Mort de cinq élèves officiers à l’Emia : 24 élèves officiers interrogés par la justice samedi à Kati

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24 élèves officiers de la 3e année, jugés responsables, radiés et mis à la disposition de la justice après la mort le 3 octobre 2011, lors d’un bizutage, de cinq élèves officiers d’Active de l’Ecole militaire interarmes (Emia)  ont été auditionnés samedi dernier au tribunal de Kati par le juge d’instruction, Fousséini Tangara. Il s’agit de 21 Maliens, un Burkinabè, un Sénégalais, un Togolais qui devront comparaître dans les prochaines semaines devant un tribunal composé de juges civils et militaires à l’absence d’un tribunal militaire fonctionnel. Ils répondent aux accusations d’assassinat et de coups mortels.

Pendant plusieurs heures, le juge d’instruction du tribunal, Fousséini Togola, a auditionné les 24 élèves officiers d’active dont 21 Maliens, un Burkinabè, un Sénégalais, un Togolais  jugés responsables, radiés et mis à la disposition de la justice après la mort le 3 octobre 2011, lors d’un bizutage, de cinq élèves officiers d’Active de l’Ecole militaire interarmes (Emia). C’était d’ailleurs les conclusions de différentes enquêtes selon un communiqué de la direction de l’Information et des relations publiques des armées du Mali daté du 9 octobre qui a révélé  que ce sont des sévices corporelles infligées à l’occasion du traditionnel exercice de «Bahutage»  par les élèves officiers de 3e année  qui sont à l’origine du décès des cinq élèves officiers (quatre Maliens et une Sénégalaise et élèves de 2e année). Selon de sources concordantes, les 24 sont inculpés d’assassinat et de coups mortels et devront comparaitre dans les prochaines semaines devant un tribunal composé de civils et militaires. Un procès très attendu et auquel le président de la République tient beaucoup surtout que son homologue sénégalais a demandé des comptes.

 

En attendant, rappelons que des têtes sont déjà  tombées: le commandant du Centre d’instruction, le commandant de l’Ecole militaire interarmes et l’ensemble du personnel d’encadrement de l’école ont été relevés de leurs fonctions et  les instructeurs permanents de l’école présents lors du drame ont écopé de 60 jours «d’arrêt de forteresse avec traduction devant un conseil d’enquête. 

 

 

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