L’organisation des élections libres et transparentes fait partie des missions de l’équipe de la transition. C’est pourquoi ses membres s’activent sur terrain. Mais certains vont d’abord devoir chercher à avoir la caution de leurs partenaires. Après avoir désavoué les hommes politiques devant le président du Burkina Faso, le colonel Moussa Sinko Coulibaly revoit sa copie à la faveur de son entrée dans le gouvernement.
Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement, et non moins chef de cabinet du CNDRE, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, veut se racheter auprès de la classe politique, lui qui n’a pas hésité à l’humilier lors de la rencontre de Ouagadougou. Comme si de rien n’était, le désormais ministre chargé d’organiser les élections court derrière l’onction de la même la classe politique. Autre temps, autres mœurs, ce temps est révolu. C’est pourquoi à la rencontre de lundi dernier avec le cadre de concertation des partis politiques, le colonel a fait marche-arrière. «Messieurs les acteurs politiques, vous êtes incontournables dans tout processus démocratique. On ne peut pas parler de démocratie sans parti politique. Rien ne pourra se faire sans vous», a-t-il lancé. Une déclaration à l’allure d’une véritable opération de charme visant à redorer son blason. Conscient qu’il ne pourra réussir sa mission sans les partis politiques qui constituent l’un des piliers de la gouvernance démocratique.
En tout cas, il l’a appris à ses dépens qu’il vaut mieux réfléchir avant de parler. Moussa Sinko est enfin descendu sur terre. Heureusement que ce novice commence à comprendre que l’accompagnement des hommes politiques est plus que nécessaire, pour organiser des élections libres, transparentes et acceptées de tous. Si le colonel du génie militaire veut gagner son pari, il lui faut impérativement l’accompagnement de la classe politique dans son ensemble. Moussa Sinko Coulibaly doit savoir qu’une troupe est différente des hommes politiques. Il y va de sa crédibilité et de son honneur. Il est obligé de mettre balle à terre, pour favoriser un climat apaisé entre militaires et acteurs politiques. C’est la stabilité du pays qui en dépend.
Allimam Mahamane
Accueil Armée
des militaires froussards et indisciplinés font n coup d’Etat et refusent d’aller au front.Des incompétents qui veulent s’occuper de la politique alors que les 2/3 du pays sont entre les griffes des rebelles et des terroristes. …vous ne méritez même pas qu’on vous regarde .bande de lâches.
Moussa sono ne doit plus avoir peur de la mort. Des l’instant que larmée a posé un acte , elle doit aller au bout. C’est l’occasion de revoir la notion de multipartisme intégrale pour revenir a une recomposition du paysage politique créée a la suite du coup d’état. Il s’agit de n autoriser que trois grand grands courants politiques : le FDR, la COPAM et les non alignés. Ou a défaut , supprimer l aide accordée aux partis politiques et soumettre tous les partis politiques au paiement dun impôt forfaitaire annuel. L’objectif recherché et la fin des multitudes de partis politiques inutile.
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