Moussa Sinko Coulibaly démissionne de l’Armée : Quand un général putschiste ambitionne de diriger une hypothétique transition

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Moussa Sinko
Le Général Moussa Sinko Coulibaly

C’est le vendredi 1er décembre 2017 que les internautes ont découvert sur les réseaux sociaux la lettre de démission d’un général putschiste, connu sous le nom de Moussa Sinko Coulibaly. Ce dernier était l’intellectuel du groupe d’Amadou Aya Sanogo qui avait perpétré un certain mars 2012 le coup d’Etat, le plus ignoble au monde. C’est bien lui qui a organisé les élections de 2013, en sa qualité de ministre de l’Administration territoriale, lesquelles ont consacré le triomphe d’IBK. Avec l’avènement de ce dernier au pouvoir, le général putschiste s’est finalement retrouvé directeur de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. Au même moment ses autres collègues (Sanogo, Konaré et la bande) ont été mis aux arrêts pour leur implication présumée dans les tueries des bérets rouges. Le dossier, on le sait, est en instruction au niveau de la justice.  Depuis le général Sinko s’est senti esseulé. Aussi, est-il entré depuis longtemps en collusion avec des forces obscures pour tenter, semble-t-il, de défendre l’indéfendable Sanogo. Ses agissements en coulisses n’ont pas apporté de fruit. Maintenant, il est contraint de troquer sa tenue militaire contre celle des civils. D’où sa démission des Forces Armées et de Sécurité. Pourtant, on a l’habitude d’entendre qu’un général ne démissionne pas de l’Armée. Autre temps, autres mœurs.  Dans sa missive de démission au chef suprême des Armées, le général putschiste dit : « Ce choix est lié à mon ambition à vouloir contribuer activement à trouver des solutions aux défis politique, économique, éducatif et culturel auxquels notre pays est confronté ».

A travers ce paragraphe, il affiche ses ambitions politiques. Il ne peut le faire en tant que militaire. Il est donc obligé de démissionner conformément à la loi, 6 mois au moins avant la présidentielle de 2018. Il retourne donc à la vie civile pour trouver l’usage de sa langue.  Dans ce cas, il pourrait être dans les starting blocks de la présidentielle prochaine. En clair, la moutarde lui est montée au nez. Il veut donc être président. Voilà un putschiste, pas comme ATT, qui veut être président. Le peuple malien n’a pas la mémoire courte et saura au moment venu faire un choix lucide : Tout sauf les putschistes, les plus abjects de l’histoire des coups d’Etat en Afrique. Certains observateurs laissent entendre qu’il ne roule pas pour lui-même, mais pour d’autres. On susurre aussi qu’il pourrait être de connivence avec des forces étrangères pour déstabiliser le régime et provoquer une hypothétique transition démocratique que le général putschiste se voit diriger. Ce dernier scénario, qui relève d’un mirage, est prisé par beaucoup d’opposants en crise de légitimité. Par extraordinaire, si cela arrivait, le réveil sera brutal pour un putschiste de la trempe de Sinko, encore que tous les comptes n’ont pas été soldés.

Le coup d’Etat, au regard de la Constitution malienne, est un crime imprescriptible. La loi d’Amnesty votée à l’époque par l’Assemblée nationale est illégale. Nous l’avions dit haut et fort en son temps, nous le répétons encore, une loi n’est pas au-dessus de la Constitution dans l’ordonnancement des normes juridiques. Le général Sinko est donc susceptible d’être poursuivi à tout moment.

El Hadj Chahana Takiou

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12 COMMENTAIRES

  1. “…Le coup d’Etat, au regard de la Constitution malienne, est un crime imprescriptible. La loi d’Amnesty votée à l’époque par l’Assemblée nationale est illégale. Nous l’avions dit haut et fort en son temps, nous le répétons encore, une loi n’est pas au-dessus de la Constitution dans l’ordonnancement des normes juridiques. Le général Sinko est donc susceptible d’être poursuivi à tout moment….”
    La Chahana, ca devient du chantage… pourquoi toi et ton boss avez attentdu tout ce temps pour venir nous bourrer le timpan avec des “le general Sinko est donc susceptible d’être poursuivi à tout moment”.
    Meme en politique, le chantage est abject..

