernier lui répond : « Débrouille-toi ! A la guerre comme à la guerre ! Chacun pour soi, Dieu pour tous ! Abandonne le char et monte dans un autre pour rejoindre la base !”
On abandonne sur place un blindé, et on rentre tranquillement au camp. Bravo!…
“Il ordonne à son second, le capitaine Louis Camara, de prendre immédiatement les dispositions qui s’imposent pour récupérer le char. Au lieu de s’exécuter, le capitaine Camara rend compte au chef d’état-major”
Un second refuse d’exécuter l’ordre que lui donne un supérieur, encore Bravo!
Conclusion: On peut constater qu’au niveau de l’Esprit militaire, le “ver était déjà dans le fruit” à cette époque…
Mais bon après tout, comme le dit l’article: « Le Dictateur nous avait sécurisés afin que nous puissions nous développer”, alors… LOL
D’ailleurs, il y en a même chez nous qui ont qualifié ensuite ce “grand homme” de… Grand Républicain!
Si si si… Wallaye! LOL LOL LOL
Et pourtant pour rapel M. Karamoko Diarra, le premier accord de paix avec les rebelles touaregs dit “Accord de Tamnarasset” fut signé par le régime de ce même Moussa TRAORE que vous glorifiez. Comme quoi la guerre contre la rébellion n’a rien a voir avec celle contre l’armée d’un Etat voisin. Merci de votre compréhension.
L’armée malienne a été démilitarisée et désarmée par des présidents qui rêvaient d’un monde et environnement utopique, mais hélas la réalité géopolitique a eu raison. Comment peut-on avoir un pays stable de +1 mio. km² dans cet endroit/emplacement stratégique de l’Afrique sans aucune arme. C’est hallucinant et inédit dans le monde moderne. Il n’y a pas un grand pays stable et respecté sans une armée solide, même les pays les plus démocratiques. Mais les présidents « démocratiques » sans aucune vision stratégique pour le pays et souciés de leur pouvoir et réélection que de l’existence du pays après eux ont démantelé l’armée malienne et livré le pays a toute sorte d’enjeu et en faire le Mali un terrain de jeu des voisins des plus faibles.
Un pays sans une armée n’est qu’un gros village sans fusil de chasse dans une jungle d’animaux sauvages.
Qui tue son chien mechant sera devoré et déchiqueté par le chien du voisin.
Voila le Mali en 2017, un pays affaibi, à genou, blessé, humilié, violé . Le pire reste à venir, aux maliens avertis de se préparer.
Trois gisements pétroliers sur quatre au Mali sont sont situés à cheval sur trois pays… Celui de Taoudéni est à cheval sur le Mali, la Mauritanie et l’Algérie. Celui de la région de Ménaka se situe à cheval sur le Mali, l’Algérie et le Niger. Le troisième sur deux pays le Mali et la Mauritanie. Dans les trois cas la plus grosse part se situe en territoire Malien.
Dans ma petite tête, je me dis … Et si le Mali, la Mauritanie, l’Algérie et le Niger, décidaient de se mettre d’accord… Pour l’exploitation de ses gisements pétroliers…
Ils pourraient partager les revenus du pétrole de manière équitable, de manière qu’aucun des quatre pays ne puissent être lésé.
Les Gouvernants de ces quatre pays devraient faire preuve de diplomatie dans ce sens… Se réunir, en discuter…
Ce que je dis parait simple, voir tout bête. Mais il a l’avantage de rendre caduque un projet de création de je ne sais quel nouvel état indépendant dans le nord du Mali, dans le seul but de pouvoir enfin exploiter les immenses richesses de cette région de notre pays.
Même s’ils créent un nouvel état… Pour exploiter ces gisements pétroliers à cheval sur trois frontières, ils seront bien obligés de faire des concession à savoir, un possible partage avec les voisins, des revenus du pétrole. Autrement, je ne vois pas de paix possible dans la ” Zone “.
La meme histoire que nous entendons depuis 80 ans mais rien de concret juque la. Arretons de creer des faux espoirs a cause de Dieu.
KARAMOKO TRAORE MEME CI C’EST DIARRA ,TU AS BIEN FAIT DE RELEVER CE POINT QUI OUVRE LES YEUX A PLUS D’UN MALIEN . UN CHAR MALIEN A OUAGA AEROPORT , TOUT LE MONDE SAIT EN 1983 QUI DEMANDAIT PARDON POUR LA FIN DE CETTE GUERRE .GLE MOUSSA TRAORE A MIT LE FEU DANS LA MAIN DE THOMAS SANGARA .PLUS JAMAIS ENCORE CA ENTRE PAYS FRERE .
CE TERRAIN EST REVENU AU MALI CE QUI A FAIT CHANGER MEME LA SUPERFICIE DU MALI 1240000KM2 A 1240192KM2 DE NOS JOURS .
EN EFFET APRES CETTE VILAINE GUERRE AMERO -VIET IL Y A JUSQUA AJOURDHUI DES BUTIN DE FLOT AERIEN AMERICAINE AU VIETNAME ET POURTOUT CELA N’EMPECHE LES AMERICAINS D’ALLER FAIRE LA PAIX ET FAIRE DES VIETNAMIEN DES ALLIES RETOUTABLE EN ASIE DU SUD .
LE MALI ET LE BURKIMA DEMOCRATIQUE SONT DES ALLIES DANS LA CEDEAO ET L’UEMOA.
Un Char Malien a l’aeroport de Ouaga, le limogage d’un chef d’etat major et des chefs de guerre son tout un symbole et un butin d’une victoire, les Maliens tout comme GMT a l’eqpoque savent encore faire la bouche mais les faits sont tetus.
Mes amis, il faut savoir avancer!!! REGARDONS VERS L’AVENIR!!!! Comme je l’enseigne a’ mes eleves, l’histoire est certes importante parce qu’elle nous permet d’expliquer pourquoi nous nous trouvons dans notre position d’aujourd’hui MAIS NE SOYONS JAMAIS DES PRISONNIERS DU PASSE’!!!
LE MONDE AVANCE ET LES CHOSES CHANGENT! IL FAUT S’ADAPTER AUX CHANGEMENTS ET AVANCER AVEC LE MONDE!!! TOUT LE RESTE N’EST QUE FOUTAISE!!!
RBS is right..
Thriving locally and thinking globally.
Il ne sert à rien de pleurerr sur le passé s’il ne permet pas d’impulser notre avenir.
Pauvres eleves du roi BIDON de Segou, qu’Allah vienne a leur aide, quand tu as un professeur qui a un QI d’une vieille anesse ton avenir est hypotheque et a jamais. J’ai demande au roi BIDON de nous faire voir ses Diplomes et Certificats car on doit les verifier car je jure sur Allah que ce sont des faux Diplomes et des Certificats falciifies.
KINGUIRANKE’, SABALI!!!!
ALLAH KA ISON HAKILI GNOUMAN NA!!!
N’ayons pas la memoire courte ce que dit ce texte est vrai et a demontre que l’armee malienne etait faible sous GMT, qui ne se souvient pas des chars BRDN mobilises depuis Kati pedant la “guerre des pauvres” qui n’ont pas pu aller au dela de Badalabougou faute de maintenance et de pieces de rechange, il faut nous donner la paix svp avec votre GMT apatride, tyran et sanguinaire
CE SONT LES MIC 21 ,QUI AVAIENT FAIT BECOUP DE BRUIT .EUX S’ILS NE SONT PAS EN FAIRE FAIT PAS AUTANT. CE SONT TES BRDM QUI N’AVANCENT PAS MAINTENENT EN VOULANT ALLER A KIDAL SINON AU TEMPS DE BALLA ILS ONT FAIT LEUR PREUVE.