  2. “..Pourtant, on a l’habitude d’entendre qu’un général ne démissionne pas de l’Armée. Autre temps, autres mœurs. ..” La tu as raison, surtout en tant de guerre et du moment que tu n’as pas ete sur le champ de bataille et n’a tire aucune balle.
    Et autre lieu aussi: dans d’autres pays, on obtient son galon de General sur le champ de bataille. Hum peut etre que tu as excelle dans l’Administration?

  3. “…Aussi, est-il entré depuis longtemps en collusion avec des forces obscures pour tenter, semble-t-il, de défendre l’indéfendable Sanogo. Ses agissements en coulisses n’ont pas apporté de fruit….” Chahana, tu ajoute El Hadj a ton nom, alors, arrete de faire des insinuations ou de verer dans les rumeurs. Si tu en sais quelque chose et si tu as de preuves, donne les nous ou bien tais-toi.
    Il n’y a pas de difference entre Moussa Sinko et ton Boss: 2 charges inutiles pour le pauvre Etat Malien.

  4. Moussa, n’est et n a jamais ete un putchiste, mais plutot un fils digne de ce pays. Il a pris le courage et la responsabilite de s’approcher de la junte pour eviter au pays le chaos et faciliter un retour a l’ordre constitutionnel. Chase qu ‘il a recu avec brio et a permi l’election d’un president , lequel a ete la plus grande deception de ce pays. Rendez vous 2018.

  5. “Le coup d’Etat, au regard de la Constitution malienne, est un crime imprescriptible.” OK, mais sais tu que officiellement, il n’y a pas eu de coup d’État? Dans l’accord cadre qu’ils ont fait avec les CNDRE. ATT a présenté sa démission suite à la mutinerie et Dioncounda a pris le relais, conformément à la loi. L’Amnesty votée était pour pardonner cette mutinerie et les événements ayant lieu entre mars et mai.
    Vous ne vous êtes jamais posée la question, pourquoi aucun juge n’a voulu ouvrir la page sur les événements antérieurs au 30 mai?

    • Il y a eu coup d’état mais rejette par la CEDEAO, l’ UA et la communaute internationale, alors il fallait negotier avec Djibril Bassolet: ATT demissionne, DDioncounda prend la releve de la transition et organize des elections, quand aux capitaines-generaux Sanogo, Coulibaly et autres tu peux parler de leur sort, ils sont tous des gros farfelus comme IBK et Chahane et c’est la verite d’Allah

  6. Chahana est parti a la Mecque a travers IBK et alors il doit chanter ses chansons et faire ses louanges, c’est triste et pathetique.

  7. On voit aisément que la démission n’est pas dans notre culture. C’est pourquoi la démission d’une personne fait tant de bruit dans ce pays. La démission du général Moussa Sinko Coulibaly a une raison qu’on saura bientôt. Il ne faut donc pas tomber dans des analyses politiciennes très tôt. Il est plus proche du président IBK que ce que les gens veulent faire comprendre. Il occupera certainement un poste stratégique pour la réélection du président IBK en 2018.

  8. Chahana, tu ne fais pas honneur à la profession de journaliste. Vraiment c’est déplorable de voir un tel article dans les kiosques. Comment peut on s’attaquer à quelqu’un avec une telle violence verbale. Un peu de décence Mr Chahana