SANGUINAIRE SANGAINAIRE L’OLIGARGIE DEMOCRATIQUE QUE VOUS AVEZ MAINTENENT SERT A QUOI ?TROP DE MALIENS MEURENT MAINTENENT QUE SOUS GMT .
Siko tu n’as pas vecu sous GMT et tu sais tres bien que tout ce qui a ete dit etait faux, les chars maliens s’etaient embourbes meme pas loin de Kati sur le goudron de Badalabougou sur l’ancien pont. GMT etait un sanguinaire sans pitie et sans coeur, un disctateur imbu de lui-meme et quelqu’un qui manquait d’education et de vision pour le Mali.
QUE SIGNIFIE ” … UN DISCTATEUR” ?
KINGUIRANKE’, SABALI!!!
TU LAISSERAS TONTON MOUSSA TRAORE’ EN PAIX!!!! IL A DIRIGE’ LE MALI PENDANT 23 ANS. IL ETAIT EGALEMENT LE PRESIDENT EN EXERCICE DE L’OUA!!!!!! IL A TRAVAILLE’ AVEC SES COLLEGUES DU SENEGAL ET DE LA MAURITANIE POUR REALISER LE BARAGE DE DIAMAN ET CELUI DE MANANTALI!!! IL Y A CERTES EU DES PROBLEMES SOUS LE REGIME DE MOUSSA MAIS IL FAUT RECONNAITRE QU’ON SENTAIT LA PRESENCE D’UN ETAT ET LE MALI ETAIT RESPECTE’ PAR LE MONDE EXTERIEUR!!!!
Few good soldiers….
Le Mali pleure toujours ce vaillant militaire du nom de feu Mamadou Sissoko qui a eu à brûler vifs ces criminels du désert..
Mr Diarra, savez-vous seulement que tous les maux actuels du Mali ont commencé avec l’UDPM ? Détournement des deniers public, Corruption, affairisme, népotisme etc et surtout le premier accord avec la rébellion touarègue signé par l’état malien et Iyad Ag Ali. C’était à Tamrrasset, en Algérie. Une guerre avec le peuple frère du Burkina a été une des pires absurdités du régime Moussa. Thomas n’a pas plus offensé Moussa que Houphouêt, or ce dernier a fait preuve de retenu, car ayant sûrement calculé mieux les conséquences d’un conflit armé que Moussa. Les problèmes de frontière ne finiront jamais en Afrique où elles ne sont pas naturelles.
Je vous rappelle “Rien n’est stupide comme vaincre; la vraie gloire est convaincre” d’après Hugo
“surtout le premier accord avec la rébellion touarègue signé par l’état malien et Iyad Ag Ali. C’était à Tamrrasset, “QU’ELLE ANNEE JOE ?
Les armes que GMT fait allusion ne sont plus efficaces maintenant.c’est la viellerie..effectivement jusqu’à ibk personne n’a songé a renouveler notre aéronef en dernier cri. Mais ibk va se taper un avion qui peut nous donner 2 aéronef s. Dieu NS protége … Amen!
Ne confondons pas une armée créée par MODIBO KEITA construit patiemment avec l’appui des partenaires socialistes qui s’occupaient aussi de la formation de nos officiers,entretenue à souhait par KISSIMAN DOUNKARA membre influent du comité militaire de libération nationale (cmnl )structure créée par les putschistes pour gérer le domaine politique du pays.
La décadence de l’ armée a commencé quand UDPM a été créée que KISSIMAN DOUNKARA et ses proches étaient farouchement contre.
Mieux vaut rendre le pouvoir au civil s’il faut créer un parti politique était leurs leitmotiv.
Son arrestation est intervenue pendant ce débat avec ses proches.
L’armée a perdu ainsi l’un de ses grands défenseurs en terme de la sauvegarde de l’ esprit militaire qui devait conduire son fonctionnement.