  9. Un opportuniste réfléchit à comment sauver celui qui met quelques choses dans sa bouche,au contraire d’un patriote qui pense à la manière de sauvegarder L’INTÉRÊT de la nation.
    LE JOURNAL DU 22 SEPTEMBRE NE FAIT PAS HONNEUR AUX JOURNAUX MALIENS.
    Aujourd’hui le général MOUSSA S COULIBALY est un putschiste à traduire en justice ,hier c’était un bon malien qui a organisé les élections à souhait.
    La présidence d’Ibk n’a servi qu’ à rejeter tous ceux qui ne rentrent pas dans les calculs de la famille présidentielle.
    SANOGO et ses amis ont été manipulés pour escalader KOULOUBA .
    Les putschistes ont pris soin de protéger la maison de leurs complices IBRAHIM BOUBACAR KEITA avant d’aller bastonner ses concurrents SOUMAILA CISSE et MODIBO SIDIBE .
    LA COMPLICITÉ EST EXPRIMÉE DANS LA PROTECTION DE LA MAISON D’UN HOMME POLITIQUE ÉNORME DE LA PLACE PENDANT L’EXÉCUTION D’UN COUP D’ÉTAT.
    Le coup d’État aurait échoué IBK serait arrêté.
    Si le GÉNÉRAL MOUSSA S COULIBALY est putschiste parce qu’ il est venu prêté main forte à un ami d’école,IBK aussi est un putschiste en acceptant de collaborer avec les putschistes.
    La complicité d’Ibk est tellement flagrante que tous les officiers supérieurs qui ont appuyé SANOGO sont dans les entourages du président.
    Même le GÉNÉRAL Camara ministre de la défense des putschistes a été nommé chef d’État major particulier du président avant la production des preuves du juge contre lui.
    IBK était le chouchou des putschistes,tellement qu’ on est pas loin de penser qu’ il en est le cerveau.
    IBK est la personnification de la qualité exécrable de la pratique politique médiocre,ignoble dans notre pays.
    Il est celui par lequel les idéaux du 26 mars 1991 ont été détournés.

  10. C’est vraiment incroyable jusqu’où peut aller la moutarde dans le nez d’un pseudo journaliste de cet acabit.
    1- Si “C’est bien lui, le Gal Sinko Coulibaly, qui a organisé les élections de 2013, en sa qualité de ministre de l’Administration territoriale, lesquelles ont consacré le triomphe d’IBK,” il aura permis par ce fait à ce que ce journaliste puisse chantez pendant 4 ans le “molobali yassa” derrière ce même IBK. Pas mal non…?

    2- De se posez la question pourquoi le cerveau d’un coup d’Etat se retrouve soudainement nommer à une telle fonction, pendant que les membres se retrouvent enfermer dans une prison sous le même régime, qui non seulement ne les a pas arrêter pour crime imprescriptible comme le dite le dit journaliste, mais n’arrive même pas à les juger ce dont pourquoi ils ont été arrêtés! Evidemment tout est instruction et en sursis avec ce régime…!!!!

    3- Le procès d’intention, qui est fait dans cet article à quelqu’un qui n’a fait que démissionner, relève d’une part de deux poids et deux mesures d’un journaliste, qui hier faisait les louanges d’un ministre copin dont l’impéritie et la naiveté lui ont coûté son poste, et d’autre part et plus grave encore donne à méditer sur la déontologie d’un beau-art qui est entrain de se faire assassiner par des journalistes, dont on n’a pas besoin d’un portrait chinois pour savoir qu’ils ondulent depuis des années et que leur parcours aura pas été non seulement une danse d’ondulation, mais une flagornerie de plus pour percevoir un salaire de misère et pouvoir être aliéné…

  11. Vous qui croyez à la réélection d’IBK en 2018, soyez sûre de quelque chose, la réélection d’IBK en 2018 est loin de l’avènement d’un malien prospère, radieux et charmant; donc soyez sûre qu’après la réélection de notre cher IBK, le pays s’embrasera de toute part et nous tomberons dans une guerre civile totale, car la manière de gouverner ce pays est loin d’être la bonne avec cet homme. IBK dans cette éphorie de sa réélection se lancera à dans des actes bizarres et irrationnels et nous irons de scandales à scandales dont l’épilogue nous conduira vers l’absence totale de l’état partout et les conséquences de cette situation sont incommensurables et nous mènerons vers une guerre civile totale. Personne, personne, personne ne pourrait convaincre IBK de faire autrement, car c’est la mauvaise gouvernance qui reste toujours son seul crédo depuis toujours. Attention! Attention! Attention! IBK et son entourage freinez rapidement lorsqu’il temps sinon le regret n’est pas loin. Nous sommes dans l’œil du cyclone

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