Il s’est même permis de dire aux soldats qui assuraient sa garde que c’est maintenant que vous allez commencer à porter des tenues usées et déchirées.
Ce que tout le monde a constaté tant il se savait être l’obstacle aux agissements des hommes corrompus autour du président.
Avec UDPM,cet esprit militaire très cher à KISSIMAN DOUNKARA a disparu pour laisser la place aux plus dédiés aux activités du parti.
Les militaires ont commencé à battre campagne pour être proche du pouvoir afin de se hisser dans les structures élevées de l’ ÉTAT .
C’est connu de tout le monde la politique et l’armée ne font pas bon ménage.
La corruption s’est introduit à grand pas détournant les sommes allouées à l’achat,l’entretien du matériel militaire et aux exercices militaires régulières de l’ armée.
Le colonel youssouf traoré,un très proche de MOUSSA TRAORÉ s’est éclipsé constatant que KISSIMAN DOUNKARA et ses proches avaient raison de s’opposer à la création du parti source des problèmes qu’ il ne tardera pas à constater.
Même MOUSSA TRAORÉ ,lui-même,a fait le constat amer.
Il ne pouvait plus reculer :
D’abord pour ne pas donner raison à son ancien ministre de la défense.
Ensuite,il ne pouvait pas se débarrasser de ses seuls soutiens :les hommes politiques qui entourent sa femme.
Un clan familial a pris le pouvoir.
MOUSSA TRAORÉ est devenu leur jouet.
Des proches du clan familial sont placées dans les structures les plus importantes de l’ armée pour détourner des sommes colossales comme on le constate actuellement.
Il faut reconnaître que MOUSSA TRAORÉ informé par les services de contrôle sanctionnaient durement.
Seulement c’était les petits poissons,les gros poissons étant les proches des beaux parents étaient sauvés.
Des recrutements sur la base politique que tout le monde dénonce aujourd’hui ont commencé par ce même clan familial.
Il suffit de jeter un regard sur les différentes promotions du prytané militaire créé en 1981.
Actuellement les officiers supérieurs qui conduisent l’armée sont les enfants de ce clan,le germe dont a parlé OUMAR MARIKO .
AMADOU AYA SANOGO y fait parti.
La rébellion de 1990 a trouvé une armée dépouillée,même les simples fusils ne fonctionnaient pas pendant le combat.
Les soldats,de retour,en parlaient dans les grins.
Les engins tombaient en panne,arrêtés définitivement par manque de pièces de recharge.
Des noms des officiers supérieurs proches de la famille présidentielle qui sont devenus très riches sont connus de tous les maliens de la génération 1980.
A la chute de MOUSSA TRAORÉ l’armée puissante qui faisait la fierté des maliens n’existait plus.
Évidemment comme le mouvement démocratique n’a pas fait de l’ armée sa préoccupation principale,la décadence a continué.
Comme l’a dit OUMAR MARIKO en terme médicinal le germe introduit par MOUSSA TRAORÉ a continué sa progression personne ne voulant tuer la maladie.
Des générations suivantes ont continué à s’enrichir sur le dos de l’ armée.
Un homme valeureux avait pris la décision d’y mettre afin :BOUBACAR SADA SY a mis en place les esquisses d’une armée responsable éloignée des hommes politiques.
Politiquement,il était le seul homme qui avait la personnalité idoine pour donner une orientation politique à l’ ADEMA PASJ que celle que lui a imprimé IBRAHIM BOUBACAR KEITA président du parti.
Claire annalyse .En ajout la democratisation du MALI A FAIT chifter les priorites.L’imposition par le fmi et la banque mondiale DONT JE NE CROIT PAS A LEUR MISSION retardaient les priorites d’achat d’armement dans les cahiers de charges de nos pays contribuent a affaiblir les armes pas seulement le Mali .Apres l’APPEL DE BAULE 1990 PAR MITTERRAND ce dernier qui vendait la technologie nucleaire francais en vente au s’enchair c’est la que l’afrique a ratter .Apres 1991 il fallait etre plus encore que visionnaire a la tete de son pays .AVEC cette democratique LA le Mali est encore mal parti . Alpha qui faisait des voyages pour trouver a arrondire les salaires des Maliens a Triopli .Peut etre en echance DES AIDES QUE KADAFI nous donnaient lui gardait nos armes qui son tomber ds la mains de nos assailllants.Encore probleme de vision .
C’est en Siberie que les militaireS Russe se forment et bien c’etait au nord qu’il fallait avoir nos bases militaires .ON avait les brdm a kati c’etait pour garder seulement le pouvoir avec ca.1 ou 2 bruit en faisait des parades en ville avec .
On doit avoir une elite de penseur au Mali ce pays peut emerger avec ce peuple voyager a esprit ouvert .En entendant des JEUNES parler en 2016-2017 le Malien est plein de logique et nous sommes de plein pieds ds la renaissance Malienne .ce qui ce passe de nos jours au Mali Ne l’appelons jamais printemts .
Arrêtons les commentaires inutiles car c’est sous ce même Moussa TRAORE que la zone nord du Mali a été démilitarisé, comment vous pouvez comprendre cela, taisons les critiques et aimons le Mali pour qu’il se fasse!!!
Certains politiciens n’ont pas fini de sucer le pauvre con. Les choguel koala et famille profitent de sa carcasse
Il faut arrêter une polémique inutile et adopter une attitude plutôt pragmatique.
Il s’agit de reconstruire aujourd’hui une armée forte capable de nous défendre . Pour ce faire nous aurons besoin d’un leadership et d’une gouvernance capable de réinventer un nouveau Mali où la corruption et les détournements ne seront que “résiduels”, et où la compétence et la probité seront reconnues comme vertus et recherchées par tous.
Surtout pas d’amalgames. Les conflits passés avec le Burkina Faso sont une chose qui peut être furent bien gérés et la décrépitude de l’armée malienne en est une autre. Et c’est bien sous Moussa Traoré qu’elle a commencé. C’est bien Moussa Traoré qui a démilitarisé le nord sous la pression des bailleurs de fonds qui lui demandaient de faire des économies suite à sa gestion calamiteuse du pays.
C’est bien sous Moussa Traoré les soldats étaient formés sans faire escale dans le désert malien et c’est bien sous lui que les recrutements ont commencé à se faire comme présentement.
Et c’est sous lui que les rebelles ont commencé à narguer les bamakois car logés dans belles maisons ou des grands hôtels et circulant des dans voitures flambant neuf tant dis que les fonctionnaires étaient sans salaire.
C’EST MOUSSA TRAORÉ QUI A ÉLIMINÉ TOUS LES OFFICIERS VALEUREUX, DIGNES ET PATRIOTES QUI POUVAIENT SERVIR DE MODÈLES AUX SOLDATS D’AUJOURD’HUI . DONC C’ÉTAIT DÉJÀ LE DÉBUT DU COMMENCEMENT.
Mon propos n’a pas pour objectif de dédouaner ses successeurs.
A defaut des commandos parachutistes, les FAMas ont besoin des moyens de renseignements , des avions de combat et d’une élite speciale de militaires formés à l’image des Navy’s Seals US pour éradiquer le terrorisme et toute forme de radicalisme et violence sur le territoire national.
Je viens de visionner une vidéo sur YouTube… Je le recommande à mes Compatriotes de Maliweb.net que ça intéresse.
Son titre est : ” Des nouvelles du Mali – Le dessous des cartes – 11 . 04 . 2015 ( Arte ) “.
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Vous nous direz ou pas ce que vous en pensez… ?
https://www.youtube.com/watch?v=Lgdw8wosvzY
merci pour éclairer les maliens par rapport à notre véritable armée fière et digne.cette armée était forte,disciplinée et surtout composée de maliens avec un grand M.Nous vous saluons et vous disons de donner du votre pour que la nouvelle armée puisse aussi relever la tête .nous avons perdu trop de combat, faute surtout des politiques qui ont fait de notre un dépotoir de chômeurs .on n’y vient plus par conviction mais pour combler un vide.Merci à l’armée de Moussa et surtout courage à nos soldats.le monde a changé ,on ne vient plus à l’armée pour ne rien faire ,mais à faire la guerre.
excusez moi Mr ce que dit l’article est la triste réalité; Les maliens ont été bernés par les démocrates et voilà le résultat. Le retard dans les salaires ce sont eux qui le provoquaient pour faire partir Moussa. Tout était bon dans la prévarications pour détruire l’économie malienne pourvu que Moussa s’en aille. Nous récoltons les conséquences.
Nous sommes vraiment foutus par cette fausse démocratie.Ou sont partis ces armements? Qui les a liquider? Les ennemis sont parmi nous, la responsabilité se trouve a partir de 1992. Ces faux démocrates amènent nos armements. Au lieu de parler de salaire le Mali vivait bon et sans menace tout le monde craignait le Mali.
Pouffffffffffffff Enfinnnnnnnnnnnnnnnn
Merci Diarrake , la vérité est comme le soleil,il fait tout voir mais ne se laisse pas regarder …
Doudouba, nice to hear from you! Where were you?
IL EST EN REPLI TACTIQUE !!!!!! 😛 😛 😛 😛 😛
Bon retour a un revenant, cherfrere DOUDOUBA. Content de le lire car ca fait un bail……….
Welcome back.
Bref,GMT a assez de mes respects que nos pseudo-democrates AOK, ATT et IBK. AOK et ATT n’ont fait que demilitarise et dementele notre armee nationale en plus de les disarmer. Tous ceux la sous les yeux et oreilles de IBK PM et president de l’assemblee et ces 3 ont pourri le Maliba par leurs clans avec de l’enrichissement illicite, vol, detournements de fonds, arnaques, menaces, intimidations et abus. Alors comment voulez vous que je respecte ces 3 super hyper vampires de presidents a savoir AOK, ATT et IBK???? Comment??? Le pays n’est alle que de tres tres mal en pire et pire et pire encore sous ces 3 pseudo-democrats. On va ou la.
Assez c’est assez………
A suivre…………………..
Doudouba si c’est GMT ton soleil il ne fallait pas revenir car il est le maitre des tenebres. Le jour ou GMT a arrete Yoro, Tiekoro, Kissima, Charles et Karim, il a finit l’armee Malienne et ce recit en dit haut et fort.
Avec ta lettre T a’ la fin de ton “finiT”, il est evident que tu as fini de penser depuis quelques anne’es!!!!
wuruwaye et digne fils d’un wuruwaye, tes maitres te dictent ce que tu dois dire pauvre ame, avec un QI d’une vieille anesse.
Je suis entrain de rire!!!!
Kinguiranke’, il faut au moins me saluer avant de m’insulter!!!!
Salut Koro KING.Il faut être koro “king” pour penser qu’une armée nationale se résume à quelques officiers seulement…
Une conte de fée comme les Maliens savent bien le fabriquer ! 😛 La conscience collective veut que l’on soit comme des tubercules, c’est-à-dire que la partie précieuse est toujours sous la terre. Cela a fini par faire de nos ancêtres (fuyards pour la plupart) les acteurs de notre passé glorieux. À force de de mettre l’accent sur la gloire perdue de nos ancêtres on a fini par faire de tout ce qui est passé un motif de notre gloire perdue.
Aujourd’hui on nous dit que c’est Moussa Traoré qui nous a légué la plus forte armée de L’Afrique Occidentale. Un régime avec lequel le simple salaire à la fin du mois n’était même pas du miracle mais de utopie. Comment se peut-il qu’un gouvernement incapable de ramener le retard de salaires à trois mois puisse entretenir une puissante armée ?
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